Chrétien
De Source Inconnue Supérieure
Faisons comme :
Lors de ma réception au grade d’apprenti, il m’a été demandé de dévoiler ma religion. Mon engagement, la main droite posée sur le livre des Saintes Ecritures ouvert au cinquième verset du prologue de l’Evangile selon saint Jean, a été pris par un serment prêté devant Dieu, créateur universel du monde entier ou devant le Grand Créateur de la Terre.
Le frère Orateur, conformément aux statuts de la Stricte Observance, m’a demandé de me dévouer en entier à Dieu, seul en trois personnes et de m’attacher à pratiquer avec beaucoup d’honnêteté les sept œuvres de miséricorde.
Ma réponse a été : je suis de religion chrétienne. Ai-je répondu ainsi par Normalisation judéo – chrétienne ou bien pour toute autre raison ? Interrogation ! Pour autant je ne suis pas comme les psychiatres qui pensent que la norme est la réalité, pour moi illusion totalitaire.
Avant de continuer l’exposé de ma planche je tiens à indiquer que tous les développements à venir n’engagent que moi, si tant soit peu, moi ait vraiment un sens. Mon intention n’est pas de heurter, de choquer ou d’être intolérant. Je me souviens d’une phrase prononcée par mon père. Il me disait : « Jacques, tu sais, à force de se taire, on va tous perdre notre âme. » Et il avait raison. De plus en plus de morts vivants errent à la surface de la planète.
Aussi comme le définissait Bernard de Clairvaux :
« Le chevalier du Christ doit être armé de :
la patience pour bouclier,
l’humilité pour cuirasse qui préserve ses profondeurs intimes,
la charité pour lance avec laquelle se portant vers tous dans la provocation de la charité, il combat le combat du Seigneur. »
Je suis de religion chrétienne. Mes rapports avec la puissance divine se font donc en tant que chrétien selon des croyances ou dogmes à travers des pratiques cultuelles qui lui sont spécifiques. Baptisé, adepte du christ, je suis chrétien. Le suis-je vraiment ?
Dans un soucis de simplification j’emploierai le terme dieu pour nommer la puissance divine, le grand architecte de l’univers, le grand créateur de la terre, l’être suprême, celui qui Est, celui qui dans la puissance de son nom de gloire possède la vérité créatrice, ou toute conception qui témoigne de sa présence, de son action, de son émanation, l’unique, le seul, le tout.
Religion me gène. Pourquoi ? Et bien, je prononce religion et aussitôt je pense guerre. Plusieurs religions, comme de bien entendu une est la seule véritable, alors pour Dieu et pour le salut de nos âmes au bûcher les impies, les hérétiques. Quant à moi je préfère employer cheminement. Ma religion est cheminement spirituel. Par ailleurs, le chrétien d’aujourd’hui après des siècles de conditionnement hiérarchique, dogmatique, politique, économique et social est-il toujours le même que celui du premier siècle ? Je ne le pense pas. C’est aussi pourquoi je suis chrétien dans le sens où je veux à nouveau cheminer dans les pas des chrétiens primitifs non encore coupés de la transmission, de la tradition, de la connaissance. En fait, je suis « christien », un adepte du christ qui nous indique dans son dernier message de ne pas l’imiter servilement. Il nous laisse sa parole et son esprit.
Loin d’être un théologien qui veut expliquer avant de comprendre, qui veut raisonner sa foi, l’intellectualiser, en fait se persuader lui - même, laissons- nous envahir, reconnaître et dans le silence nous verrons sans voir cette puissance qui seule choisit la manière dont elle se dévoilera. Ne croit surtout pas qu’elle nous confère un pouvoir, une mission, qu’elle nous met au-dessus car ce ne serait qu’une expression de la vanité de l’ego qui recentre toujours tout sur lui-même. Nous ne deviendrons que de simples serviteurs dont le devoir est de servir. Cheminer n’est pas réservé à une élite, à des élus, à des supérieurs inconnus ou à des choisis. Tout le monde est concerné. Il suffit juste de prendre conscience, de se questionner, de sentir le mystère et de se dire tout simplement, mais où est – il ? Où es – tu ? De soulever les pierres !
N’est – elle pas là, la foi, celle qui fait appel à l’imagination créatrice, celle qui stoppera notre idolâtrie, à trop s’aimer on devient adultère. Sur le chemin on ne sera jamais seul, les cherchant se reconnaissent toujours. L’essentiel du message spirituel délivré dès le début forme la conscience, la source qui épanchera la soif de l’humanité. Actuellement, la technologie aidant, l’homme se prend pour Dieu et commet le seul péché en s’ego - centrant, en refusant la simplicité de l’âme, en refusant la non dualité avec Celui qui Est. Etre ou ne pas être, être et ne pas être, la phase ultime est Etre non Etre. Débarrasser le corps réel de tous ces egos parasites, le mettre à nu et par le feu rejoindre le monde intermédiaire puis comme une étoile filante se fondre dans cet océan de lumière tellement impressionnant.
