Sans ordre
La Stricte Observance nous parle de l’Etre du Livre de la Parole, création réalisée selon la volonté d’Adonaï, de l’Ange de l’Eternel. Elle s’adresse à ceux qui sont en esprit et vérité et qui ne cherchent pas à humaniser systématiquement l’enseignement porté. D’autres veulent le remplacer par l’être réalisé selon la volonté humaine. Il sera exterminé, dévoué par interdit.
L’émanation de Dieu est faite homme pour devenir fils de l’homme et non l’homme s’est fait dieu pour devenir fils de la lumière, abomination de la désolation, le seul crime contre l’Esprit qui ne sera jamais pardonné.
Les derniers enfants d’Israël, descendants de Jacob forment le peuple de Celui qui est, qu’Il a créé en esprit et vérité, qui tire sa force et sa foi du Livre de la Parole unifié, Son dernier Temple au milieu des hommes, création que son Envoyé Suprême, Jésus, est venu accomplir en libérant en conscience Son peuple par le chemin de vérité.
Le christianisme est judaïcité transcendante
Le christianisme se comprend par l’étude de la Torah sur laquelle repose l’enseignement de Jésus. Il est venu pour accomplir l’Ecriture en nous annonçant la Bonne Nouvelle qu’Elle porte par la Parole d’Amour.
La structure des rituels des 3 premiers grades s’appuie sur l’Ancien Testament et le 4ème (le Guide) sur le Nouveau Testament.
« L’Ancien testament concerne le peuple de Celui qui est que Celui qui est a fait sortir d’Egypte pour le conduire en terre promise dans le respect d’une loi donnée qui devait le préparer à y entrer. Qu’est l’Egypte ? Qu’est la terre promise ? Qui est le peuple de Celui qui est ? Les hommes n’en sont-ils que sa maison ? Que manque-t-il ? Un Guide ?
Le Guide est donné par Celui qui est. Il est venu pour accomplir, faire franchir la porte. L’émanation qui a transmigré doit se transformer et la matière anéantie au moment de son retour en Esprit.
Christ, Lumière du monde, présent en Genèse se dévoile en Apocalypse. » Le Livre
Interprétons en nous appuyant sur les Ecritures, le Livre de la Parole, Parole de Vérité.
La création se déroule à partir d’un monde divin préexistant.
Dieu ne se contient pas lui – même. Il Est Transcendant. Il Est Un,
Entité puissante. Il Est Notre Seigneur, Notre Maître.
Il est Immanent de par son action spirituelle qui s’exerce à l’intérieur d’un être physique hébergeant le Voyageur.
Genèse « 1:27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. »
Qui est ce Il, sinon Celui qui est.
Je suis. Dieu
Je suis je suis.
Je suis Celui qui Je suis, Je suis Celui qui Est.
Celui qui Est.
Il Est. Celui qui est
Celui qui est, origine consubstantielle de Son émanation par la Parole et de toutes celles issues de Lui, notre Seigneur et Maître, est l’Unique, le Seul qui de toute éternité donne la Vie selon sa Volonté à ses enfants, à ses témoins. Sa Gloire immense n’a d’égale que Sa Puissance, que sa Science et sa Présence qui illuminent et dominent sa Création.
Jésus de l’histoire porte en lui Jésus des Ecritures. Il est impie de les dissocier et vouloir humainement le reconstruire.
Beaucoup insulte Christ, le haïsse, s’acoquine avec l’antéchrist, voudrait encore une fois le clouer sur une croix au nom de la recherche d’une soi-disant vraie lumière dégagée de tout obscurantisme. De tout temps le porteur de vérité a été assassiné. Ce qui ne sera pas cette fois.
La philosophie grecque a totalement pollué le judaïsme et le christianisme en faisant que l’homme céleste soit né du terrestre, soit un prolongement existentiel du terrestre et bien entendu selon la volonté des hommes. Le christianisme n’est pas une philosophie.
