La franc maçonnerie
Qu’est ce que la franc- maçonnerie ?
Faisons comme si…
Je suis franc- maçon, un ouvrier libre dans une loge souveraine libre. L’Obédience n’est qu’une structure administrative qui fédère.
Il existe autant de définitions de la franc- maçonnerie qu’il y a de franc- maçon. Aussi voilà ma conception : elle peut remonter à Pythagore. Pour certains elle remonte à Adam et Eve, d’autres aux templiers, d’autres au 18ème siècle (Anderson), d’autres aux anciens devoirs. Certains s’octroient même le droit d’imposer au nom d’une liberté de pensée comme ils le disent le fait d’être les seuls à pouvoir donner la qualité de franc- maçon. Grande arrogance sectaire, dogmatique et totalitaire. Dans ce cas cette liberté de pensée n’est qu’une pensée unique, une standardisation totalitaire de l’esprit humain pour son bien. La franc- maçonnerie est intemporelle. Elle est diversifiée. Son nom change en fonction de chaque époque. Elle véhicule une connaissance secrète qui nous vient de loin et se doit de la transmettre aux générations futures. Si la franc- maçonnerie ne remplit pas sa mission, une autre structure prendra le relais. J’aime à le penser. Mais c’est moins sûr. J’aime à la faire remonter à Pythagore. Est- elle uniquement une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique » ? L’Initiation, dans sa perception ésotérique désigne-t-elle uniquement celui qui progresse dans son émancipation personnelle et spirituelle comme bon lui semble et selon sa propre volonté ? Arrêtons là ! Une seule question : le christianisme est- il compatible avec la franc- maçonnerie ? Je dirai oui, mais à travers une approche que seuls les maçons, in dépendamment de leurs sectarismes, peuvent avoir, une approche en esprit et vérité dégagée de la tradition chrétienne, celle des hommes que les Pères de l’Eglise romaine ont établie, pour s’enfoncer par la religion qui relie à, dans les Ecritures foisonnantes de symbolisme qui portent la connaissance ultime. La franc- maçonnerie au départ était chrétienne. Certains l’ont dévoyé en disant déchristianiser ses rituels pour la rendre universel. Quel universalisme porte l’homme sinon lui- même ? Qu’est- il dans la création ? Un élément pas si important que cela puisqu’il connait la mort. Pour qui est la Vie qui a besoin de sa mort ? Il est donc important. Il procède bien de l’universel comme en, en étant un objet du processus. « Mais aucune universalité ne réside en lui en l’absence de Celui qui Est dans son action de création. » S.I
Qu’elle a été l’œuvre de Pythagore ? ou Pyth-agore (Pythagoras, en grec), étymologiquement « celui qui a été annoncé par la Pythie » qui découle de l'annonce de sa naissance faite à son père lors d'un voyage à Delphes.
Il est un philosophe ou un « amoureux de la Sagesse ». Il est un ami de la Sagesse, de la Sagesse Divine. Il fonde son école, œuvre majeure, à Crotone en -532 avant J.C. Il s’agit d’une communauté, pour ainsi dire une secte, à la fois philosophique, scientifique, politique, religieuse, initiatique.
La communauté s'échelonne sur quatre degrés initiatiques et hiérarchiques. Les postulants, les néophytes, les acousmaticiens ou auditeurs forment le grade des « exotériques » ou novices.
Quatrième et dernier degré : les mathématiciens, « savants » ou « ésotériques » ou sindonites (habillés de lin).Ils devenaient des ésotériques, dans la mesure où ils accèdent à la connaissance intérieure, cachée. Ils sont admis à voir Pythagore derrière son rideau. Lui-même enseigne sous forme de « symboles », au sens de formules.
Les femmes et les étrangers sont admis. Les profanes sont « les gens du dehors », auxquels rien n'est révélé.
On voit une division des « ésotériques » en « vénérables », « politiques », « contemplatifs ». Les vénérables ou pieux s'occupent de religion. Les politiques s'intéressent aux lois, aux affaires humaines, tant dans la communauté pythagoricienne que dans la cité. Les « contemplatifs » étudient arithmétique, musique, géométrie, astronomie, le quadrivium du Moyen Âge. Il semblerait que les « acousmaticiens » soient des « politiques, administrateurs ou législateurs » et les «mathématiciens » des « pieux » ou « contemplatifs ». Cette division perdure encore actuellement et plus particulièrement dans la franc-maçonnerie.
