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Des nombres
5 février 2014

Nietzsche

En premier lieu, appréhender le sens donné au terme déicide par Nietzsche revêt son importance. Il ne s’agit pas de le comprendre comme un homicide commis sur un quelconque personnage plus ou moins barbu nous gouvernant ou veillant à nos destinées,  mais plutôt dans le sens où est niée la volonté à vouloir s’élever, à se dégager de l’ego, à se mettre à la disposition du sacré, de la transcendance, à désirer aller à la rencontre de Dieu qui  n’en déplaise à Nietzsche et à tous ses adorateurs Est. Ce n’est pas en remplaçant Dieu par l’homme, que Dieu disparaît. Voilà ce qu’est tuer Dieu pour Nietzsche.

En ce sens le monde dans lequel nous vivons ou croyons vivre se trouve être l’application même de l’approche nietzschéenne. Le sacré, plus précisément le christianisme, est ridiculisé, attaqué, détourné, dénigré, ringardisé. Les conséquences, terribles, font que l’ego règne en maître dans sa névrose, sa paranoïa, sa schizophrénie. Les Amis de Dieu vivent  dans un état de légitime défense spirituelle  permanent. L’application de cette nouvelle religion porte le nom de culte de Mammon ou économisme. Elle consiste à faire croire que le marché dans ses mécanismes résoudra seul  les problèmes  de tous ordres, que la recherche du  profit, concept transcendantal, en déclenchant ces mécanismes, en finalité, apportera félicité à l’humanité. Les vainqueurs, ceux qui auront fait le plus preuve de cupidité, seront les élus. Cette conception n’ouvre la porte qu’au totalitarisme. Force est de constater que ce type dévoyé de spiritualité que j’appelle matérialité demeure en phase avec la pensée  de Nietzsche qui n’en est pas une, tout juste on pourrait dire  une expression « langage machine » de l’unité biologique qu’est l’animal humain. Nietzsche dans son délire de recherche de liberté mortifère, de fraternité dans l’indifférence de l’autre et d’égalité des droits dans la négation de ceux des autres a toujours lutté contre toutes les formes  de systèmes ou de doctrines. Il ne pouvait en être autrement s ‘il voulait garder une  logique nécessaire à sa démarche, même s’il ne la voulait pas. Sa démarche est système. Elle entre dans le champs des statistiquement probables déterminés. Mais attention, « Tout passe, rien ne s’arrête ! » , l’univers n’est pas élastique à l’infini. L’est-il vraiment ?

Sciemment, Nietzsche, en faisant de l’homme une machine biologique mue par ses instincts, par sa pulsion dominante a libéré le monstre, le « géant », le « nain de l’âme » Les droits de l’homme sont - ils universels ? Ils ne le sont que pour ceux qui les prêchent et ceci uniquement dans le but de combattre et de se protéger de l’expression de la volonté de puissance d’autres groupes humains. En vérité, il existe bien des limites. Alors, la loi c’est toujours ce que fait l’homme ? L’immanence totale de la vie terrestre est –elle réelle ?

Qui peut faire de l’animal humain un Etre Humain désireux d’élévation, doux, paisible, fraternel, aimant son environnement par une économie naturelle tout en respectant simplement l’ensemble des formes de vie ?

De quoi nous parle Nietzsche ?

De volonté de puissance, de spiritualisation, de généalogie, de renversement de valeurs, de surhumain, de la morale des maîtres, des esclaves, de législateur, d’éternel retour, de la vie, de la mort de dieu.. etc.

De quoi s’agit-il ?

Tout d’abord, à la manière de Nietzsche ayons « la passion de la connaissance » Cette passion de la connaissance effacera  en nous les préjugés sources de certitudes intolérantes. Elle ouvrira notre esprit à l’acceptation de la vérité.  Devenons des docteurs « es ignorance » autrement tout ne sera que « vanité et poursuite du vent » 

Le principe du moteur de sa construction intellectuelle bien que Nietzsche, se défende de vouloir construire quoi que soit, s’appuie  sur la volonté de puissance qui s’oppose à celle de Dieu, involution hypothétique qui amène une soi disant connaissance de la réalité dans tous ses devenirs. Il est impératif d’aller au centre de la structure, d’en observer les ressorts, d’en comprendre le mécanisme et de là, interpréter. 

Dans quel véhicule agit-il ?

