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Des nombres
2 avril 2020

Tapis S.O.

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Ce travail effectué sur le tapis de loge ou tableau de loge comme il est appelé parfois s’oriente plus vers une approche générale et globale de cet outil majeur en franc-maçonnerie accompagné de retours importants sur celui de l’apprenti au Rite de Stricte Observance.

Nous pouvons définir d’une façon générale le tapis de loge comme étant le support de l’ensemble des symboles maçonniques, qui peuvent être un objet, une image, un mot écrit, un son ou une marque particulière. Ils représentent autre chose par association, ressemblance ou convention. Personnellement je préfère l’interprétation pythagoricienne pour qui le mot « symbole » désigne une parole, un enseignement secret, avec son double visage : une expression énigmatique et un sens profond.

Les symboles maçonniques permettent donc  de ce fait au franc-maçon de se plonger par le regard dans l’interprétation au moyen du symbolisme qui est la capacité d'une chose à désigner, signifier, révéler, Une symbolique est un système de symboles avec ses signifiants et ses signifiés.  

Chaque grade serait donc représenté par un tapis spécifique.

Toute fois pour ce qui concerne le Rite de Stricte Observance, nous parlons également de hiéroglyphes, terme qui tout naturellement fait référence à l’écriture hiéroglyphique égyptienne figurative. En effet, les caractères qui la composent représentent  des objets divers,  naturels ou produits par l'homme. Les hiéroglyphes gravés sont principalement figuratifs : ils représentent des éléments réels ou imaginaires.

Jean-François Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes définit le système hiéroglyphique comme suit :

« C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot. »

En effet, un même caractère peut, selon le contexte, être interprété de diverses manières : comme phonogramme (lecture phonétique), comme idéogramme qui est un symbole graphique représentant un mot ou une idée ou comme déterminatif (lecture qui donne du sens).

Il faut les différencier des pictogrammes qui représentent une chose concrète par un dessin et des phonogrammes qui représentent un son.

Peut-on peut dire qu’à chaque grade nous ne trouvions pas systématiquement un tapis de loge différent du précédent ? Pourquoi pas, après tout ?

Evacuons d’ors et déjà la proposition qui est de vouloir soi disant « moderniser » le tapis de loge par l’apport de modifications structurelles ou figuratives. Le faire, c’est sans aucun doute trahir l’esprit même du Tapis de Loge. C’est altérer la composition du message ou de l’enseignement transmis. La langue des symboles est universelle, le support arithmétique encore plus. Seule l’interprétation ou la compréhension du message ou de l’enseignement transmis s’adapte à un moment ou à une époque donnée du fait de l’évolution des connaissances humaines. Refuser l’évolution de l’interprétation, toujours regarder derrière soi est une impasse.

Je prendrai comme exemple négatif de modification le fait de vouloir et d’avoir transformé par le calcul en multipliant par une unité approximative l’ensemble des nombres contenus dans l’Ancien et le Nouveau Testament dans le but de matérialiser une représentation à notre échelle, à notre dimension, en fait l’humaniser. Grossière erreur, ces nombres sans unité sont cohérents entre eux de Genèse jusqu’à Apocalypse. Ils décrivent un processus ou un enseignement relatif à l’Esprit. Elle existe cette nouvelle bible. On peut dire qu’avec elle, une grande partie de la Parole est perdue et que cette bible n’a rien à faire sur le plateau d’un Maître de Loge comme il est d’usage au Rite de la Stricte Observance.   

Faisons un peu d’histoire maçonnique à « l’emporte pièce ».

Elle nous apprend que deux périodes ont existé, à savoir une maçonnerie opérative ou de métiers qui a laissé sa place à une maçonnerie spéculative. La maçonnerie opérative construit le temple de pierre alors que la spéculative construit le temple intérieur. On assisterait donc  à un passage de la main de maçon à celui du mot de maçon. Il s’agit là d’une proposition personnelle.