Ses apports principaux
L'arithmologie étudie les nombres de façon allégorique, symbolique, occulte, ésotérique Le symbolisme des nombres concerne les nombres en tant que symboles, dans leur puissance à représenter analogiquement, à être interprétés comme porteurs de sens et de valeurs. Par symbolisme des nombres, on entend la capacité qu'a un nombre de désigner autre chose que lui-même.
Pythagore est le premier à avoir associé les nombres à la musique. L'accord pythagoricien est un système musical construit sur des intervalles de quintes justes, dont le rapport de fréquences vaut 3/2. Les fréquences pythagoriciennes de la note Do sont les suivantes : 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048… en fait le développement des puissances de 2. Serions nous dans le binaire ?
En musique, une quinte juste est un intervalle entre deux notes séparées par cinq degrés.
En acoustique musicale, la quinte pure est l'intervalle séparant deux sons dont les fréquences fondamentales sont dans le rapport de 2 à 3 (soit : 1,5 = 3/2). Ce rapport de fréquences apparaît tel quel dans l'accord pythagoricien dont il est l'une des bases, ainsi que dans les gammes naturelles.
L’ésotérisme quand Pythagore enseigne que les âmes des hommes sont éternelles, que l’homme a deux âmes, l’une d’origine terrestre, l’autre d’origine divine. Il croit à la résurrection, à la transmigration des âmes et à l’incarnation.
« Respecte Dieu, obéît Lui. C’est de ton vivant que tu seras jugé. Tu le seras en Esprit. De vivant en vivant ton Esprit devra se transformer car ce monde n’est qu’une illusion sans consistance, sans histoire. Ce n’est qu’un décor, qu’une vue de l’esprit. L’Eternel crée en libérant Ses enfants de l’illusion trompeuse d’une individualité idolâtre du reflet d’un reflété. » S.I
Revenons à la division des « ésotériques ».
Actuellement, pour faire simple, il existe deux démarches dans la franc-maçonnerie, à savoir :
La démarche sociétale,
La démarche initiatique,
De quelle façon pouvons-nous caractériser la franc-maçonnerie ? Par trois paramètres.
Le caractère nominatif
Le caractère naturaliste
Le caractère humaniste
Pour Pythagore les deux démarches sont ésotériques. Savants ou mathématiciens ou politiques. C’est l’accès à la connaissance. Les exotériques sont des novices qui vont accéder à.la connaissance.
Pour la démarche sociétale, les politiques :
- Nominatif : Chacun a sa vérité. Elle est évolutive.
- Naturaliste : Il n’existe aucune religion révélée. Chacun peut se construire un dieu à sa propre convenance, un dieu de son cœur, de sa compréhension.
- Humanisme : Il y a primauté de l’homme. Il est le centre de toute chose. Il est indépassable. Il est amusant de constater que par cette affirmation, ces humanistes sont identiques aux hommes qui croyaient que la terre, unique objet de la création, était le centre du monde, que le soleil tournait autour d’elle. Voyez-vous l’homme n’a pas changé, toujours aussi ego centré. Je pense qu’il ne changera jamais.
Que dit la Création ? « Laissez bigons être bigons. » Il n’y a rien d’autre à espérer de l’humain.
Un bigone est une grande créature de mer de fiction qui se comporte mal en permanence, mais les autres créatures de la mer laissent faire parce qu'ils savent que les bigons seront bigons, parce qu'il est dans leur nature (de faire le mal).
Pour la démarche initiatique :
- Nominatif : Il n’existe qu’une seule vérité, qu’un seul véritable. Seule la connaissance est évolutive, de nombreux chemins permettent d’y accéder.
- Naturaliste : La lumière éclaire tous les hommes. Elle se révèle à celles et à ceux qui sont à même de l’accueillir. Nous trouvons là l’homme de désir, désir à la façon de Gil Deleuze. L’homme de désir est celui qui « construit un agencement », je dirai celui qui construit un nid douillet pour la blanche colombe ou qui est conscient d’un manque, d’un manque de Dieu. L’ego est banni. Seule la colombe choisit son nid.
- Humanisme : L’Esprit est au centre de l’homme. L’Esprit est prééminent. Il vient donner une nouvelle identité à celui qui a la foi. De quel homme s’agit- il ? A lui de l’accepter ou pas, il se dépasse, se transcende ou pas. Il est maître de son salut ou de sa perdition.
Pour moi la franc- maçonnerie est restée dans l’esprit de l’école pythagoricienne, en fait sa véritable tradition, son acte de naissance.
Elle n’est pas née au 18ème siècle. Elle est née bien avant, sous l’éclairage de la vrai et unique Lumière.