L’homme terrestre ne ressuscite pas. Il n’est nullement question d’une double nature quelle qu’elle soit.
Un chrétien peut-il dire : « qu’il n’y a pas de religions supérieures à la Vérité » ? exception faite pour celle qui la porte, que toute chose, vivante ou pas, est « imprégnée » par la conscience, une émanation du principe universel, véritable nuage évanescent doté de propriétés physico – chimique appelé dieu, grand architecte de l’univers, évolution ou logos qui se dilue dans la matière et que tout dans l’univers est énergie et conscience ? Je préfère Jésus : « Mais moi je m’émerveille de ceci : Comment cet Être qui Est, Peut-il habiter ce néant. » et Jean : « Au commencement il y a le Verbe. Le Verbe est auprès de Dieu. Et le Verbe est Dieu ». Dieu est, lucide et puissant. Le monothéisme n’est pas une invention égyptienne soi-disant à l’origine des religions du Livre.
La Vie est sa création pensée, qu’il a faite. Suis-je hindouiste, bouddhiste ? Moi, je suis Chrétien, je crois en Dieu. Je ne porte aucun jugement. Je ne veux convertir personne. Qui suis-je pour dire que tel chemin est supérieur à un autre. Je vous montre juste ce que j’essaye d’être, un chrétien. Christ me montre le chemin à suivre. Je désire l’emprunter. Je crois en Christ. Il est la Vérité. 1er Epitre de Jean : « 2 :22 Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antichrist, qui nie le Père et le Fils.2 :23 Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. » Je ne remplace pas Dieu par l’homme. Je n’habite pas Sodome. Encore une incompréhension : les habitants de Sodome ont choisi de porter leur amour sur l’homme au sens général du terme plutôt que sur Dieu. Il n’y a rien de sexuel dans tout cela. Je préfère renier Dieu que l’homme. Dans ce cas on devient un habitant de la ville de Sodome qui je le rappelle a été rayée de la carte.
Dans l’explication du tapis de loge d’un rituel, le 1er Surveillant dit :
« Cette pierre était et est une partie importante d’un bâtiment superbe ; oui elle est le bâtiment même lorsque toutes ses qualités intérieures ont été découvertes. »
« Sans ordre, sans règles, il n’y a ni grandeur, ni beauté dans un monument. »
Le 1er Surveillant poursuit :
« En ne respectant pas nos devoirs, nous ne ferions que nuire à cette belle œuvre, et nous ne pourrions la conserver et l’édifier à nouveau vers le ciel, lui faire retrouver son éclat initial et la conserver avec cérémonie. »
On nous parle de 7 marches à gravir qui sont les 7 vertus ou qualités de perfection.
Obéissance – silence – constance – fraternité – sens des responsabilités – grandeur d’âme – sérénité face à la mort.
Nous devons emprunter le chemin qui mène à la perfection, qui mène à la pierre polie, celle qui est à l’image de Dieu, celle qu’Il nous donnera selon Sa volonté. Nous devons travailler et travailler encore.
Ezéchiel
« 18:4 Voici, toutes les âmes sont à moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. »
« 18:21 Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas.
18:22 Toutes les transgressions qu'il a commises seront oubliées; il vivra, à cause de la justice qu'il a pratiquée.
18:23 Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l'Eternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive?
La justice se pratique. Il s’agit de séparer le pur de l’impur, le profane du sacré.
Alors que :
« 18:24 Si le juste se détourne de sa justice et commet l'iniquité, s'il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il? Toute sa justice sera oubliée, parce qu'il s'est livré à l'iniquité et au péché; à cause de cela, il mourra »
Le méchant et le juste sont-ils les mêmes, à l’origine ?
