Esprit de vin et poudre à lycopodes
Esprit-de-vin comme symbole pour caractériser l’émanation.
Esprit-de-vin, est un alcool éthylique obtenu par distillation du vin. Cet esprit de vin est inflammable.
Esprit, emprunté du latin spiritus, « souffle, respiration, odeur » et « souffle divin, inspiration, âme ».
Être, essence immatérielle. Dieu est esprit. Esprits célestes, esprits de lumière, les anges. Esprits bienheureux, les anges ou les âmes des saints qui sont au paradis. L’esprit des ténèbres, l’esprit du Mal, l’esprit malin, le diable. Esprits malins, esprits mauvais, les anges déchus, les démons. Être possédé d’un esprit impur, d’un esprit mauvais.
Partie immatérielle qui est en l’homme ; l’âme, par opposition au corps. L’homme est à la fois corps et esprit quand l’esprit vient en lui.
Existe-t-il une différence entre l’âme et l’esprit ?
Esprit-de-vin me fait penser aux noces de Cana quand mon Seigneur Jésus change l’eau en vin.
L’Esprit est intervenu sur l’eau qui devient symboliquement vin pour que la création des enfants issus de Celui qui est se fasse selon Sa volonté.
La femme est l’épouse, l’eau d’en haut sur laquelle se meut l’esprit de Dieu de la même façon que mon Seigneur Jésus marche sur l’eau Pendant les « noces de cana » comme le dit Jean, Jésus changea l’eau en vin par l’action de la Parole de Dieu qui est également son sang rédempteur. L’eau est consubstantialité. 6 vases de pierre avec chacun 2 ou 3 mesures. Il s’agit du 6ème jour de Genèse faisant référence à la lumière 12. Mon Seigneur Jésus est l’Esprit de Dieu, Sa Parole portée par la lumière 12, comme les 12 apôtres qui doivent la répandre dans le monde (le fleuve se divise en 4 bras)
Adam est l’époux ou le fils-père. L’union du fils- père « faire le deux – un » – Adam (l’époux) avec l’eau d’en haut qui donne la consubstantialité- Eve (l’épouse) par la Parole agissante engendre un fils. Voilà certainement la Sainte Famille. Elle est spirituelle.
Si un homme ne nait d’eau et de l’Esprit Saint, de la Parole transférée de Celui qui est, « il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » Jean.
Esther«1:9 La reine Vasthi fit aussi un festin pour les femmes dans la maison royale du roi Assuérus.
1:10 Le septième jour, comme le cœur du roi était réjoui par le vin, il ordonna à Mehuman, Biztha, Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Carcas, les sept eunuques qui servaient devant le roi Assuérus,
1:11 d'amener en sa présence la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux grands, car elle était belle de figure.
1:12 Mais la reine Vasthi refusa de venir, quand elle reçut par les eunuques l'ordre du roi. Et le roi fut très irrité, il fut enflammé de colère.
Esaïe « 1:20 Mais si vous résistez et si vous êtes rebelles,
Vous serez dévorés par le glaive, Car la bouche de l'Eternel a parlé. »
Ceux qui refusent de prendre part aux noces ou de répondre à l’appel qui sont- ils ?
Les prévaricateurs ou nicolaïtes ou adeptes de Nimrod, ceux qui croient créer du divin ou travailler sur « l ‘ étincelle de lumière qui est en eux » pour « faire nature », ceux qui ont remplacé Dieu par l’homme, ceux- là seront tourmentés et ne franchiront aucune porte. Personne ne plantera son propre « arbre de vie au paradis. » ou n’intégrera l’au-delà, une autre dimension selon sa propre volonté ou opinion ou doctrine sans fondement élevée en vérité universelle . Tout le temps du processus « divin », les soi- disant enfants des lumières, ceux qui nient l’origine céleste de la création de Celui qui est, leur raison implantée, seront tourmentés.
Les Ecritures Saintes le disent et je crois à la révélation portée par l’Ecriture.
L’Esprit de vin est donc la Parole de Dieu portée par la lumière. L’Esprit en l’occurrence n’est pas une faculté intellectuelle.
Platon a dit : « Maintenant que nous savons que l’âme est immortelle, il n’y a pas pour elle d’autre moyen d’échapper à ses maux et de se sauver que de devenir la meilleure et la plus sage possible. »
De même pour lui, la philosophie est un dialogue silencieux de l’âme avec elle-même sur l’être. Il considère également que l’amour est une maladie mentale grave.
Quels sont ces maux et se sauver ? Pour qu’elle raison, pour aller où, pour quoi faire ?