Cependant, il apparait clairement qu’actuellement des francs-maçons désirent ardemment remplacer l’Esprit par un esprit, le leur avec la raison, la leur, esprit qu’ils auraient eux même construit, à l’image du Premier. Ils ne sont plus dans l’école pythagoricienne.
Le combat est spirituel, uniquement spirituel.
Pour en revenir aux francs-maçons, nous pouvons écrire que celui qui œuvre en s’appuyant sur l’ésotérisme chrétien emprunte la Voie, le chemin de la vertu comme le disait Socrate ou le chemin qui mène à la rencontre de la divinité ou vers une autre dimension. Les rituels de Stricte Observance sont appropriés. Ces francs-maçons peuvent dire qu’ils appartiennent à l’école pythagoricienne puisque Pythagore par le rapprochement qu’il a fait des nombres avec la musique a développé la structure scientifique du message transmis dans le Livre de la Parole. De plus cette voie est légitimée par la signification même de la tétraktys.
La Tétraktys Pythagoricienne est un nombre représenté par 4 chiffres ou valeurs numériques disposés sous la forme d’un triangle équilatéral de côté 4, valeur numérique, que 10 points construisent.
Sa formule numérique est : 1 + 2 + 3 + 4 = 10.
Le 1 de 2 donne 3 par le 10 quatre fois.
21, donne 3 par le 10 quatre fois
10 log10 21 = 10*0,3 = 3 db, quatre fois log10 21 = 0,3
3*4 = 12 Hz, valeur d’un rayon alpha.
Elle signifie « à quatre rayons », au quadruple éclat rayonnant. Il s’agit d’une lumière rayonnante associée au nombre 4. (le nombre 4 (Tétra) et la lumière rayonnante (Actys)).
Soit 12*4 = 48 – 6 jours Genèse
48 db valeur qualité signal d’un octet (8 bits)
Les pythagoriciens prêtaient serment « par la Sainte Tétraktys » :
« La Tétraktys en qui se trouve la source et la racine de l'éternelle nature. Tout dérive de la Décade et tout y remonte. Le 10 est l'image de la totalité en mouvement ».
« Tout est nombre ».
Le 1 - la monade : unité de l'existence et harmonie générale. Le résultat à atteindre.
Le 2 - le binaire : la diversité, la division, la séparation. « Tout est nombre- poids et mesure »
Le 2 est la dyade (le nombre 2), principe passif et actif, masculin – féminin, faculté génératrice esprit-âme et corps humain d'une part, Divin, d'autre part.
Le 3 - la triade : la loi du ternaire est pour les pythagoriciens la véritable clef de vie.
Nombre par excellence, premier impair qui réuni les propriétés des deux premiers chiffres 1 et 2. Comme 3 db la qualité d’un signal.
Le 4 - le quaternaire : nombre parfait, racine des autres, nombre ineffable de Dieu.
4 = 22
10*2log102 = 10*2*0,3 = 6 db la qualité de signal de 1 bit (0 et 1)
1 jour vaut 1000 ou 8
6*8 = 48
Le fleuve se divise en quatre bras 48/4 = 12Hz la lumière : l’alpha (onde électromagnétique cérébrale de 12 Hz et l’oméga (vitesse angulaire de l’onde alpha.).
Les francs-maçons qui suivent cette voie initiatique peuvent pour moi revendiquer sereinement leur appartenance à l’Assemblée de Jean le Divin, le disciple préféré de Jésus.
Pythagore, on peut dire presque contemporain d’Esdras qui structura la torah dans son fond et sa forme, inspiré malgré lui, a développé une connaissance qui devait l’être. (Rapprocher les nombres de la musique une des clefs pour interpréter ceux du Livre de la Parole.) ex : 153 poissons de la pêche miraculeuse.
Jean « 21:10 Jésus leur dit: Apportez des poissons que vous venez de prendre.
21:11 Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se rompit point.
21:12 Jésus leur dit: Venez, mangez. Et aucun des disciples n'osait lui demander: Qui es-tu? sachant que c'était le Seigneur.
21:13 Jésus s'approcha, prit le pain, et leur en donna; il fit de même du poisson.
21:14 C'était déjà la troisième fois que Jésus se montrait à ses disciples depuis qu'il était ressuscité des morts. »
L’accord parfait majeur est composé d'une fondamentale, d'une tierce majeure et d'une quinte juste
En musique, une tierce est un intervalle entre deux notes séparées par trois degrés.
En acoustique musicale, la tierce majeure est l'intervalle séparant deux sons dont les fréquences fondamentales sont dans le rapport 5/4, quand elle est pure.