Mon cheminement spirituel, ma chrétienté, individuel et dynamique, ouvert au fils de l’homme, pour moi dégagé des aberrations dogmatiques édictées par quelques églises que se soient fait de moi, je l’espère, mon seul souhait, un constructeur, un franc-maçon rétabli dans sa vérité historique, un peu à la façon des hommes de l’âge de pierre qui d’une pierre brute, puis taillée en faisait une pierre polie. L’analogie s’arrête là. Marcher à l’équerre, débarrassé de mes outils, imprégné de mes symboles je désire rejoindre cet Ordre qui du début assure la fin, cet Ordre qui n’appartient à personne, cet Ordre qui réveillé demandera de rendre la Gloire à son Nom. Ce désir est un désir vrai car dégagé du plaisir de l’ego et de la peur de la mort de l’autre. Alors que naisse le fils de l’humain ! Comme le déclarait un simple mortel saoudien qui se fait appeler prince et pour rené Girard « prince pour cacher la honte de leur origine violente qui doit rester dissimulée pour empêcher leur effondrement » : « Ce n’est pas par ce qu ‘ il n’y avait plus de pierre que l’âge de pierre s’est éteint ». Est ce à dire, bien sûr je ne suis nostalgique en rien de cet âge, qu’une civilisation, qu’une société en évoluant, en mutant, en se transformant en progressant dans le sens où elle s’éloigne de son origine, de sa source, perd ou oublie une partie de sa mémoire, d’informations contenues dans un message originel spirituel essentiel et vital pour l’esprit humain, pour sa prise de conscience. Ce message unique, malgré tout lisible et compréhensible à chaque époque transite du fin fond des âges pour nous parvenir et être compris dans sa révélation quel que soit la forme de son support. En ce sens l’ancien et le nouveau testament entrent dans la logique de cette transmission comme étant une mise à jour, une récapitulation, une synthèse, un acte délibéré. Effectivement, comment des scribes juifs du 6éme et 7éme siècle avant J.C ont pu décrire et interpréter des faits historiques éloignés d’eux de 1000 à 1500 ans en s’appuyant uniquement sur une transmission orale ? Seul un angélisme naïf valide cette approche. Il est évident qu’une partie des informations proviennent de mythes et de légendes, de rituels d’anciens cultes solaires d’Egypte, d’avant Ptolémée, de Sumer, de peuples maritimes ou d’autres sources totalement inconnues pour être mises délibérément sous une nouvelle formulation et présentation.
Actuellement comme le dit René Girard : « A force d’être interprétés et réinterprétés par les générations successives d’historiens » et je rajouterais moi par des exégètes de tous poils inféodés à diverses chapelles, « des textes qui paraissent naguère porteurs d’informations réelles sont aujourd’hui soupçonnées.» Il continue en écrivant que « les épistémologues et les philosophes, d’autre part, traversent une crise radicale qui contribue à l’ébranlement de ce que l’on appelait jadis la science historique. Tous les intellectuels habitués à se nourrir de textes se réfugient dans des considérations désabusées sur l’impossibilité de toute interprétation certaine. »
Pour rester dans « je ne sais quoi correct » encore une expression totalitaire, beaucoup aliène leur libre arbitre. Ils ne le savent pas mais ils sont morts. Pendant des siècles certains n’ont cessé de chercher la présence et l’annonce du christ dans l’Ancien Testament. Bien entendu ils l’ont trouvé. Encore une façon de dévoyer et de troubler le message ! Que nous dit Jésus ? Il nous rappelle entre- autre le message de l’ancien testament, à savoir qu’il n’existe qu’un seul Dieu, qu’il est notre père, que nous devons l’aimer, le reconnaître et le glorifier dans sa gloire non par des prières de convoitise du type : mon dieu fait que mes affaires marchent bien, donnes moi la santé ou fait que les hommes arrêtent de s’entretuer, mais par des prières désintéressées, des prières d’affection sincère qui dévoilent notre innocence première. Il nous dit : seul l’amour du prochain nous fera vivre dans une heureuse harmonie. Vivre heureux dépend uniquement de nous, si nous ne pouvons le faire alors nous disparaîtrons. Laissons Dieu en dehors de nos turpitudes. Vivre en bonne harmonie n’est pas une utopie. Une fois de plus tout ne dépend que de nous. Je ne peux m’empêcher à ce stade une digression. Notre monde occidental qui refuse tellement de reconnaître ses racines chrétiennes en continuant symboliquement à crier « à bas la calotte » contresens navrant car le christianisme n’est pas église, il est bon d’évoluer, a élaboré les droits de l’homme et son humanisme par le pillage des évangiles en s’appropriant les valeurs prêchées entre autre par Jésus. Personnellement cela m’amuse beaucoup, bien que la mauvaise foi soit évidente. Il faut rendre à César ce qui est à César.