La seule proposition qui me convient est celle de « devenir la meilleure et la plus sage possible ». Il s’agit de travailler sur soi même pour s’améliorer moralement et intellectuellement dans le but de participer à l’accueil de « quelque chose de plus grand » qui nous dépasse.
Il n’a jamais été question d’âme immortelle dans le Livre de la Parole. Seul Jésus possède l’immortalité. Timothée. puis qu’Il est l’Esprit de Dieu incarné.
La croyance en la réincarnation se base sur la doctrine de la philosophie grecque de l'immortalité de l'âme humaine, de l’unité biologique. Je ne parle pas du bouddhisme, une sagesse qui ne croit en aucun Dieu créateur et qui veut mettre fin à la souffrance, s’en délivrer par l’éveil d’une conscience sans ego. L’apport de la philosophie grecque a été associé à la théologie chrétienne héritée des Pères de l'Église. Scolastique, elle est devenue un courant de la philosophie médiévale. Pour moi, erreur fondamentale.
Lévitique « 26 :11 J'établirai ma demeure au milieu de vous, et mon âme ne vous aura point en horreur ».
L’âme céleste possède sa propre conscience, une mémoire indépendante et des pensées distinctes de l’intellect.
L’âme est bien l’Etre venu d’ailleurs donné par Celui qui est selon Sa volonté enfoui endormi dans les formes de l’ego. Nous devons aller à sa rencontre en soi-même par soi-même.
L’âme céleste n’est pas une réplique spirituelle de la personnalité terrestre.
Que disait déjà Socrate ?
« Maintenant, crois-tu que tu sois un être pourvu de quelque intelligence et qu’ailleurs il n’y ait rien d’intelligent; et cela, quand tu sais que tu n’as dans ton corps qu’une parcelle de la vaste étendue de la terre, une goutte de la masse des eaux, et que sur l’immense quantité des éléments quelques faibles parties ont servi à organiser ton corps? Penses-tu que toi seul aurais eu le bonheur de ravir une intelligence qui, par suite, n’est nulle part ailleurs, et que ces êtres infinis, par rapport à toi, en nombre et en grandeur seraient maintenus en ordre par une force inintelligente? »
Xénophon, Mémorables, I, 4, 8
Le point de départ de la recherche de la véritable Sagesse pour Socrate est l’ignorance. Elle s’oppose à l’arrogance de certains qui pensent détenir le savoir. Pour Socrate, toute sagesse humaine la sienne comprise n’est rien comparée au savoir divin.
« Mais, Athéniens, la vérité est qu'Apollon seul est sage, et qu'il a voulu dire seulement, par son oracle, que toute la sagesse humaine n'est pas grand-chose, ou même qu'elle n'est rien; et il est évident que l'oracle ne parle pas ici de moi, mais qu'il s'est servi de mon nom comme d'un exemple, et comme s'il eût dit à tous les hommes : Le plus sage d'entre vous, c'est celui qui, comme Socrate, reconnaît que sa sagesse n'est rien. »
Platon, Apologie de Socrate, 23 a-b
Socrate développe-t-il la notion de concept ?
Certainement pas, il est dans la réalité de ce que l’on appelle la Vie qui ne connait pas la mort.
Il se situe dans une réalité physique qui dépasse l’entendement humain que l’humain nomme métaphysique. Est-il dans le domaine des pensées, des idées ? Il est dans la dimension de la Vie qui n’est pas de ce monde et qui se concrétise autrement.
LYCOPODE. Genre de plante cryptogame de la famille des Lycopodiacées dont l'espèce la plus connue produit un pollen jaune, pulvérulent, inflammable utilisé en pharmacie ou en pyrotechnie.
Dans les deux cas le but est d’obtenir une flamme comme analogie à la lumière avec pour chacune une signification particulière.
Intéressons-nous au rituel qui pour moi parle de la création des enfants de Dieu par Adonaï qui émane de Lui-même soit Dieu Son origine.
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui [Jésus] habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Col 2.8-9)
Le sens étymologique de tradition est : « Ce qui est donné par transfert. » N’est ce pas la Lumière porteuse de la Parole de l’Eternel. Transférer a un sens légèrement différent, voire sensiblement différent de transmettre. On transfert des informations d’un endroit à un autre. On transmet des informations à l’intérieur d’un même endroit.
Souvenons-nous que l’Ordre est un ordre initiatique qui est une marche vers l’éveil, en toute quiétude et qui est inscrit dans le monde. Cet Ordre nous conduit à la rencontre de la lumière, à la rencontre de l’ineffable Présence.
« C’est une sotte présomption d’aller dédaignant et condamnant pour faux ce qui ne vous semble pas vraisemblable » Montaigne
Parlons rituel.