La division du rang 5 par le rang 4, soit le rapport 5/4, est la tierce majeure
En musique, une quinte juste est un intervalle entre deux notes séparées par cinq degrés.
En acoustique musicale, la quinte pure est l'intervalle séparant deux sons dont les fréquences fondamentales sont dans le rapport de 2 à 3 (soit : 1,5 = 3/2). Ce rapport de fréquences apparaît tel quel dans l'accord pythagoricien dont il est l'une des bases, ainsi que dans les gammes naturelles.
L'accord parfait majeur « fondamentale - tierce majeure – quinte juste » (do = 1 – mi= 3 – sol = 5)
Qu’en est- il avec le 7 pour faire 3-5-7 ?
Il s’agit d’un accord de 7ème dominante sans fondamentale (1=do) qui est la clé de voute de l’harmonie tonale qui unit horizontalité (mélodie) avec la verticalité (les accords) pour obtenir une succession mélodieuse des accords.
Revenons à la pêche miraculeuse !
153 nous donne donc les rapports 5/4 pour la tierce majeure et 3/2 pour la quinte juste soit
135 avec le 1 pour le do, la fondamentale, le 3 pour le mi, tierce majeure et le 5 pour le sol, la quinte juste.
Cet accord est en effet considéré comme le plus consonant de tous. C'est pourquoi on l'appelle « accord parfait ».
Dans ce cas Jésus donne l’accord parfait pour être en harmonie avec sa vrai nature retrouvée.
Il se dit que le franc maçon cherche à accéder au secret, à la vérité.
D’une Source Inconnue
« J’aimerai revenir sur le secret lié au silence et parler un peu de mythologie.
Une légende romaine sûrement prise aux grecs dit que le dieu d’amour, Eros, avait fait présent au dieu du silence, Harpocrate, d’une belle rose lorsque personne n’en avait encore vue et qu’elle était toute nouvelle, afin qu’il ne découvrit pas les secrètes pratiques et conversations de Vénus, sa mère. C’est ainsi que naquit l’expression « sub- rosa » sous la rose qui signifiait sous le sceau du secret.
Au moyen âge, on la sculptait sur le haut du confessionnal et on la suspendait au dessus de la table des festins pour signifier que tout ce qu’on y entendait devait être gardé secret par les convives.
L’expression « sous la rose » elle, fut reprise par les sociétés initiatiques, notamment chez les compagnons.
Certains pensent également que la rose reçoit la lumière du Verbe.
Quel peut-être le secret ?
Peut-être est-il le chemin que nous empruntons pour aller de l’homme que nous sommes à l’homme que nous pourrions devenir. Ou bien comme toutes les sociétés à secret ou sociétés de mystères, ne s’agit-il que du chemin initiatique qui nous amène à la connaissance, qui nous fait tendre vers elle sans jamais l’atteindre car le savoir sacré ne saurait être vulgarisé sous peine de vouloir jouer aux dieux.
« L’homme sage cherche la vérité, l’imbécile l’a trouvée. »
Le contenu du secret se trouve dans la tradition qui le transmet pour certains qui sont à même de le comprendre.
Certains pensent que le véritable secret maçonnique, incompréhensible et incommunicable est le lent et long processus de transformation intime, psychologique et morale du maçon durant toute sa vie maçonnique.
D’autres le place dans le monde d’accès à l’absolu ou à la Tradition ou le voit comme une gnose maçonnique.
J’aimerai bien conclure en vous lisant une définition du Secret selon Casanova :
« Les hommes qui ne se font recevoir franc- maçons que dans l’intention de parvenir à connaitre le secret de l’Ordre courent grand risque de vieillir sous la truelle sans jamais atteindre leur but. Il y a cependant un secret, mais il est tellement inviolable qu’il n’a jamais été ou confié à personne. Ceux qui s’arrêtent à la superficie des choses pensent que le secret consiste en mots, signes et attouchements, ou qu’enfin le grand mot est au dernier degré. Celui qui devine le secret de la maçonnerie car on ne le sait jamais qu’en le devinant, ne parvient à cette connaissance qu’à force de fréquenter les loges, qu’à force de réfléchir, de raisonner, de comparer et de déduire. » S.I
Quel serait donc le secret ?
« L’homme est un point noir qui doit s’illuminer. Tout deviendra blanc. » S.I
Le pavé mosaïque ?
Comment cela peut – il se faire ?
Je terminerai par une parole de mon Seigneur Jésus Christ quand Il dit :
« Qu’aurai-je donc à cacher ce que personne ne veut croire ? »
Gloire à Son Nom !