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Des nombres
26 janvier 2024

Rabin Rachi

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Rabin Rachi (1040- 1105)

Les neufs premiers templiers, fondateurs de l’Ordre, étaient originaires de Troyes, tout comme Rachi, l’un des plus grands Sages juifs de cette époque.

 

« Maître Salomon Ben Isaac ou Rachi, que ses élèves appelaient Maître Salomon, était une personnalité éminente du comté de Champagne. Il vivait avec ses coreligionnaires dans le quartier juif de Troyes. (…)

 

La renommée de Maître Salomon allait bien au-delà des remparts de la ville et même du comté de Champagne. Elle s’étendait en Flandre, en Italie, en Allemagne, en pays d’Oc et à toutes les contrées d’où venaient les marchands qui, deux fois par an, se rendaient à la grande foire de Troyes. (…)

 

Maître Salomon, issu d’une longue lignée de savants rabbins, faisait partie de ces maîtres qui fondaient en Occident des centres d’études et des écoles talmudiques. (…)

 

Rachi instruit aussi bien les femmes que les chrétiens.

 

« Maître Salomon partait en effet du principe que rien dans la loi juive n’interdit que l’on instruise les filles. Et à plus fortes raisons les siennes.

 

Les filles de Maître Salomon participaient donc aux cours dispensés dans la grande salle d’étude.

 

Cette école était ouverte à tous, aux jeunes juifs, comme aux jeunes chrétiens. (…)

 

Dans une pièce spéciale, le scriptorium, les meilleurs élèves de Maître Salomon s’appliquaient à recopier soigneusement manuscrits bibliques et textes talmudiques. (…)

 

Littéralement par cette découverte de textes qui les rapprochaient de Jésus et de son enseignement, les élèves de Maître Salomon finirent par constituer une petite confrérie de jouvenceaux qu’ils appelèrent les Chevaliers esséniens de Troyes. Ils voulaient revenir aux sources, au mode de vie et de pensée des premiers chrétiens, en instaurant entre eux certaines règles, notamment de silence et d’étude. Car ils disaient que parler trop incitait au péché et que la mort et la vie étaient au pouvoir de la langue.

 

Ils rassemblèrent ces règles et mirent au point un rituel d’initiation pour ceux qui voudraient entrer dans leur confrérie. Le postulant devait prêter serment au cours d’une cérémonie solennelle.

 

A la fin, l’officiant déclarait que le nouveau venu était leur frère et le baisait sur la bouche. Parmi les membres les plus actifs, on pouvait compter : Hugues de Payens, André de Montbard et son neveu Bernard de Clairvaux, Geoffroy Saint Omer, Payen de Montdidier, Archambaud de Saint Amand, Geoffroy Bisol, et enfin Gondermar et Rossal.

 

L'installation des Templiers en Écosse remonte à la rencontre en 1128 entre David Ier d'Écosse et Hugues de Payns, le fondateur de l'ordre, qui voit le roi octroyer la terre de Balantrodoch  (ou Balantrodach) à celui-ci, soit une année avant le Concile de Troyes qui officialise la création de l'Ordre du Temple. Cette première possession de l'ordre hors de terre sainte est située dans le Lothian.

 

Cette commanderie devient le siège de l'ordre en Écosse et prend le nom de Temple.

 

Les esséniens sont d'abord et avant tout des Juifs de stricte observance partageant toutes les idées que l'on retrouve dans les Écritures. Ils ont développé un ensemble de conceptions et de croyances longtemps demeurées secrètes, du fait que chacun des membres s'engageait par serment à ne pas les divulguer en dehors de la "secte", et qui n'ont été révélées qu'à partir du moment où l'on a pu décrypter les manuscrits cachés sur la rive occidentale de la mer Morte. Ils ont conscience de constituer la communauté de la Nouvelle Alliance renouvelée annuellement et dirigée par un collège sacerdotal au cœur d'un monde déchiré par les deux esprits de la Lumière et des Ténèbres.

 

Les esséniens sont dans l'attente des derniers jours et la venue d'un messie, la croyance dans le libre arbitre, la résurrection des morts, ce qui n’est pas attesté, la rétribution finale, le déterminisme et la prédestination. Ils prient tournés vers l'est 

 

Les écrits dits de Qumrân attestent eux-mêmes une authentique filière gnostique. L'existence d'un gnosticisme judaïque pré-chrétien était déjà bien admise. On la repérait surtout dans la littérature judéo-grecque ou dans les œuvres d'apocalypse. Désormais, le fait est à même d'être confirmé, précisé et éclairé grâce à certains des textes venus des grottes, annonceurs de la communauté idéale ou témoins de la veine littéraire dite sapientiale ( qui a trait à la sagesse).

 

Les esséniens observaient la Loi de façon rigoureuse, en cela ils s’opposaient aux chefs religieux du Temple. Ils défendaient un idéal de charité, de pauvreté et refusaient tout ce qui pouvait éloigner l’âme humaine de la vertu et de l’amour fraternel.

 

Nous pouvons dire que les esséniens représentent en réalité un important courant du judaïsme qui a reçu, par intercession divine, la mission de préserver les écrits traditionnels, c’est-à-dire la Loi Mosaïque. Ils leur fallu pour cela s’éloigner de tout ce qui représentait la corruption, l’impiété et tous les vices d’une civilisation en évolution qui gangrènent le judaïsme entre 200 et 150 av. J.C.

 

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