Roi Salomon
Mon adversaire principal, reflet dévoyé de mon image dans le miroir, toujours à l’affût, n’attend qu’une faiblesse ou inattention de ma part pour m’attirer sous la terre, terreau de sa croissance. Ce « moi » change continuellement, s’adapte, se dissimule insidieux, crée des projets illusoires et dit : « Cela, c’est moi, cela c’est moi ». Ce « moi » de plusieurs désirs, cache le seul, le vrai, celui qui enfoui cherche le retour à l’unité débarrassé du seul crime contre l’esprit qu’il pourrait commettre : se prendre pour l’origine de toute chose et vouloir à son tour créer : grande prévarication. De quelle unité s’agit- il ? Tout part du 1 et tout revient au 1 ou l’unique découle d’une élimination, N’avoir aucune certitude, aucune opinion de certitude, de rester toujours l’esprit ouvert, sinon ce ne serait que renforcer la puissance de l’ego. C’est faux parce que cela m’est invraisemblable. Quel orgueil ! Quelle inintelligence ! Les certitudes de l’ego mènent toutes au sectarisme, à l’intégrisme, au totalitarisme. L’humain est destructeur, il le sait, une grande tragédie. Il ne fait rien pour s’améliorer sinon n’exprimer que des vœux pieux hypocrites qui n’engagent à rien. Incapable d’amour et de compassion il met en péril la terre. Est-il plus important qu’elle ? Est-elle plus importante que lui ? Après tout, une espèce chasse l’autre. Après tout, une planète chasse l’autre. Le support de la vie n’est pas la vie. Le fonctionnement du support n’est pas la vie. Elle ne fait que transiter. Serait-ce là l’explication de cette rengaine obsédante psalmodiée par l’Ecclésiaste : « tout est vanité et poursuite du vent » sans la présence de Celui qui est. Sauvons- les ponts, vivons en paix dans l’Esprit. Le sens du monde ne réside pas dans le monde. L’homme met en danger l’élévation, la Vie.
Ouvrons – nous à la vie, acceptons le mystère qui nous entoure.
Que peut-on ajouter ? Qu’en est- il de la conception de l’homme dans le cadre de l’évolution?
La conception scientifique est de considérer l’homme comme un être achevé (psychologiquement, physiologiquement, historiquement, culturellement.etc.) dont les résultats de ses activités sont considérés comme des preuves de son évolution. Il s’agit de l’évolution générale de tous les hommes, de la totalité de l’humanité. Il ne s’agit que d’une approche sociologique et technologique appelée modernité du court terme.
L’homme est un être inachevé d’où il pourrait résulter quelque chose de différent. Il est une graine, temporaire soumis à transformation. (Voir Teilhard de Chardin quand il dit que l’humanité tend vers la Conscience.)
Le livre d’Enoch :
« Eux ils ont été créés pour mourir. Voilà pourquoi je leur ai donné des femmes afin qu’ils cohabitent avec elles, qu’ils engendrent des enfants qui perpétuent leur race sur la terre. »
Cette conception peut faire grincer des dents. Qui doit évoluer et vivre ? N’est ce pas l’Etre enfoui dans l’homme terrestre que nous pourrions appeler fils de l’homme ou homme céleste ? Rappelons-nous une fois de plus l’Ecclésiaste : « tout est vanité et poursuite du vent » quand on veut exister dans ce monde dans le refus de l’autre. Comme il a raison quand il s’agit de simples mortels comme nous le sommes tous, sans existence propre, le plus souvent gonflés d’orgueil et d’importance. De plus, si nous avons l’arrogance de croire posséder la Connaissance, je dirai le savoir, nous établissons à nouveau une hiérarchie condescendante basée sur les degrés d’accession à cette certitude, à la Vérité où s’engouffre, avide, l’ego qui s’épanouit et se renforce.