Nous parlons de la pierre brute, de l’âme peut-être mortelle qui apparait au grade de compagnon et nous approchons d’un pas de plus vers l’entrée du Temple pour accéder au lieu saint du temple caché que le silence protège. Nous ne sommes pas dans le Temple puisqu’à la réception d’un compagnon, il lui est dit que l’entrée du Temple se trouve 7 marches plus haut que le pavé mosaïque. Marches qui ne sont pas représentées sur le tapis de loge. Ce sont les 7 marches de la vertu qui nous conduisent à la perfection, à la pierre polie peut-être immortelle puisque nous « voulons être parfait. » Pour se faire : Nous devons changer de conduite pour vivre.
Les portes du sanctuaire sont encore fermées.
Est-ce vraiment nous qui allons édifier ce monument, lui rendre son éclat initial et l’édifier à nouveau vers le ciel. De quoi parle t- on ? D’une nouvelle tour de Babel ? J’espère que non, car elle sera à nouveau détruite. Dans ce cas, les portes du Temple resteront fermées. Parlons- nous d’une restauration suivie d’une réintégration ? Allons- nous construire notre propre esprit à notre image ? J’espère que non, car il sera détruit. Sommes nous délivré ou sommes nous sauvé ? La réponse à cette question est capitale. Existe-t-il deux traditions ? La naturelle, celle qui repose uniquement sur l’homme et l’autre surnaturelle, celle qui repose sur l’Esprit que Celui qui est nous donne ? Laquelle est originelle ? La judéo-chrétienne ou une autre, l’orientale comme certains l’affirment d’une façon péremptoire? Le sens étymologique de tradition est : Ce qui est donné par transfert. N’est ce pas la lumière porteuse de la Parole de l’Eternel.
C’est dans le Temple qu’apparait la Lumière, porteuse de la Parole de l’Eternel.
Par Schibboleth le compagnon quitte l’esclavage de la terre d’Egypte pour se rendre en direction de la terre promise après avoir traversé le Jourdain, une fois purifié.
" Sans ordre, sans règles, il n’y a ni grandeur, ni beauté dans un monument. »
Existe-t-il un Ordre caché, un Ordre Sublime, secret, primitif et fondamental ? Est-ce celui de la Tradition première (connaissance universelle d’origine non- humaine révélée) dont procéderait maçonnerie et « templarisme » ?
L’Ordre du Temple est-il dépositaire des connaissances maçonniques ou la maçonnerie a –t- elle été propagée par le Temple qui ne l’a pas instituée ? Ou est ce encore autre chose ?
« Sommes- nous entre l’initiation symbolique et l’initiation parfaite pour aider à remonter à l’Ordre primitif ceux que la divine miséricorde y appelle ».
La pierre brute est le 1er état de l’Ordre. Du ciel il pleut sur la pierre qui se trouve dans la terre.
La pierre devient le bâtiment « lorsque toutes ses qualités intérieures ont été découvertes. » mais découvertes par qui ? S’agit-il du sens découvrir de trouver ou celui d’ôter le voile qui couvrait ?
Mais avant d’être le bâtiment elle a été brisée par la méchanceté et la violence des hommes. Des outils ont été posés : un marteau – une équerre et un ciseau.
Attention. Ne faisons pas de notre pierre un objet manufacturé par notre démarche ou conception intellectuelle.
La règle de justice permet à ceux qui ont appris à marcher à l’équerre de vérité de se diriger dans l’harmonie vers la porte encore fermée du Temple.
« Les deux colonnes que nous trouvons à l’entrée du Temple vous montrent l’exactitude et la régularité de notre bâtiment. »
Ces deux colonnes qui ne soutiennent rien en quoi nous montrent elles l’exactitude et la régularité de notre bâtiment ? Ce sont ces deux colonnes qui nous ouvrent la porte du Temple. Elles nous donnent l’accès à la propriété de la Ville (Ezéchiel), à la Ville de l’Eternel proprement dite. Elles nous donnent la lumière.
Le Temple n’est pas détruit. L’accès nous est interdit.
C’est dans le Temple qu’apparait la Lumière, porteuse de la Parole de l’Eternel.