Cependant qu’est devenue notre démocratie ? Une démocratie de l’intérêt général pour les marchés. Notre liberté ? Une liberté commerciale pour les échanges. Notre égalité ? Une égalité pour la concurrence. Notre fraternité ? Une fraternité communautaire, de groupes financiers, d’intérêts financiers. Qu’est devenue notre laïcité, intégration des différences dans l’harmonie ? Elle est devenue pour quelques faux prêtres de ma république, de notre république que l’on viole voile des différences dans l’exclusion, haine imbécile, sectaire et fascisante. Ce n’est plus la parole des évangiles. Les racines du monde occidental ne sont plus chrétiennes. Elles sont plantées dans le dos de Mammon qui étend son emprise sur toute la planète. Puis – je encore lui faire confiance ? Le fils de l’humain est en danger.
Jésus, de qui parle – t – il ? Il nous parle d’Abraham, certes non - vérité historique mais vérité intemporelle. Il rappelle qu’Abraham est le père de tous les peuples. L’humanité n’a qu’une seule origine, qu’un seul Dieu qui est charité et amour envers tous. Mais pourquoi cette dureté, cette violence ? C’est inévitable. Sa charité, son amour vont en direction de tous les hommes, en revanche, sa justice plus restrictive s’oppose à son universalité. Savoir que l’espèce humaine descend plus du singe que de l’huître perlière n’a pas plus d’importance que de découvrir les ossements de l’enveloppe matérielle de Jésus. Seule la compréhension à travers une parole libérée est importante. Redonner la gloire à son Nom par la révélation annoncée par Jésus qui n’est pas qu’un simple avatar dans l’histoire humaine, évolution de la conscience aboutissant à la libération de l’esprit. L’autre histoire n’est que l’illustration bestiale de rapports primitifs d’egos existant entre dominants et dominés ou entre dominants- dominants que l’espèce humaine est incapable de maîtriser. Elle est toujours restée dépendante de ses propres rapports géométriques. Jésus nous explique comment les dépasser, nous indique le processus à suivre : tuer l’autre maintenant, celui qui est en nous, l’adversaire, le séducteur, celui qui s’oppose à notre prochain, à la fusion, à la résurrection.
Et comme il le dit (Evangile selon Jean 8,42-44) :
« Pourquoi ne comprenez - vous pas mon langage ? C’est que vous ne pouvez pas écouter ma parole. Vous avez pour père le diable et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Dès l’origine, ce fut un homicide ; il n’était pas établi dans la vérité par ce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Quand il dit des mensonges, il les tire de son propre fonds, par ce qu’il est menteur et père du mensonge. »
Si nous ne nous éveillons pas, nous mourrons et nous pourrirons. Voilà l’homicide, absence de progression, destruction des ponts. Pour en revenir au message, son contenu englobe aussi bien des chiffres, des nombres qui agacent certains, qui « on se demande bien à quoi ça sert », que des plans chiffrés de construction, de la morale, des analyses psychologiques ou que des enseignements ésotériques, des rappels de la mythologie et des légendes. Prenons pour exemple le mythe de la création développé dans le livre de la Genèse. Que nous dit-il ? Il nous parle d’un chaos indifférencié qui s’organise, qui se déploie. Il se déploie selon un ordre, selon un déterminisme. Mais alors ce chaos est – il vraiment confusion, désordre non –« différentiabilité ». Il ne peut être qu’une propriété de cet ordre, de ce déterminisme qui serait du alors au hasard. Dur à comprendre si ce n’est d’admette une sensibilité très grande de ce chaos aux conditions initiales. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Ne s’agirait-il que d’une dépendance d’échelle qu’un zoom peut nous faire escalader. Ne serait ce qu’une même forme répétée n fois visibles en fonction du zoom en partie ou dans sa totalité, ce qui expliquerait qu’une partie est à la foi le tout. Les fractales à homothétie interne présentent en outre une propriété particulière : chacune de leur partie reproduit leur totalité. Il s’agit de géométrie fractale qui élabore des constructions intermédiaires entre autres entre le point (0 dimension) et la droite(1dimension) ou la droite (1) et la surface (2) qui ne sont pas des nombres entiers en termes de dimension. Cette géométrie a modelé tous nos paysages. Ce message viendrait-il de l’incréé pour être transmis dans la forme, dans le créé. Doit- on plus parler de succession apostolique que de transmission ésotérique ? Je suis plus enclin à accepter la deuxième proposition. A l’âge de pierre, je le suppose, car l’intelligence à cette époque valait largement la notre, les « bons en math » pour compter, à un caillou en ajoutaient un autre pour faire 2, un autre pour faire 3 jusqu’à l’infini. Nous comptons toujours de la même façon. Il existe donc des bases fondamentales, des trames, des réseaux, des rapports, des proportions, des courants qui proviennent tous d’une même origine. Quand l’espèce humaine aura compris qu’elle ne vaut pas plus qu’un fétu de paille, elle pourra prendre et comprendre la place qu’elle occupe dans le processus de la création, de la vie et par la même retrouver l’espoir perdu et la charité dans la justice.