Exode
« 20:26 Tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité ne soit pas découverte. »
Devons- nous déterminer les règles de pensées par lesquelles nous pourrons atteindre la vérité sans la connaître réellement, aussi différentes soient-elles, ou rendre intelligible tout ce qui existe avec sa raison d’être. Soyons élevé en esprit parce que nous n’avons pas nié et expulsé Celui qui Est de sa création. La Tunique sans couture de Christ est l’exemple même d’universalité. Revêtons-la ! La Tradition est attaquée de toute part. Tout se sécularise dans la prévarication contre nature. Certains se renferment sur le respect obtus de lois divines, lois de fonctionnement, bloquant ainsi l’accès à la connaissance de Celui qui est, d’autres ne pensent qu’à renforcer une institution et enfin un grand nombre adore la pire des abominations qu’il appel « marché » cette deuxième bête issue de la terre pour s’en remettre à elle. Elle ne conduit qu’à la mort dans le blasphème de l’Esprit de Celui qui est. Elle veut dévoyer la création de Celui qui est en tentant de fabriquer un Esprit ressemblant au Sien. Elle fait miroiter un profit hideux répugnant qui s’appui sur la destruction criminelle de son semblable par une exploitation comptable sans âme. « Faire de l’argent » but ultime, tout le monde court à sa perte. Le veau d’or revit.
Remonter des ombres de la caverne vers le soleil par l’usage d’une échelle descendue auparavant est vérité. Débarrassé de notre égotisme et égoïsme nous devrions pourvoir accéder à cet amour universel par lequel tout se construit. Les textes bibliques permettent d’expérimenter l’enseignement spirituel de Jésus de Nazareth pour accéder à la connaissance de l’Amour de Celui qui est.
Le Tabernacle, Temple portatif est le prototype du temple de Salomon.
Le Tabernacle désigne une tente. Il désigne le lieu saint portatif que le peuple hébreu réalisa dans le désert, après la sortie d'Egypte, sous la conduite de Moïse, pour y célébrer le culte de Dieu. On parle aussi de Tente de la Rencontre, Tente de la Réunion, ou Demeure.
Moïse a beaucoup insisté sur le fait que le modèle de Tabernacle que Dieu lui a donné dans les moindres détails (Exode 25:8) est une représentation des choses célestes : ces détails lui furent communiqués par Dieu pendant les 40 jours et nuits de son jeûne sur la montagne du Sinaï.
Les prêtres et les Lévites étaient seuls responsables du montage et du démontage des éléments du tabernacle et de son transport. Nul autre ne pouvait y toucher sous peine de mort.
De même l'arche de l'alliance ou du Témoignage devait être transportée sur des brancards à bout de bras d'homme : le roi David la fit transporter sur un chariot de bœufs et l'arche faillit tomber : un israélite la retint mais Dieu le fit aussitôt mourir car il avait enfreint la Loi, n'étant pas lévite. Dieu reprocha ainsi à David sa désobéissance d'avoir fait porter l'arche par des animaux. L'Arche était l'objet le plus précieux du peuple hébreu : elle contenait les tables de pierre où Dieu avait écrit les commandements de la Loi. L'arche, représentée par un coffre, était faite d'acacia doré dedans et dehors à l'or fin. Sur ses flancs, des anneaux d'or permettaient d'y fixer les tringles de transport.
L’Arche ne se trouve pas dans la matérialité. Aucun homme ne peut la voir sans mourir.
La structure du Temple de Salomon et les matériaux précieux utilisés sont décrits notamment dans le 1er Livre des Rois (6,1 – 22). Le prototype de ce Temple est le dispositif portatif protégeant l'Arche d’Alliance tel que décrit dans le Pentateuque. Ce modèle sera repris pour le Second Temple.
Le Temple a une structure concentrique, avec des parties publiques et des parties toujours plus sacrées et toujours plus rarement accessibles. Dans le sanctuaire du Temple, le «Saint des Saints», est conservée l'Arche d’Alliance avec, à l'intérieur entre autre les Tables de la loi. Le Temple comprend en outre des portiques, des autels (parfums, sacrifices d'animaux), des bassins d ‘ Ablutions.
Construit à partir de la géométrie sacrée, le Temple était divisé en trois lieux essentiels:
Le Vestibule (“Oulam”), relié à la Terre, à l’humain inondé par la lumière du jour.
Le Saint lieu (“Hikal”), associé à l'âme humaine, reçoit la lumière du jour réfléchie.
Le Saint des Saints (“Debhir”), représentant le Ciel ou l'Esprit plongé dans l'obscurité.
Sur les deux côtés du Vestibule, se tenaient deux colonnes appelées Jakin et Boaz.