Ne doit- on pas malgré tout construire le temple de pierre avant le temple intérieur ?

Le temple intérieur n’a-t-il pas besoin d’une assise solide qui puisse le contenir ?

Il est à noter également que l’origine sociale de ses membres était sensiblement différente. 

Lorsque la guerre de 100 ans débuta en Angleterre (1337), le besoin de soldats et d’argent fit fermer des chantiers gothiques coûteux. Un syndicat fut créé. Il avait pour but de fournir du travail aux maçons non partis à la guerre qui se trouvaient au chômage. (1336 : Règlements pour les maçons de Londres.)  Cette société, composée uniquement de compagnons et de maîtres ne recevait en son sein que des apprentis. La réception d’un apprenti se faisait au cours d’un rite : le Rite des Anciens Devoirs. Il était lu au récipiendaire un livre consignant l’histoire légendaire du métier, un éloge des sept arts libéraux et les diverses règles morales à respecter dans le métier et dans la vie de citoyen. Il demeura en vigueur jusqu’en 1729. La spiritualité développée préconisée se voulait une synthèse entre la République de Platon          (élévation morale) et la règle monastique de Saint Benoit. Ce rite  d’essence catholique est devenu par l’histoire anglican.

En 1637, en Ecosse, apparait un nouveau Rite dit du Mot de Maçon. Il préconise une spiritualité biblique basée sur une théologie calviniste allégorisée par le temple de Salomon. Elle consiste à interpréter symboliquement les éléments du temple de Salomon à la double lumière des divers monuments d’architecture décrits dans la Bible et de leurs sources égyptienne et mésopotamiennes pour déboucher à long terme sur les notions d’Esprit et d’Etre ou « YHVH ». En 1730 par le biais de la légende d’Hiram, elle demandait à ce que soit personnellement réassumé la Passion de Jésus de Nazareth pour accéder à la portée ontologique ou connaissance de l’Etre en tant qu’Etre, de l’Etre en soi, de cette passion douloureuse. N’est ce pas un beau rituel ?

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Ne peut-on pas envisager une origine encore plus lointaine qui remonterait jusqu’à l’école pythagoricienne de Crotone ? Ecole qui aurait jeté les bases sérieuses structurelles et documentaires  de toute démarche initiatique.

Pourquoi dis-je cela ?

Tout simplement par ce que Pythagore (« celui qui a été annoncé par la Pythie ») a été le premier à avoir associé les nombres et la musique. Il avait la clé pour interpréter les nombres dans la Torah qui avait  été finalisée dans sa forme et dans son contenu par Esdras à l’époque de la sortie de Babylone du peuple hébreu  On peut écrire que Pythagore (-532 avant J.C création école de Crotone) et Esdras (retour d’exil à Jérusalem -458 avant J.C) étaient contemporains ou de la même époque.

Au même moment, nous avions la Torah et la clé :

 

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Nous constatons que les mesures bibliques correspondent à des octaves des notes de l’ordre des dièses à savoir 1, 3, 9 et 27 avec leurs correspondances en qualité signal en décibels couplées au développement des puissances de 2.

Par ailleurs, la  divine tétraktys signifie «  à quatre rayons », au quadruple éclat rayonnant. Il s’agit d’une lumière rayonnante associée au nombre 4, (le nombre 4 (Tétra) et la lumière rayonnante (Actys)). Il s’agit pour moi d’une allusion directe à Genèse ; la lumière qui se répand dans les 4 parties du monde : le fleuve qui se divise en 4 bras. Le lien entre Pythagore et l’ésotérisme judéo-chrétien nous est donné.

Intéressons-nous à présent à la divine tétraktys proprement dite.

Il s’agit d’un quadruple « éclat rayonnant ». Il s’agit d’une valeur numérique. Nous devons calculer la valeur numérique d’un « éclat rayonnant » et la multiplier par 4 pour obtenir le résultat.

Comment calculer la valeur numérique de « l’éclat rayonnant » ?