Comment peut-on être uniquement par l’avoir, le faire, le profit ? Le profit, aliénation primitive, sauvage, exploitation nauséabonde, ferme l’ouvert. Je possède. Je fais de l’argent. Que de la pauvreté ! La belle affaire que le profit, si c’est cela toute l’épopée que l’on propose à l’espèce humaine, produire, vendre, acheter, consommer, mourir ! Quel ennui et en plus on peut en mourir. Albert Einstein pensait que l’activité humaine était une agitation dérisoire. Les règles économiques totalement dévoyées n’ont plus aucun sens. Elles sont alibi pour une injuste domination. Les profiteurs et leurs complices par leurs actions sont devenus des criminels économiques contre l’humanité au même titre que contre la planète.
Le fils de l’homme meurt en offrande au veau d’or. Ils sont les dignes successeurs des membres du groupe de Thulé. Ils tiennent toujours d’autres hommes en esclavage. Qu’ils soient maudits ! L’humanité est en état de légitime défense.
Le philosophe Gilles Deleuze écrivait :
« l’homme est un corps couvert de machines schizophrènes, des machines à bouffer, des machines à chier, des machines à baiser …..etc. qui étouffent sa vraie nature. » « Machine à désir-plaisir il est une usine qui produit et consomme. »
L’homme a été chosifié. Dieu a été chosifié, devenu produit marketing. Ils ont été défigurés, le couple altérité - unité rompu. Tous les beaux phraseurs intellectuels se réjouissent d’avoir expulsé le religieux de nos sociétés. Ils ont raison. Il fallait que quelqu’un le fasse pour que le spirituel prenne la place. Qu’ont mis nos sociétés à la place ? Et bien, la vie terrestre a été déifiée comme étant l’immanence de la matière. Elle se suffit à elle même dans un cosmos sans issue où le divin n’a rien à y faire. Le monde donné se suffit à lui même. En mourrant nous rejoignons cette vie qui malgré tout remplace Dieu, et cette vie déifiée, sans cesse nous renvoie dans la matière pour témoigner de sa présence. Pauvre imagination sans intérêt, peu crédible ! Comment peut – on être uniquement avec l’être ? Impossible mais par une interprétation malhonnête du message, Dieu est mis à la botte des intégristes ou autres évangélistes. Ils l’ont mis au service d’un ego déchaîné dans la folie de son narcissisme. Alors quoi ? Et bien : « cherche – toi jusqu’ à ce que tu te trouves, puis quitte – toi lorsque tu te seras trouvé, car la connaissance de t’enlève pas à toi-même pour être dans la fraternité, alors il vautmieux rester ignorant. » Cela me plait bien. Les bases fondamentales sont les éléments d’un courant spirituel et comme le disait si bien Edouard Schurè :« Et ce courant ne devrait jamais totalement se perdre. Par la science des nombres et par l’art de lavolonté, la doctrine devrait présider à tous les renouvellements successifs de l’histoire. Cette doctrinepermet de comprendre l’involution de l’esprit dans la matière par la création universelle, et sa remontée vers l’unité par cette création individuelle qui s’appelle le développement de la conscience. »
L’ère de la révélation par la synthèse serait-elle venue. N ‘ est-ce pas là un aigle qui tourne dans le ciel en tenant dans ses serres un volume ouvert et qui glatit la bonne nouvelle ? Cet aigle me ramène à Jésus Christ comme on le sait tous à la signification suivante : jésus forme grecque du nom hébreu Josué pour dieu sauve et christ mot grec Kristos pour oint. L’oint du Seigneur est donc Jésus. Il l’a consacré. Les rois étaient oints, consacrés ou frottés avec des huiles dites saintes. Ils devenaient des représentants du divin. N’est ce pas là vanité et poursuite du vent, mensonge et hypocrisie, mauvaise foi et politique, exploitation de l’ignorance et des superstitions. Elle est semblable au magistère de toutes ces églises, synagogue de l’ante - christ, qui ont soit rejeté Jésus, soit emprisonné sa parole dans des sanctuaires, soit remplacé ou totalement ignoré. Il est temps de libérer sa parole pour y trouver une mystique, une pensée intérieure et secrète qui guidera les plus démunis ou comme jésus le disait dans l’Evangile de Jean (9,6-7) s’adressant à un aveugle après lui avoir appliqué de la boue sur les yeux : « Va, et lave- toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé).» car il est porteur de la lumière de la révélation, pour moi rôle messianique capital.
Règle des frères élus Art.12 (Règles dites secrètes)
« Acte de foi au Dieu créateur et à son fils qui n’est pas né, n’est pas mort, n’a pas été crucifié et n’est pas ressuscité. Haine éternelle au tyran séculier et à sa synagogue de l’ante – christ annoncé par jean. »
Il ne serait pas né par l’opération du saint esprit dans le sein de la vierge marie ? Il ne serait pas mort en rédempteur des péchés pour racheter les hommes ? Nous n’appartiendrions pas au peuple messianique,nouveau peuple de Dieu succédant à l’ancienne alliance mosaïque ?
Règles des frères consolés Art. 3
« Le temps est venu où l’on n’adorera le Père ni à Jérusalem, ni à Rome. L’Esprit est Dieu et , si vous êtes en Dieu, vous l’adorerez en Esprit et en vérité. Sachez que tout ce que Jésus a dit par le vrai Christ, est Esprit et vie en Dieu. C’est l’Esprit de Dieu qui vivifie. La chair de Jésus ne peut servir à rien. »
Quel chrétien suis-je donc ?