Le Temple était construit de blocs de pierre rectangulaires, taillées sur le lieu d'extraction : "en sorte qu'on entendit durant la construction du temple aucun bruit de marteau, de hache ou d'un autre instrument de fer" (1 Rois 6:7).
Pourquoi ?
Pour nous faire comprendre que le Temple comme le Tabernacle ne sont pas fait de mains d’hommes. Le temple de pierres abrite le temple de Celui qui est qui n’est pas de notre dimension, de notre création.
Il est une représentation des choses célestes. L’homme, s’il cherche à en construire un, ne fait que prévariquer. Il sera dévoué par interdit.
On accédait dans la pièce du fond, le Saint des Saints, par des escaliers. En ouvrant les portes de cyprès finement sculptés, on entrait dans une allée carrée, sans fenêtre. Seul le souverain sacrificateur y pénétrait une fois par an, au jour du grand pardon, où il faisait l'aspersion du sang sur le propitiatoire de l'Arche pour le pardon des péchés de tout le peuple. L'arche était celle-là même que Moïse avait fait construire 400 ans plus - tôt environ et qui contenait les Tables de pierre de la Loi !
Les figures taillées de Chérubins recouvraient le couvercle de l'Arche.
Après la mort de Salomon, des envahisseurs s'emparèrent des trésors que le roi avait entreposés dans le temple (1 Rois 14:26) et les rois de Juda les utilisèrent pour acheter le pouvoir politique ou la paix. (1 Rois 15:18; 2 Rois 16:8). Trois siècles après sa construction, le roi Josias (vers 640 av. J.C.) dut entreprendre de grands travaux de restauration (2 Rois 22:4).
En 587, le Temple de Salomon fut pillé et détruit par l'envahisseur babylonien Neboukadnetsar (2 Rois 25:9).
Enfin, selon certains exégètes, le site du Temple de Jérusalem est lié à la fin des temps, ou plus précisément au retour de Jésus, comme le pensaient les judéo – nazaréens, Jésus fils de Marie reviendra par la "Porte Dorée", nom de la 8e porte de Jérusalem (murée aujourd'hui) qui donne sur l ' Esplanade des Mosquées et fait face au Mont des Oliviers. Les balances du Jugement dernier seront suspendues aux portiques qui entourent le Dôme du Rocher.
Salomon est né de la rencontre de David et de Beth - Scheba , femme d’Urie le Héthien. David régna 40 ans sur Israël (7 ans à Hébron, 33 ans à Jérusalem)
1Rois
« 3:7 Maintenant, Eternel mon Dieu, tu as fait régner ton serviteur à la place de David, mon père; et moi je ne suis qu'un jeune homme, je n'ai point d'expérience.
3:8 Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, peuple immense, qui ne peut être ni compté ni nombré, à cause de sa multitude.
3:9 Accorde donc à ton serviteur un cœur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux?
3:10 Cette demande de Salomon plut au Seigneur.
3:11 Et Dieu lui dit: Puisque c'est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, et que tu demandes de l'intelligence pour exercer la justice,
3:12 voici, j'agirai selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu'il n'y aura eu personne avant toi et qu'on ne verra jamais personne de semblable à toi. »
Pendant que le Héthien enrôlé dans l’armée de David sous les ordres de Joab, était en campagne pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba, David tomba amoureux de Beth-Scheba . Il l’a connue. Elle devint enceinte. Apprenant son état, David fit revenir du combat Urie pour qu’il retrouve sa femme. Urie refusa de partager sa couche avec elle prétextant que tous ses compagnons dormaient eux en rase campagne, loin de leurs femmes. David le renvoya devant Rabba et demanda à Joab de le placer au plus fort du combat. Urie fut tué. Bath Scheba rejoignit David. Leur enfant mourut le 7ème jour.
Salomon fut le deuxième enfant à naître de cette femme et de David.
Que nous dit Paul dans Romains :
« 9:6 Ce n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël,
9:7 et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité,
9:8 c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. »
Le 7ème jour est celui de « l’enfant de la promesse ». Le 7ème jour est le jour où le pur est séparé, mis à part de l’impur.Le 7ème jour est le jour pour Celui qui est de la bénédiction et de la sanctification. Il répandra Sa Grâce, don surnaturel source de salut pour Ses enfants. Son Esprit ne restera pas éternellement dans l’homme. Celui qui est créé bien l’homme à son image, en la lui accordant. Il lui a donné l’intelligence et la parole. Celui qui est crée l’homme céleste en le libérant de la matérialité par son esprit qu’Il a fait à l’image de Son Esprit.