Nous parlons d’une recherche de lumière et de splendeur car la lumière est l’essence des choses. Il s’agit peut – être d’une esthétique allégorique. Le monde visible est le reflet du monde invisible. Cette esthétique, je dirai, est métaphysique. Elle considère tout en fonction de l’Etre, de l’Eternel sans aucune allusion à l’émotion que peut procurer une œuvre d’art.
Rappelons que les hommes du moyen âge étaient essentiellement religieux du fait de la durée très courte de leur vie terrestre. En dehors de leurs nombreuses superstitions et compte tenu d’une éducation limitée à quelques uns ils se trouvaient en permanence en lien étroit avec le spirituel porté par les Ecritures et une tradition ésotérique. Je pense que nous devons considérer cet aspect si nous désirons comprendre nos rituels.
Ne nous parle – t – on pas de l’art et de la beauté ?
En l’occurrence l’art obéit à une pensée théologique qui s’inspire des théories esthétiques des experts du moment. L’art ne doit pas être adoré car il n’a pas de valeur religieuse mais il ne doit pas être détruit car il possède une valeur propre. La beauté se retrouve dans les belles proportions, la pureté des lignes et la signification spirituelle. La beauté réside dans l’harmonie, dans le mouvement. C’est l’esthétique des idées et des nombres qui est partout présente. Le monde est contemplé comme une œuvre d’art mais réalisé suivant un système géométrique ou musical. Dieu beauté suprême, dirige toutes les choses suivant l’idéal éternel. La splendeur ou grandeur et la proportionnalité sont déduites d’un principe unique : la lumière, dont la diffusion obéit à des proportions fondamentales. Dans ce cas, comme le pense Robert Grosseteste, évêque de Lincoln (1175-1253) l’esthétique est donc mécano-géométrique et musicale. Dieu est la lumière spirituelle de l’univers et la lumière matérielle est son reflet dans le monde visible. La beauté crée, rayonne à la ressemblance de la beauté infinie. L’art devient une science.
Sans Beauté pas de monument. Notre âme reste mortelle.
Vous remarquerez que nous ne faisons qu’évoquer la lumière porteuse de la Parole que nous considérons toujours comme perdue. Certes, elle est perdue. Mais nous avons toujours la possibilité de la recevoir si nous avons changé de conduite.
Gloire à Son Nom
« Il existe une centaine d'acides aminés, mais seuls 22 sont codés par le génome des organismes vivants. Chaque acide aminé confère à la protéine des propriétés chimiques spécifiques, et l'ordre d'assemblage lui donne une fonction bien précise. Pourquoi? Personne ne peut dire pourquoi.
N’est-elle pas là, la Science avec un S majuscule?» source inconnue Supérieure
En finalité qu’est ce qui est issu de l’origine ou de «YHVH», Essence-divine en tant qu’Elle se révèle comme Personne Suprême?
C’est la Vie. Et cette vie s’est personnifiée dans la 1èrecréation comme dans la deuxième. Cependant, la Personne Suprême, notre Seigneur, notre Maître et Ses intelligences supérieures d’essence différente à la nôtre, s’ Ils le désirent, ont la mainmise totale sur notre dimension.
Nous sommes dans l’ère du « transhumanisme », ère qui veut augmenter l’homme, créer une espèce supérieure par une technologie invasive, faire de l’homme un « sans nom haineux », le couper de la connexion de Vie. Monde totalitaire sans âme, voilà ce que construit l’homme. Celui qui est ne le permettra pas. Il sera dévoué par interdit.
La foi a quitté le cœur des hommes. L’harmonie est rompue. L’élévation est rendue impossible.
Son passage dans la création ne laissera aucun souvenir, si ce n’est que l’on dira de lui qu’à une époque, on ne sait plus laquelle, il existait une planète, on ne sait plus où elle se trouve, qui n’était que méchanceté et violence. Et on pensera, oublions vite ce funeste épisode qui avait vu rejeter la Vie au profit de la mort, résultat d’un orgueil sans commune mesure.