Adepte du christ et de sa révélation, je ne crois qu’en un seul Dieu d’amour. J’aime mon prochain comme moi - même. Le plus difficile. Mais quel prochain ? Je crois en la prière en Esprit et en Vérité, en la miséricorde et au pardon du Dieu vivant et en la résurrection, pas celle de la chair. Pourrait –il être né d’un transfert, d’une prise de possession, d’une transmigration ? J’entends le bruit des fagots. Etre spirituel accompli, guide à ne pas suivre servilement, il ne serait pas mort en sauveur, mais pour l’exemple, victime de la violence sacrificielle persécutrice des hommes. Et là se trouve satan, celui qui s’oppose et jésus nous révèle sa présence en nous. Seul le baptême d’un feu rédempteur accomplira notre naissance. On met le feu aux fagots.
« Je dois me dévouer en entier à Dieu, seul en trois personnes et m’attacher à pratiquer avec beaucoup d’honnêteté les sept œuvre de miséricorde. »
Dans l’évangile de Matthieu ( chapitre 25 verset 31-46)
Jugement des nation par le fils de l’homme
Jésus dit : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venu me voir. »
« Et le roi leur répondra : je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. »
Que nous dit-on ?
Aimer son prochain c’est aimer le fils de l’homme. Où se trouve le fils de l’homme ? Jésus est le fils de l’homme, c’est lui qui est cloué sur la croix. La matière va changer de plan.
Evangile de marie magdala :
« Car c’est à l’intérieur de vous que se trouve le fils de l’homme ; allez à lui, ceux qui le cherchent le trouve. »
Que nous dévoile encore l’Enseigneur ou jésus :
« L’attachement à la matière engendre une passion contre nature. Le trouble naît alors dans tout le
corps ; c’est pourquoi je vous dis : soyez en harmonie. Si vous êtes déréglé, inspirez – vous des
représentations de votre vraie nature. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »
Et c’est pourquoi mon prochain, le fils de l’homme n’est pas un étranger, n’a aucune couleur, ne me fait pas peur. Il est ma sœur et mon frère à la fois, aucune dualité. Je ne supporte pas l’injustice de son tourment. Visible, endormi chez beaucoup, quelques uns l’ont tué.
Evangile de Thomas
« Saint Pierre lui disait :
Que marie sorte de parmi nous ;
Par ce que les femmes ne sont pas dignes de la Vie.
Jésus répondit :
Voici que je la guiderai,
A fin de la faire homme ;
Elle deviendra, elle aussi,
Un souffle vivant semblable à vous, hommes.
Toute femme qui se fera homme ;
Entrera dans le royaume de Dieu. »
« Me donner en entier à Dieu, seul en trois personnes. »
Le père, le fils, le saint esprit ; le corps, l’âme et l’esprit ; 1 en 3 personnes ; le noir, le blanc, le rouge .
Que comprendre ? 1 = 3 ; 3 = 1 ; à 1 on compte 3 ?
Avant de développer ma pensée j’aimerai indiquer que les Templiers mirent l’accent sur plusieurs nombres : le 2, le 8, le 9, puis le 4, le 12, le 22, et de façon indirecte sur le 72, égal à 8*9.
Quand au 3, ils lui manifestèrent une importance particulière, à savoir :
Ils prononçaient trois serments : de recouvrer par les armes la terre sainte, de ne pas sortir du Temple pour entrer en un autre ordre, de n’écouter ni la médisance, ni la calomnie. Ils devaient assister à la messe 3 fois par semaine. Ils ne pouvaient manger de la viande que 3 fois par semaine, goûter de 3 mets différents, observer 3 grands jeûnes. Ils devaient adorer solennellement la croix à 3 époques de l’année, communier 3 fois par an, célébrer 3 fêtes religieuse. Les « maisons » devaient faire 3 fois l’aumône par semaine. Ils devaient repousser 3 assauts. … etc.
Par ailleurs cette trinité se retrouve dans toutes les civilisations, dans la trimurti indienne avec Brahma, Vishnou, Shiva (création- conservation-destruction), en Mésopotamie avec Sin le grand dieu lune, Shamas le soleil et Nana vénus, divinités célestes adorées également en Arabie avant l’Islam ou le père, la mère et l’enfant. Cette trinité a été également employée comme superlatif pour Hermès Trismégiste (trois fois grands pour très grand). Le christianisme fait intervenir 3 rois mages et trois croix sur le Golgotha. Pour nous franc-maçon, les trois piliers, les trois coups de maillet, les trois lumières illustrent également bien cette trinité. N’oublions pas la présence de nos deux colonnes En Grèce, un 3 fois vainqueurs aux Jeux sacrés voyait ériger une statue à sa ressemblance.
Nous nous rendons bien compte que ce 3, cette trinité composée de trois éléments est une notion fondamentale qui n’appartient à aucune croyance. Elle ne fait que la véhiculer. Et ces trois éléments font 1 ou 2. Pourquoi ?