« 9:9 Voici, en effet, la parole de la promesse: Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils.
9:10 Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père;
9:11 car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal, afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des œuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle,
9:12 il fut dit à Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune;
9:13 selon qu'il est écrit:
J'ai aimé Jacob
Et j'ai haï Esaü. »
Ne sont- ils pas les « rachetés de l’Eternel » ?
1Corinthiens
« 15:47 Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel.
15:48 Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.
15:49 Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.
15:50 Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité. »
Salomon, le deuxième enfant, est l’homme céleste créé par Celui qui est. Il l’a chargé de
construire Son Temple selon Ses plans, Temple qui est une représentation des choses célestes
Caïn, le laboureur, assassine Abel, le berger, qui a plu à Celui qui est. Seth a été donné par Celui qui est à Eve en remplacement d’Abel. Caïn, l’homme terrestre, par nature, ne porte pas l’Esprit de Celui qui est que représentait Abel. Seul Seth, l’homme céleste, le portera.
Le 1er homme est terrestre. Le second est céleste.
Genèse
« 28:10 Jacob partit de Beer-Schéba, et s'en alla à Charan.
28:11 Il arriva dans un lieu où il passa la nuit; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là.
28:12 Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.
Pour monter par l’échelle, les anges de Dieu sont nés auparavant « d’en haut » ce qu’indique la descente.
Si un homme ne nait d’eau de la parturiente et de l’Esprit Saint, de la Parole transférée de Celui qui est, « il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». La naissance vient d’en haut. On monte l’échelle par ce que l’on est né d’en haut.
II Samuel chap.12 v 14
« L’Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. Mais par ce que tu as fait blasphémer les ennemis de l’Eternel, en commettant cette action, le fils qui t’est naît mourra »
Le fruit d’un crime ne peut être. On ne peut rien construire de véritable sur une base impure même inconsciente de son origine criminelle. Comme nous connaissons la suite de l’écrit, effectivement un fils de David devant construire le temple ne devait être que d’origine pure.
Se servir de ses ennemis pour assouvir ses désirs criminels les rendent complice à leur dépend de cette action. Joab a reçu un ordre émanant d’un pouvoir légitime ; pourtant cela n’enlève en rien à sa responsabilité, à sa complicité dans la commission du crime élaboré par David, comme par ailleurs celle des fils d’Ammon dont il a utilisé les épées et qui ont transgressé les lois divines.
Nous sommes dans la prévarication. Aucun homme terrestre ne pourra construire son propre temple à l’imitation du Temple de Celui qui est.
Bien que roi, David a enfreint des lois qui n’émanaient pas de sa maison. Il a violé celles d’un ordre supérieur en toute connaissance de cause sans peut être en appréhender toute la signification et les conséquences. Celui qui est a désigné Salomon comme roi d’Israël. Au moment où le fils aîné de David, Adonija, s’était proclamé roi, David l’apprenant demanda au sacrificateur Tsadok et au prophète Nathan d’oindre pour roi sur Israël, Salomon, qui monté sur la mule royale descendit à Guihon et de là, sous la clameur de la foule alla s’asseoir sur le trône de David. Salomon plus tard fit exécuter Adonija.
Nous retrouvons toujours le même enseignement, à savoir que « L'aîné sera assujetti au plus jeune; » Adonija est l’homme terrestre, Salomon l’homme céleste. Symboliquement l’homme céleste naitra du fait de l’exécution de l’homme terrestre.
Une fois de plus il est tout à fait impossible et inacceptable de désobéir à des règles établies supérieures préexistantes à l’espèce humaine. Comment Adonija aurait- il pu construire le temple sur des bases valides, légitimes ?
Tout pouvoir doit être légitime, en phase, en concordance, compatible avec l’Ordre. Rien ne peut se construire sur le crime. L’Ordre supérieur est implacable.
La 4ème année de son règne Salomon débuta la construction du temple.
Livre II Chroniques chap.2 Salomon demanda de l’aide à Huram, roi de Tyr qui entre autre lui envoya Huram-Abi, fils d’une femme d’entre les filles de dan et d’un père tyrien.