Par la tétraktys, soit : 1-2-3-4 (10).

L’indication nous a été donnée quant à l’utilisation du nombre 4. Il est associé à la valeur de « l’éclat rayonnant » par la multiplication.

Le nombre 10 est une base, soit la base 10.

Comment calculer tout simplement en suivant l’enseignement de Pythagore ?

Rappel

Le 3 - la triade : la loi du ternaire est pour les pythagoriciens la véritable clef de vie.

Nombre par excellence, premier impair qui réuni les propriétés des deux premiers chiffres 1 et 2.

Le 4 - le quaternaire : nombre parfait, racine des autres, nombre ineffable de Dieu.

Par le 4 nous pouvons calculer (résultat petit calcul logarithme multiplié par 10)  le 6 des 6 jours Genèse.

log10(2) = 0 ,3

qualité signal de 1 bit = log10(4)= log10(22)=2*log10(2) = 2*0,3 = 0,6 B  

pour transformer des bels en décibel il suffit de multiplier par 10  le nombre des bels. 

10*2log10(2) = 20*log10(2) décibels = 20*03 = 6 décibels.

1 + 2 donne 3 associé à 4 donne 3*4 = 12 = valeur d’un « éclat rayonnant »            

La divine tétraktys est donc égale à :

12*4 = 48            

Quand est –il  des 6 jours de Genèse ?

1Jour vaut 1000 ans

1jour vaut 10001 jour vaut 1an1 jour vaut 1000 ans

Les nombres répondent dans la Bible à la formule :

 10n /   5n   = 2n         -         10n = 5n*2n

1jour = 1000 pour Dieu ou 1 = 10*10*10, après conversion 10/5*10/5*10/5 = 2*2*2 = 8 ou l’expression binaire de 8.

1 jour = 8                    

6 jours : 6*8 = 48  

« 1:3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.1:4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. »

« 2:10 Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras »

48/4 = 12

12 est la lumière. « Je suis l’alpha et l’oméga »  Je suis « l’onde lumineuse alpha ».

Jésus, l’Envoyé Suprême est annoncé.

Seraient-ils issus de l’école de Crotone pour ce qui concerne la démarche  initiatique qui s’appuierait sur la connaissance portée par l’ésotérisme judéo – chrétien ?

Rien n’indique par ailleurs que pendant la période opérative des tapis de loge aient été utilisés  dans les ateliers de travail qu’étaient les loges de chantier, loges qui étaient adjacentes à la chambre du trait sur le sol de laquelle on traçait les épures et les gabarits. Il en était de même pour les loges en Ecosse. En fait certains historiens affirment à travers de nombreux documents retrouvés que les tapis de loge n’apparaissent avec certitude  que vers la fin des années 1730 et le début des années 1740. A l’origine les loges se réunissaient dans des locaux temporaires, souvent des auberges, sur le sol de laquelle on traçait directement à la craie ou au charbon le tapis qui était effacé par la suite. Vers les années 1740, par commodité et par soucis d’exactitude dans la composition graphique et symbolique, les tapis furent réalisés sur des supports de bois et de toile que l’on disposait sur le sol durant les travaux.

Bien entendu des maçons s’opposèrent à cette façon de faire, considérant que seul le tracé réalisé à chaque tenue permettait d’ouvrir vraiment la loge, donnant ainsi à l’acte manuel un caractère sacré presque magique rejoignant ainsi l’ouverture des travaux  à prétention opérative par le biais d’une référence à une pratique «  compagnonnique »  de « l’art du trait ».

De même ne pourrait-on pas envisager qu’en traçant à chaque tenue  le tapis de loge  à l’effigie du temple de Salomon ces maçons reproduisent symboliquement la construction du temple portatif des hébreux à chacune de leur halte ? Le rite du Mot de Maçon n’est pas si loin que cela.

Revenons au tapis de log de Stricte Observance.