Dans l’évangile de Thomas, jésus dit :
« Là où il y a trois Dieux, ce sont des Dieux.
Là où il y en a deux ou un,
je suis avec lui. »
Il est très important de noter à présent que ce « là où il y en a 2 ou 1, je suis avec lui » pourrait signifier que ce « lui » n’est ni le 2, ni le 1 et encore moins le 3. Qui est donc ce lui ? La réponse la plus logique est : je suis avec celui qui est à l’origine du 2 ou du 1, à l’origine commune unité qui les a créés. Il semblerait que se soit 1. Quel 1 ? Quant au 3, il représente pour moi plus une quantité permettant d’établir une différence, un décalage : 1=3 (1 en 3 personnes) de 1 à 3 il y a 2 mais puisque 3=1 logiquement 3-1 = 0 donc 2=0. Ce résultat est très significatif. Cependant qu’elle peut-être la puissance de ce je ?
Jésus nous parle – t – il des 2 dieux et 1 seul dieu ?
Oui, à la 22ème parole de l’Evangile de Thomas, jésus nous dit pour entrer dans le Royaume :
« Lorsque vous ferez le deux, Un. »
Comment peut- on faire un avec deux ? Plus exactement comment peut – on faire du deux – un ? Très simplement en élevant deux à la puissance zéro : 2° = 1. Pour le deux ? Tout aussi simplement en élevant deux à la puissance 1 : 2 puissance1 = 2.
« Là où il y en a deux ou 1 , je suis avec lui. » Cependant l’origine du 2 et du 1 n ‘ est pas établie, car eux – même étant issus d’un 2. Ce 2 serait – il ce lui ? Et ce je , jésus , ce fils de l’homme, il est avec lui . Avec lui ou en lui ? Rien n’est vraiment simple ! Un début nous a été donné:2°, 2 puissance 1. etc.
Avant toute chose écoutons Jésus : parole 29 de l’Evangile de Thomas :
« Si la chair est venue à l’existence à cause de l’esprit, c’est une merveille,
Mais si l’esprit est venu à l’existence à cause du corps,
C’est une merveille de merveille.
Mais moi je m’émerveille de ceci :
Comment cet être qui est, peut – il habiter ce néant ? »
En effet, l’esprit fait exister la chair qui devenant corps fait venir à l’existence l’esprit. Indépendamment de l’esprit Jésus parle de cet Etre qui est , qui habite le néant. Quel est ce néant ? Ne serait-ce pas celui de la parole 19 : « Heureux celui qui Est avant d’exister. » Serait-il en quête d’existence ?
Comment interpréter ce 1=3 ?
Certes : 1=3, mais malgré tout ce que l’on peut dire ou faire pour progresser du 1 vers le 3, passer par le 2 est incontournable. Ce 2, différence entre 3 et 1, comment peut – il agir sur le processus décrit 1=3 ?
A présent comptons ! 1, 2, 3, 4, 5 ou 1 fois l’unité, 2 fois l’unité, 3 fois l’unité, 4 fois l’unité, 5 fois l’unité. Nous comprenons tout de suite que 2 fois l’unité, 3 fois l’unité …etc. ne correspondent pas à 2 fois le même 1, 3 fois le même 1 … etc. Deux fois une pomme n’est pas deux fois la même pomme à moins d’un clonage, d’un jumeau, ou d’un dédoublement de la première pomme. Pourtant on ajoute 1 pour progresser et nous considérons tous dans l’absolu consciemment ou inconsciemment que ces 1 sont identiques.
D’où peut bien provenir ce 1 ?
Ce 1 n’a de sens que par ce que le zéro existe. Sans zéro, comment écrire que le 1 n’est pas présent ou qu’il ne faut pas prendre la valeur de cette position. Le 1 est donc lié au 0. Comment cela ? Tout simplement par 0°=1. Seul le zéro peut indiquer ou non une présence. Celle de qui ? Et bien la sienne car 0°= également 0 donc 0°= 0 ou/et 1 (Le binaire n’est pas loin). Ce zéro s’avère bien plus primordial qu’il n’y paraît. Ne serait-il pas ce néant dont parle jésus. Le zéro possède toutes les valeurs.
Notre monde est celui de la présence, celui du 1. Expression du divin, du zéro, du cercle, il en conserve les caractéristiques. Le 1 est à la fois 1° et 1 puissance 1 : 1° = 1 et 1 puissance 1 = 1, 1° + 1 puissance 1 = 2, dualité du 1 qui dans la puissance 0 et 1 exprime pleinement la nature de sa substance. Le 2 : présent, absent ; 0, 1 ; noir, blanc ; action, réaction ; ouvert, fermé ; sous tend un déséquilibre par l’opposition. Comment le maîtriser ? Par un élément fédérateur issu du 2 même à savoir un autre 1 : 2°=1 qui additionné à 2 puissance1 donne le 3, ferme le triangle équilatéral, établit l’unité des contradictions, donne l’équilibre, évite le rejet, mais la plus importante conserve et assure toute la force de la dualité dans son action : 1=3.