Livre I Roi chap.6 Le roi Salomon fit venir de Tyr, Hiram fils d’une veuve de la tribu de Nephtali et d’un père tyrien qui travaillait sur l’airain.
Résumons ! Le roi Salomon homme de foi, reçut la mission d’édifier un temple selon des plans établis par Dieu. Pour réaliser cette œuvre il dut faire appel au savoir - faire du Maître artisan Hiram-Abif. Le roi Salomon, homme d’église (au sens général du terme) possesseur des plans et Hiram-Abif celui qui œuvre dans le monde et s’engage sur le chemin de l’initiation sont complémentaires. La construction devrait pouvoir se réaliser sur des bases légitimes et solides.
Faisons un peu de maçonnerie.
Mais, voilà, intervient la légende. Lors de la visite de la reine de Saba qui voulut visiter le temple grandiose, Salomon se sentit délaissé. En effet la reine conçut une grande estime pour Hiram – Abif le constructeur. Elle se rendit compte que les ouvriers étaient à ses ordres et non à ceux de Salomon. Ne peut- on envisager que Salomon mis au courant du complot ou plus peut être, jalousie aidant, n’aurait pas retenu le bras des trois mauvais compagnons.
Certes essayons- nous à une analyse :
Peut- on dissocier les plans de la construction ? Peut- on tuer le constructeur en continuant malgré tout l’édification selon les plans véritables ?
Non, car le constructeur est le plan, comme le plan est le constructeur. Abstraction en cours de réalisation nous devons être concept conscient. Concept objectif, libérons-nous par la matière de la matière, de ce monde qui est en fait subjectif dans sa pseudo rationalité, illusion suprême d’un cerveau en quête de perception, de vibrations. Nous devons nous libérer de cette position relative et des systèmes de références.
Hiram-Abif en se sacrifiant, en se laissant assassiner savait qu’il coupait le chemin à la connaissance de celui qui vous reconnaît, vous purifie, vous capte et vous envahit. Cette construction échappe à la matière qui ne peut la supplanter. En se sacrifiant comme tout bon gardien de la porte doit le faire, il en laissait l’accès pur, véritable, accessible.
La connaissance est interdite à tous les voleurs, à tous les criminels contre l’Esprit ainsi qu’aux moqueurs et contempteurs. Le Temple de Salomon s’appuie sur l’humanité pour se construire et s’en détache pour ailleurs se développer. La vie est ailleurs.
Un fils légitime ne peut naître d’un père consubstantiellement différent du vrai père. En se sacrifiant Hiram a tué le père éventuel d’un fils illégitime. L’humain se prend pour dieu dans sa quête de la fausse connaissance et pense le remplacer. Vouloir comprendre le fonctionnement du temple et le reproduire, en tant que matière pensante est semblable à un robot qui désire remplacer son constructeur. La spiritualité est réalité. Le monde de la matière est là pour nous l’apprendre.
Mais en définitive, la connaissance de l’Amour n’est-elle pas celle issue de Celui qui est quand il nous reconnait selon sa volonté ? C’est Celui qui est qui nous connait et qui nous reconnait.
Salomon a construit le Temple de pierres selon les plans donnés par Dieu. Avec l’aide de qui ? Avec l’aide d’Hiram roi de Tyr, un païen, ce qui fait de ce temple un temple universel ouvert à tous, collectif. Aussi pour éviter toute prévarication Jésus est venu construire, dégager le temple de l’homme enfoui dans le Temple de Salomon, toujours selon les plans donnés par Dieu. Le Temple de Salomon, Temple de pierres pour l’être psychologique émotionnel est le support du Temple Intérieur, pour l’Etre spirituel que Jésus construit en 3 jours.
Personne sous peine de se condamner lui-même à mort ne plantera dans l’autre dimension de sa propre volonté son propre arbre de vie le seul crime impardonnable commis contre l’Esprit.
Le peuple d’Israël, le peuple de Celui qui est, est dans toute l’humanité, le temple de pierre de Salomon. A lui de l’accompagner et de s’associer à Lui par la foi et l’humilité par une rencontre selon Sa Volonté dans le temple intérieur construit par Jésus, Son Envoyé Suprême.
Gloire à son Nom.