Ce tracé symbolique dans la plupart des rites est placé au centre de la loge et change généralement de composition selon le grade auquel la loge travaille.

Pour ce qui concerne les maçons de Stricte Observance, le tapis de loge au 1er grade  a la forme d’un rectangle ou d’un carré long symboliquement de même dimension que celle de la loge mentionnée dans le catéchisme de l’apprenti, ce qui leur fait dire que le tapis de loge c’est la loge.

Trois Grandes Lumières, l’une au sud-ouest, la deuxième au nord-ouest et la troisième au nord-est touchent le tapis. En fait l’éclairent.

Dans le catéchisme de l’apprenti Trois Grandes Lumières éclairent la loge, à savoir le soleil, la lune et les étoiles.

Quand est-il alors des Trois Grandes Lumières situées autour du tapis de loge ?

Le tapis de loge est à l’effigie du temple de Salomon comme l’affirme l’orateur lors de la réception d’un apprenti.

Il est orienté de l’orient (est) à l’occident (ouest) et du midi (sud)  au septentrion (nord). Cette orientation se fait par rapport au Maître de Loge qui devrait entrer en loge par l’orient, imitant ainsi le lever du soleil. L’entrée du temple, selon le tapis de loge, se fait par l’occident.

Cela a l’air bien compliqué.

Essayons nous à une interprétation.

Le Maître de Loge est comparé au soleil qui éclaire les surveillants eux même comparés à la lune. Les surveillants éclairent les frères et sœurs encore restés dans la nuit qui deviendront des étoiles flamboyantes empruntant le chemin du retour sous la forme d’une lumière immatérielle, notre âme devenue Esprit, guidée par les étoiles novénaires.

La Lumière origine peut être très dangereux si elle est reçue dans sa toute puissance ou si elle est approchée par la propre volonté des hommes. Pensons à Icare. Ne nous trompons pas de cible.

Par analogie avec le temple de Salomon que pouvons nous déduire ?

L’orientation du tapis de Loge fait que son entrée par l’occident place le Saint des Saints à l’orient, devant le Maître de Loge. Le Saint des Saints est la demeure sur terre de l’Eternel, de Sa Présence, de la Shékina, de l’Arche de l’Alliance. Le Saint des Saints est le Soleil, symbole d’Adonaï dans le Livre de la Parole. Le Maître de Loge est le soleil. Le symbole est d’une grande puissance. Attention à ne pas se prendre pour ce que nous ne sommes pas. Nous ne le ferons jamais car l’humilité caractérise les hommes. N’est ce pas ! Cependant ces maçons préfèrent dire que le Maître de Loge occupe la chaire de Salomon.

Nous retrouvons bien le soleil, la lune, l’hexagramme flamboyant et les étoiles novénaires sur notre Tapis de Loge.

A l’occident se trouvent au nord-ouest du tapis le Second Surveillant et au Sud – Ouest du tapis le Premier Surveillant, le Maître de Cérémonie entre les deux, face à l’entrée du temple. Sur la colonne du Nord ou Jakin, au nord du tapis, les apprentis restent dans le silence. Sur la colonne du Midi ou Boaz, au sud du tapis, les compagnons et les maîtres prennent la parole. Nous passons du silence à la parole. La Parole ne peut se recevoir que dans le Silence. A l’Orient, le Maître de Loge dirige les travaux.

A la la réception au grade d’apprenti, le profane est entré  dans le temple de Salomon par le tapis de Loge en marchant à l’équerre d’une porte ouverte au nord à une autre porte ouverte au midi pour se retrouver devant une autre porte, mystérieuse, fermée à l’orient.

Alors qui sont- ils ? Où sont- ils ?

Personnellement je dirai qu’ils sont symboliquement semblables aux Lévites qui « avaient le soin du Tabernacle ». Ils étaient placés devant le sacrificateur Aaron, le Maître de Loge, à son service, ainsi qu’au service de ses fils, les deux  Surveillants. Ils seraient donc autours du Tabernacle. On comprend mieux que leurs déplacements ne peuvent pas se faire tout seul. Un guide est nécessaire pour se déplacer avec respect, comme aurait pu le dire Amos, autour du Tabernacle.