Dans le corps humain, tout simplement, structure soumise à ses pulsions plus ou moins puissantes, mais dont une sera prédominante sur les autres, se sera imposée. De ce fait elle amplifiera la puissance interprétative de la réalité qui n’est pas une perception figée. Elle renforce la volonté de puissance, pour Nietzsche, la vie. Cependant pour apercevoir le visage réel de la vie, nous devons retourner à l’origine même de toutes les pulsions, de retrouver leurs sens premiers pour les laisser agir. Cette attitude, recherche généalogique, caractérise cette obligatoire régression.

Quel est le but ?

Le but : libérer la pulsion la plus intense enfouie au sein de l’ego qui façonnera le monde en s’appuyant sur d’autres moins puissantes. Nietzsche, le mystique de la matière, le prêtre des sacrifices humains, des génocides et holocaustes officie sur l’autel des ténèbres.  Pas coupable, mais responsable ? Sa culpabilité ou pas, sa responsabilité ou pas représentent les facettes de son engagement. Coupable, non coupable, responsable, non responsable, en ce sens personne ne peut se revendiquer de lui ou alors tout le monde, pire encore, personne et tout le monde. Coupable d’innocence, innocent de sa culpabilité, il endosse à la fois l’habit du bourreau et de la victime.

Quel en est le  processus et les différents aspects  ?

L’homme vit en société, les ego entrent  en conflit. Comment faire ? Pour Nietzsche, la notion d’égoïsme n’est pas. Elle s’ensuit d’une condamnation morale coupable de nos pulsions vitales ( sexualité, sadisme, haine, malveillance). Seul l’emprunt de chemins corrompus  les satisfera. Nietzsche parle de spiritualisation. Expression spirituelle de la volonté de puissance, elle tisse une étoffe entre la réalité de nos instincts et le référentiel mystifié de l’état des valeurs. Faire le bien par vanité, prodiguer des soins par intérêt, montrer une image du « je » commun à tous, caché dans les habits du « lui » personnel, soumis. Cette expression spirituelle n’est qu’une apparence standardisée du développement des pulsions intérieures dominantes de la volonté de puissance travestie. Ce ne sont que des croyances individuelles  ou collectives qui cachent bien qu’elle soit subjective la connaissance. Il aurait été plus simple pour lui et pour tout le monde  de dire: les lois qui viennent de Dieu, je n’en veux pas.

De quelle morale parle t –il ? Quelle est la sienne ?

Il parle de la morale chrétienne, référentiel unique, qui codifie et normalise des valeurs déterminées pour s’imposer à tous en cachant leurs véritables origines qui relèvent de la pulsion. Il rejette totalement l’Ordre Supérieur que son petit cerveau reptilien nie dans toute sa prévarication dérisoire. Il refuse de ne pas exister en tant que tel. Pour Nietzsche, seules deux morales cohabitent : celles des maîtres et celle des esclaves.

La morale des maîtres s’adresse à ceux qui veulent pleinement vivre leurs pulsions dans une fidélité sans retenue à la volonté de puissance, sans arrière pensée. Cette morale produit un sentiment de supériorité vis à vis de ceux qui subissent la morale des esclaves. C ‘ est à dire vis à vis de ceux qui sont incapables de supporter les exigences de leurs pulsions. Ces derniers éprouvent un ressentiment haineux  tourné contre ce qui n’est pas soi. Ils constatent en eux une impuissance à vivre leurs pulsions et se tournent vers un ailleurs imaginaire qui affaiblit les valeurs de ce monde et qui pousse la volonté de puissance vers le néant : nihilisme. Cet effondrement peut cependant avoir du bon. Il procure un désespoir pour ceux qui ont perdu leurs repères traditionnels et leurs croyances en ce qu ‘ ils pouvaient structurer durablement leur monde : c’est la mort de dieu. Cependant du fait même de cet effondrement, de  se  « faire table rase », la possibilité d’un renouvellement de valeurs en harmonie avec la vie dans ce qu’elle a de plus grand est donnée à celui que Nietzsche appelle le législateur. Ce mouvement donne naissance au type surhumain, à celui qui a su dépasser le désespoir de l’esclave et veut vivre les pulsions les plus synchrones avec la volonté de puissance ( vie pour Nietzsche ) dans son expression la plus intense. J’en suis certain, pour beaucoup, c’est une émancipation. Cependant il vaut mieux que vous vous trouviez dans le camp des vainqueurs. Ainsi vous pourrez laisser libre cour à toutes vos névroses obsessionnelles. En définitive, Nietzsche ne parle que d’elles. Nietzsche par ailleurs ne sait rien de la vie qui ne connaît pas la mort puisqu’il en est mort de sa vie.