Comme l’écrivait Louis Gross dans Formes et nombres sacrés : « Le trois en manifestant le un à travers le Deux met en place tous les éléments pour que notre monde existe : matière, espace, temps. »
Le 2 : père ou mère des nombres entiers leur confère la dualité en les rendant pairs ou impairs (1+2=3+2=5+2=7+2=9 ; 2+2=4+2=6+2=8…etc. ) . Que constatons-nous ? La complémentarité est également une caractéristique de la dualité à la façon des nombres pairs et impairs qui constituent l’ensemble des nombres entiers. Que pouvons- nous en déduire ? Il n’existe aucune dichotomie entre le spirituel et le matériel, si non, étant d’essence différente aucune interaction ne serait possible et nous avons vu que ce 2 représente plus l’unification de deux expressions de la même essence que l’origine, que deux principes absolument opposés dans leur action n’en déplaise aux dualistes absolutistes ou mitigés. En fait, notre condition humaine s’avère être le plus naturel de nos adversaires. La matière ne connaît pas la morale, les tabous, la compassion. Elle n’est que ce qu’elle doit être, ni plus ni moins. Il nous appartient de l’étudier, de la connaître, de la maîtriser pour s’en dégager par la fusion, autre forme de complémentarité. L’amour de son prochain est le moyen le plus efficace pour contrecarrer l’action structurelle psychologique de cette conscience allant de pair avec le déploiement conjoncturel d’un déterminisme aléatoire de la matière. Le psychologique est étroitement lié à la matière. Il en est un reflet. De cette condition humaine, nous devons construire un comportement humain ouvert en direction de l’humanité, de tous les fils de l’homme.
« Pour connaître le Divin nous devons toujours connaître les deux éléments de son état ».
Et le 4 ? Il est le carré qui donne la forme, toutes les formes. Il est quadrature du cercle.
Pour en conclure avec la Trinité 1=3, je vais juste compter en établissant une double énumération puis que 1=3.
1=3, 2=4, 3=5, 4=6, 5=7, 6=8, 7=9, 8=10. Je m’arrêterai là ; pourquoi ? Par ce que l’on vient de nous donner la table de conversion binaire- octal (1000 binaire = 8 décimal car la position du 1 dans le nombre binaire vaut 8 en décimal = 10 octal dont le seul zéro représente également une contraction des 3 zéro du 1000 binaire, méthode actuelle). Avec 3 bits on représente une valeur comprise entre 0 et 7.
C’est la base 8 (octal). L’octet est une unité composée de 8 bits. Je n’irai pas plus loin, mais cela fonctionne parfaitement, mais autrement.
Maintenant juste pour le plaisir : en mode octal classique le 8 et le 9 ne figurent pas dans l’énumération; avec le mode trinitaire si.
Comme 3=1 je peux calculer 3*3=9 équivalent à 1*1=1, 9 = 1. Logiquement 8=0.
Vérifions : divisons 9/3 = 3, divisons l’équivalent binaire : 1001/11 = 91 (ce 9 vaut 1 car 11 en binaire = 3 décimal et 91*11 = 1001). Encore mieux : 91*91 = 8281, équivalent décimal : 3*3=9. Comme 8 = 0 nous avons 0201 qui est égal à 101 + 100 en binaire = 1001 = 9 en décimal. Nous venons de découvrir une nouvelle façon de compter. On peut compter de cette façon : 3*3=9 ou 11*11 en binaire = 121=111 + 10 = 1001 = 9 ou 9*9 = 81 = 1*1 = 1 comme 8=0 le résultat est 01.
Qu’est ce que cela donne avec le théorème de notre ami Pythagore ?
1 au carré + 1 au carré = 2, 3 au carré + 3 au carré = 18 mais 8 =0 donc = 10 mais 10 en binaire =2 en décimal. Que constatons- nous ? Nous retournons à l’interprétation binaire - décimale classique après une conversion octale. Nous touchons là une forme de transcendance, une superposition du même binaire que l’on ne voit pas dans son action.
Nous ne comptons qu’avec des 0 et des 1. Ils sont justes différenciés à l’infini. Autrement comment pourrions – nous les identifier, les grouper dans des valeurs particulières et globales simplifiées pour l’esprit humain, en fait les dénombrer et calculer ? Qu’est- ce qu’il est plus facile d’écrire : 128 ou 1 suivi de 7 zéro= 10 000 000 ? Ce 1 indique une position qui vaut 2 puissance7 = 128 pourtant au total on compte 8 chiffres. Que penser alors du 8*9=72 ? « Je suis l’alpha 1 et l’oméga 800 » Je suis 1 et 000 soit 1000 = 8 en décimal ou 10 en octal ou 8 ou 2 décimal, le 0 divin qui donne le 0° = 0 et 1.
Avant de poursuivre j’aimerai rappeler ce qu’étaient les principes pythagoriciens de l’analogie et de la symétrie.