Enfant de la lune, je me trouve devant l’Arche de l’Alliance avec Adonaï, véritable pont entre deux dimensions, qui me fait intégrer son Royaume qui ne connait pas la mort. Le nœud sous la lune est défait puisque l’Eternel m’a libéré de la matière qui me représentait sous la forme du nœud sous le soleil que l’on ne pouvait défaire. Il m’a libéré de cette dimension en me créant, en créant mon âme à l’image de Son Esprit. « Il a créé l’homme à l’image de Dieu, à son image. »

Les juifs l’ont parfaitement compris. Ils respectent le shabbat qui signifie : cesser, cessation. Cessation de quoi ? Et bien cessation de créer. Le 7ème jour est celui de la matérialité ou du temps imparti par l’Eternel aux hommes pour que leurs âmes avec son secours deviennent Esprits. Ils ne le louent que dans son acte de création, dans son Esprit et vérité. Nous comprenons mieux que le seul et unique crime qu’un homme puisse commettre et qui ne sera jamais pardonné est celui commis contre Son Esprit, contre Adonaï lui-même.

En fait, le tapis de Loge, donne l’explication du cheminement qui amène à cette porte fermée, à l’est. Il fait accéder au Nec Plus Ultra.

Tout est dit à travers le tapis de Loge de l’apprenti.

Que dit le Maitre de Loge au frère préparateur en charge du profane au moment de sa réception au grade d’apprenti ?

« …sitôt que les circonstances de son travail le permettront, il sera préparé à une nouvelle réception, de telle manière que le but final de  l’Ordre puisse être atteint. »

Alors, le chemin initiatique ne serait qu’une préparation de l’individu à recevoir la véritable instruction initiatique par l’effet de son travail personnel. Actuellement l’initiation est plus le fait de mettre au courant un individu d’une science, d’un art ou d’une profession, que de la considérer, comme elle l’était primitivement comme l’ensemble des cérémonies par lesquelles on était admis à certains mystères.

Qui donne la véritable instruction initiatique ? Qui en est porteur ? Quel est cet Ordre ? Quelle peut-être cette préparation ?

Ils se préparent par leur travail à recevoir la Lumière qui elle seule les éclairera, les illuminera pour atteindre quoi donc ? Ne serait ce pas la plénitude  de la connaissance qui leur donnera la reconnaissance ? De grandes choses se seront alors passées en eux.

Ces pierres ou plus exactement cette pierre devra être débarrassée de tous ses parasites qui la brouillent. A l’aide des outils ils construiront son réceptacle droit, centré, stable, vertical et à l’équerre comme tout homme ou femme de désir, désir qui construit un agencement, un réceptacle comme le définit le philosophe Gil Deleuze. Par le signe guttural ils la libéreront après avoir monté les sept marches de la matérialité ou quand sonnera la septième trompette annonciatrice de notre mort physique et de notre véritable naissance qui nous donnera notre véritable nom jusqu’à présent toujours inconnu.

1 Corinthiens

« 15:50 Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.

15:51 Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,

15:52 en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.

15:53 Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.

15:54 Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite:

La mort a été engloutie dans la victoire. »

En conclusion, je peux seulement écrire que le tapis de Loge de l’apprenti au Rite de la Stricte Observance porte la Tradition, véritable révélation continue de la Parole d’Adonaï  adressée à ces maçons qui se fera uniquement en fonction de leur travail, des connaissances acquises, de leur foi et surtout de leur recherche de Son Amour, de Sa miséricorde, qui seules ouvriront la porte.


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  • Ce blog propose une interprétation des nombres figurant dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Les nombres développent une métaphore qui donne une représentation mentale d'un processus qui dépasse l'entendement.
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