On peut dire tout ce que l’on veut. Nietzsche est bien le père du concept de sous-homme. Il nous parle d’eugénisme, de sélection naturelle. Les faibles sont exterminés comme le libéralisme, les adeptes de Mammon, le fait pour les chômeurs, les sans domicile fixe, les non productifs, tous les exclus qui ne sont que des grignoteurs de dividendes. La planète est devenue un camp de concentration sans paillasses mais un camp de vieux cartons et de bidon ville peuplé d’êtres décharnés et édentés. Les criminels économiques contre l’humanité existent bien. Nous sommes tous en état de légitime défense. 

Maintenant je vais aborder le but ultime de sa pensée dans ce qu’elle a de déicide : l’éternel retour.

Cet éternel retour exprime la croyance à vouloir revivre tous les instants de la vie sans l’espoir d’un ailleurs sacré. L’immanence de la matière, c’est la vie terrestre. Elle se suffit à elle - même dans un cosmos sans issue ou le divin n’a rien à y faire, n ‘  a pas sa place. Il prêche pour un nouveau type de culture, une nouvelle humanité dont les rapports avec le monde de la matière seraient différents. Le monde donné se suffit à lui - même.

En mourrant nous rejoignons la vie qui malgré tout remplace ce dieu qu’il a supprimé et cette vie, qu’il a déifiée, sans cesse nous renvoie dans la matière pour témoigner de sa présence.

En pensant cela, Nietzsche a fermé toutes les portes, détruits tous les ponts et inondés tous les gués. Il a été un adversaire efficace puisque le monde dans lequel nous vivons tente de mettre en œuvre au mieux sa pensée.

 Les conséquences en sont la destruction de toutes les morales, le rejet de toutes les autorités qu’elles soient étatiques, sociales, économiques ou religieuse. Pour être libre il est nécessaire de dominer toute chose, la soumettre, libérer la puissance en nous indépendante de toute contingence matérielle et en fait  créer du totalitarisme. Nietzsche est un mystique athée. Il a magnifié outrancièrement la  vie terrestre comme le seul événement méritant d’être vécu. Le résultat est une recherche maladive orientée vers le bon fonctionnement de l’enveloppe charnelle. On attend des scientifiques qu’ils construisent une fontaine de jouvence, fontaine d’éternité, alors que la matière un jour ne sera plus. L’homme veut vivre éternellement par son ego en niant et en se riant de l’évolution naturelle de l’humanité qui sera spirituelle. Si l’on n’y prend garde l’adversaire pourrait gagner. Cela ne sera pas, il n’est qu’un effet de la création.

Que penser ? Nietzsche es t- il un novateur, un libérateur ?

Il n’est rien de tout cela. Il n’est qu’un simple adorateur de lucifer qui s’oppose à la puissance réelle de Dieu. Pour se faire, je vais m’appuyer sur la vision prophétique de Daniel qui voit quatre bêtes différentes et extraordinaires qui émergent de l’océan et incarnent les grands Empires terrestres qui s’empareront successivement du pouvoir ainsi que sur l’œuvre (Nér Mitsva  Que la lumière soit ) du Maharal de Prague, rabin théologien du 16 éme siècle qui souligne la nature primordiale de l’environnement culturel et religieux dans l’évolution des sociétés.

- Le 1er Empire pour Daniel est celui de Babel ou celui « de la volonté de puissance » Il s’appuie sur l’essence même du vouloir, la volonté de vivre. Elle est la réponse extrême de la pulsion dans la volonté de puissance qui s’exprime par une soif de pouvoir et de domination. Une énergie interne toujours en mouvement au caractère expansif anime cet empire qui cherche à étendre les limites de son autorité ou de sa domination.

- Le second Empire ou la Perse est celui de « l’avidité de l’avoir », tout acquérir afin de tout absorber. Il devient pervers lorsque toute l’énergie vitale se concentre sur le désir d’acquérir  des biens et de les accroître.

- Le 3éme Empire, l’Empire grec est celui « de la recherche du savoir » par l’intellect. Cet empire fait de la raison humaine l’instrument de la connaissance du réel et de la relation de l’homme au monde. Cette recherche reste toujours limitée à la structure de la matière.