« L’analogie se rapporte à l’usage des proportions et à l’équivalence des rapports qui engendrent des formes semblables récurrentes. La symétrie est prise dans le sens de commensurabilité entre le tout et les parties. » Enseignement mis en lumière dans le « De architectura » de Vitruve (85 avant J.C – 26 après J.C)
« Par son incarnation il unit le ciel à la terre et inscrivit le carré dans le cercle. Par la rédemption il exprime la puissance divine et brise le carré. »
Impossible à cause de la transcendance de Pi, la quadrature du cercle n’a pas de résolution. En quadrature signifie par ailleurs être de même surface.
De quoi s’agit – il ?
Construire au moyen de la règle et du compas le côté d’un carré dont la surface serait égale à celle d’un cercle donné.
La surface d’un cercle imposée devra être égale à celle d’un carré que l’on construira après avoir calculé son côté. On nous parle, on le constate que de surface et non de mesure de longueur, de périmètre. Ce qui revient à écrire Pi* R au carré (surface du cercle) = Côté au carré (surface du carré).
La surface du carré ne peut être égale qu’à celle du cercle, que le carré dans sa forme est l’expression de la surface du cercle, que la surface du carré n’est qu’une partie visible de la surface du cercle dans son expression figée. Nous devons raisonner en surface, en rapport de surface et non en mesure, en rapport de mesure de longueur.
Pi*r au carré= C au carré que multiplie 1 paramètre que j’ai appelé vitesse de recouvrement virtuel. En raisonnant logiquement, un carré de même surface qu’un cercle ne coïncidera jamais avec lui du fait même de leurs formes différentes. Seul un carré en mouvement dans le cercle « est brisé par la puissance divine » pour disparaître et épouser la surface et la forme du cercle. De lui naît notre perception, mélange de réalité par le carré et de virtualité par la vitesse de rotation du carré dans le cercle. Nouvelle dualité que réalité + virtualité avec cependant l’accès à un troisième état. Le trinitaire est une maîtrise de la dualité. Il est création, élévation qui doit se fondre par le quaternaire dans le cercle.
Procédons à quelques calculs.
Pi * r2 = C2 * V (mon paramètre) pour que l’égalité soit équilibrée. Cela implique que V = surface du cercle / surface du carré. Pour obtenir mes résultats, j’ai construit un carré dont je connaissais la longueur du côté. Je l’ai inscrit dans le cercle correspondant avec pour rayon la moitié de la diagonale du carré. J’ai pu ainsi calculer les surfaces du cercle et du carré.
Le résultat obtenu a été : 1,5708 soit Pi/2 et comme pour Pi = 3,1416 indépendant des longueurs périmètre, diamètre, Pi/2 est également indépendant des grandeurs surface cercle, surface carré par ce que se sont des rapports.
Quel est le rapport qui lie Pi (rapport de longueur) et Pi/2 (rapport de surface) ? Il est de Pi/Pi/2 = 2, encore et toujours 2 ou son inverse ½.
La surface du carré multiplié par Pi/2 donne la surface du cercle qui l’inscrit. Pour moi la formule de la quadrature du cercle est Pi* r2 = C2*Pi/2 d’où découle après simplification 2 R2 = C2 ou R2 = C2/2.
Il est quand même bon de noter que la surface d’un cercle est obtenue en multipliant la surface d’un carré par Pi. = Pi*R2. Il en va de même pour C2*Pi/2.
Avec la surface d’un cercle donné il m’est très facile de calculer le côté d’un carré dont la surface en mouvement serait celle du cercle : C2*Pi/2. Pour ceux qui aimeraient calculer : le coefficient de Pi dans C2*Pi/2 est égal à ½ et ½ est le carré de racine de 2/2 qui est le rayon (½ diagonale du carré) d’un cercle inscrivant 1 carré de côté 1. En effet selon Pythagore : 1 au carré + 1 au carré = 2 l’hypoténuse au carré. Le rayon du cercle est racine de 2/2, la moitié de l’hypoténuse. Tout se vérifie.
Est-ce possible avec un triangle équilatéral ? Effectivement, je vous passerai les calculs, le résultat est :
Pi*R2 = B2 (base du triangle au carré) * Pi/3. Le coefficient est 1/3 carré de racine de 3/3.
Quel rapport existe – t – il entre Pi/2 et Pi/3 ? Il est de 1,5 ou 3/2. Multipliez la surface du cercle inscrivant un triangle équilatéral par exemple de côté 1 par 1,5 et vous obtiendrez la surface du cercle inscrivant un carré de côté 1. L’inverse de 3/2 donne 0,6666666. Cela me fait un peu peur.
Pour conclure, je dirai que le carré (matière) sous l’impulsion de Pi/2 (puissance divine) tourne dans le cercle ( spiritualité). Apparaît alors une virtualité qui en complémentarité avec le carré qui s’efface couvre la surface du cercle pour dimension intermédiaire s’identifier à lui et après fusion le rejoindre.
Evangile de Marie Magdala
Que lui a dit l’Enseigneur :
« Je suis sortie du monde grâce à un autre monde,
une représentation s’est effacée
grâce à une représentation plus haute.
Désormais je vais vers le repos
Où le temps se repose dans l’Eternité du temps.
Je vais au Silence. »
Gloire à Son Nom.