- Le 4éme Empire ou l ‘ empire romain est « celui de la tentation du totalitarisme » Il unifie et coordonne l’activité des trois forces précédentes, à savoir physique, vitale et intellectuelle par la force de la parole, force de synthèse. Il serait l’expression de l’hégémonie de l’être qui désire tout unifier, tout dominer, construire une totalité de la non – différence  qui élimine par la violence toute altérité. La transcendance est délibérément  oubliée. Cette force vitale dominatrice, totalitaire dépasse dans sa forme, son contenu, sa vision et son intensité tous les empires précédents.

Nietzsche n’a fait que prendre à son compte, illustrer et témoigner par ses écrits l’action de ces empires sur l’humanité. Le 4éme empire est en cours de construction.

 Ce qui a été une fois écrit serait - il entrain de se réaliser à nouveau  mais en accéléré ou bien était ce une prophétie.

 Quelle est sa philosophie ?

 Elle peut se résumer de la sorte : « la loi c’est ce que nous faisons »

Il s’agit là de l ‘ évocation de la règle principale de notre adversaire, de satan comme l’appelle jésus, qui s’ouvre justement sur une liberté totale, qui veut nous couper de Celui qui Est dans sa Gloire.

Jésus dit qu’il est un « scandale » au sens d’obstacle.

Nietzsche  n  ‘écrivait - il  pas : « Méfies toi quand tu regardes le fond de l’abîme, (au fin fond de toi – même) Peut - être que l’on t’observe. »

Qui est ce nous ? Pour moi il ne réside pas dans la lumière. Il est celui qui ne croit pas en Dieu. Il doit mourir pour que l’Etre naisse.

 Etat quantique :  La connaissance de l'état permet seulement de prévoir les probabilités respectives des différents résultats qui peuvent être obtenus lors de la mesure d'un système quantique. Le système est dans un état quantique unique, mais que les mesures peuvent donner plusieurs résultats différents, chaque résultat étant associé à sa probabilité d'apparaître lors de la mesure. L'état doit donc être vu comme représentant toute l'information disponible sur le système : une description de l'histoire du système permettant de calculer les probabilités de mesure. 

Maintenant mixons la philosophie de Nietzsche et les concepts de physique quantique, qu’obtenons - nous ?

 La théorie de la Tradition Primordiale dévoyée de René GUENON.  

«  Dans Les États multiples de l'être, René Guénon développe les notions d'Infini (qui est désigné, sous son aspect potentiel par le terme de Possibilité universelle), de manifestation universelle (sous un aspect personnel : l'Être) et de non-manifestation (le Non-Être). Le terme de Non-Être ne doit pas être pris dans un sens privatif, comme l'indice d'un manque ou d'une absence, mais au contraire comme signifiant l'au-delà de l'Être. » La métaphysique pour Guénon se situe au de là de la physique soit au de là de l’ensemble  des sciences de la nature. Elle a donc un caractère universel. Elle est connaissance de l’universel, des principes d’ordre universel.

En effet, pour Guénon présenté comme philosophe qui avait lu Nietzsche et Einstein,   «  la manifestation universelle, c'est-à-dire la « Nature » au sens le plus vaste et le plus universel que l'on puisse donner à ce terme, correspond à l'expression de toutes les possibilités susceptibles d'exister, et notre propre monde n'est que l'une d'entre elles. » Alors, de là à vouloir retrouver son état primordial ou l’unité de l’homme universel pour reprendre forme et aller dans d’autres mondes qui sont des tendances à exister (concept quantique), il n’y a qu’un pas. N’est-ce pas là, l’éternel retour cyclique, bien sûr sans répétition de la manifestation universelle ? La volonté de puissance son moteur ?

«  Le Non-Être représente donc l'ensemble des « possibilités de non-manifestation, avec les possibilités de manifestation elles-mêmes en tant qu'elles sont à l'état non-manifesté ; et l'Être lui-même s'y trouve inclus, car, ne pouvant appartenir à la manifestation, puisqu'il en est le principe, il est lui-même non-manifesté. » 

Il veut donc réaliser cet au-delà de l’Etre par le moyen de « l’intellect transcendant » ersatz de l’Esprit Saint chrétien qui est le seul véritable lien entre l’homme et la divinité. Pour Guénon, seule la transmission à l’initié « d’une influence spirituelle » est transmission initiatique. Elle permettra l’accés à « l’intellect transcendant ».

 «  [...] les aptitudes ou possibilités incluses dans la nature individuelle ne sont tout d'abord, en elles-mêmes, qu'une matiera prima, c'est-à-dire une pure potentialité, où il n'est rien de développé ou de différencié ; c'est alors l'état chaotique et ténébreux, que le symbolisme initiatique fait précisément correspondre au monde profane, et dans lequel se trouve l'être qui n'est pas encore parvenu à la seconde naissance. Pour que ce chaos puisse commencer à prendre forme et à s'organiser, il faut qu'une vibration initiale lui soit communiquée par les puissances spirituelles, que la Genèse hébraïque désigne comme les Elohim ; cette vibration, c'est le Fiat Lux qui illumine le chaos, et qui est le point de départ nécessaire de tous les développements ultérieurs ; et, au point de vue initiatique, cette illumination est précisément constituée par la transmission de l'influence spirituelle [...] (Aperçus sur l'initiation, pp. 33–34) »

Si ce n’est pas une application « philosophico – spirituelle » de Nietzsche et de concepts de physique quantique, alors ?

«  ce à quoi s'applique le nom de tradition, c'est ce qui est en somme, dans son fond même, sinon forcément dans son expression extérieure, resté tel qu'il était à l'origine ; il s'agit donc bien là de quelque chose qui a été transmis, pourrait-on dire, d'un état antérieur de l'humanité à son état présent. (Aperçus sur l'initiation, p. 63) »

« Le travail initiatique est essentiellement constitué par la « concentration », qui doit tendre vers « l'unification de tous les éléments de l'être dans le travail intérieur, nécessaire pour que s'opère la « descente » de l'influence spirituelle au centre de cet être. La méditation sur les symboles et la participation aux rites ont pour fonction de faciliter cette concentration »

Où est Dieu ? Les adeptes de Guénon ne sont en fait à leur corps défendant que des adorateurs de lucifer pour devenir plus tard ceux de satan. Lucifer représente la lumière créatrice du monde et satan, l’homme lui-même qui s’est coupé de Dieu. Guénon était un prévaricateur qui voulait soi disant spiritualiser la matière.

Comme Nietzsche, Guénon  avait la  volonté de ne pas vouloir  se voir attribuer la paternité des idées qu'il exposait. Il ne voulait rien construire seulement transmettre. Comme Nietzsche il ne parlait que de connaissance ! 

Si je devais qualifier la démarche de Nietzsche, je la qualifierai de fondamentalement anti-chrétienne et uniquement anti-chrétienne.

 Pourquoi ?

 Quel est l’élément fondamental de sa diatribe ?

Le but : libérer la pulsion la plus intense enfouie au sein de l’ego qui façonnera le monde en s’appuyant sur d’autres moins puissantes.

 Que nous disent les chrétiens ?

Ils nous proposent l'hésychasme ( l'immobilité, le repos, calme, le silence ) pratique spirituelle mystique, « être en paix, garder le silence ») Comme son nom l'indique, elle vise la paix de l'âme ou le silence en Dieu. Il faut lutter contre les passions ou nous pouvons écrire pulsions. Les condamner ne suffit pas. Les passions sont des maladies de l'âme. La guérison nécessite leur connaissance et leur étude.

La fin véritable est le repos de l’âme en Dieu, l’acquisition de la Paix de Christ. « Je vous donne la paix, je vous donne ma paix, non pas comme le monde la donne. » Cette paix s'acquiert par la présence du Saint-Esprit dans le cœur, préparé à une si grande visite par la vigilance intérieure de l'âme envers ses pensées (la nepsis ).

Nietzsche demande à l’homme de vivre comme une bête ses instincts, de mourir comme une bête et de pourrir comme une bête. Il appelle cela « Dieu est mort » Dans ce cas l’humanité ne vaut pas plus qu’un élevage intensif de volailles car tout devient « vanité et poursuite du vent ».Il fait de l’homme un danseur classique de pantomimes macabres. Il ramène la vie à une simple répétition de processus biologiques synchrones entre eux.

Le chrétien demande à l’homme de maîtriser ses instincts pour être prêt à accueillir dans le silence, Dieu, source de Vie. Grâce à Christ nous allons tuer le vieil homme, faire silence en se connaissant, je dirai « je-même » identifier la tension principale majeure, néfaste qui mobilise notre mental, freine notre progrès spirituel et nous nous y opposerons en permanence, sans relâche pour la réduire, la détruire afin de faire place à l’âme que l’Esprit pourra rencontrer.

 

 

 

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