Le Maître :
«Aussi horrible soit la punition encourue par un criminel, aussi joyeuse est la lumière que vous allez maintenant voir, à la manne de la justice!»
«Donnez-lui la lumière!»
Les Sœurs et Frères :
« Sic transit gloria mundi. » « Ainsi passe la gloire du monde. »
Etienne de Bourbon, moine dominicain du XIIIe siècle, fait mention d’un rituel au Vatican qui régit l’intronisation d’un nouveau Pape :
Un moine se présente par trois fois devant lui pour brûler à ses pieds une mèche d’étoupe et lui annoncer : « Sancte Pater, sic transit gloria mundi » (« Saint Père, ainsi passe la gloire du monde »)
César, revenant vainqueur de ses batailles, est accompagné sur son char d’apparats d’un esclave chargé de lui glisser à l’oreille un avertissement similaire : « Prends garde de ne pas tomber ».
Dans les deux cas, il s’agit d’une mise en garde : la gloire des hommes est éphémère.
César est parti depuis longtemps, et la cérémonie du couronnement d’un Pape a été abrogée avec Jean-Paul 1er.
Mais cette phrase a été reprise dans notre rituel de la Stricte Observance, pour la réception au grade d’Apprenti.
Le Maître :
«Tout comme il y a un instant nos bras étaient armés pour punir un criminel, vous êtes maintenant un Frère pour qui nous sommes prêts à sacrifier notre sang et notre vie pour votre défense.
Mais la flamme que vous avez tout d’abord vue devant vos yeux libérés doit vous permettre de reconnaître que toute altesse de ce monde passe comme cette fumée.
C’est la première leçon qui vous est donnée à votre réception dans cet Ordre et que vous ne devrez jamais perdre de vue!»
De quelle punition horrible s’agit-il ? De quel crime s’agit-il ? De quelle lumière réjouissante parle – t – on ? Qu’est ce que la manne de la justice ? Qui donne la lumière? De quels méfaits parle – t – on ?
Cet épisode dans la cérémonie de réception d’un apprenti vient après la prestation de serment d’un « homme libre » qui s’engage dans l’Ordre, la main droite posée sur le cinquième verset du prologue de l’Evangile selon Saint Jean.
Que dit ce verset ?
« …et la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point comprise, »
Est-ce à dire que les hommes n’ont pas compris la première manifestation du Verbe qui s’est opérée dans la création ? Ou alors que la lumière échappe à la tentation des hommes pour la conquérir et la juguler. (Tradition grecque depuis Origène). Que dire de ceux qui veulent utiliser la lumière à des fins personnelles ? Ne seraient-ils pas les nicolaïtes d’apocalypse ? Ne serait ce pas ceux là qui ont été expulsés du « Jardin d’Eden » ou ceux là même qui ne peuvent plus s’élever pour y accéder, se prenant pour le Créateur et non comme un élément de la création ? Je dirai encore plus : espérant être un sujet de la création ?
La manne de la justice n’est-elle pas semblable à celle qui nourrissait le peuple hébreu dans le désert ou la Parole de Dieu qui vient rendre justice, séparer le céleste du terrestre en lui donnant la connaissance, la connaissance d’Adonaï, seule connaissance » qui nous est accessible.
Avant que le Vénérable Maître ne laisse entrer dans la Loge le récipiendaire ce dernier a été « déshabillé et dépouillé de tous métaux » les yeux couverts par un bandeau. Il est dans les ténèbres.
Pourquoi ?
Genèse « 2:25 L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte. »
Ils étaient dans leur première innocence, comme « les prémices des créatures de Dieu. » sous le seul regard de l’Eternel, le seul Dieu. Ils n’étaient pas dans la confusion, dans la honte.
De plus, le candidat a « juré devant Dieu, créateur universel du monde entier…. » et pour lui éviter un parjure :
« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » (1Tm 2.5)
Pour se faire, je fais référence à l’Exode.
Exode « 33:5 Et l'Éternel dit à Moïse: Dis aux enfants d'Israël: Vous êtes un peuple au cou roide; si je montais un seul instant au milieu de toi, je te consumerais. Ôte maintenant tes ornements de dessus toi, et je verrai ce que je te ferai.
33:6 Les enfants d'Israël se dépouillèrent de leurs ornements, en s'éloignant du mont Horeb. »
Tout ceci après l’épisode du veau d’or. Les enfants d’Israël enlevèrent tous leurs métaux pour ne plus construire d’idoles blasphématoires et rester en permanence sous le regard de Celui qui est, notreseul Seigneur et Maître, bien entendu pour les croyants, pour ceux qui possèdent une foi véritable sans faille
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ep 2.8-9)
Nous devons rester sous l’éclairage de la vraie lumière, celle qui se trouve dans le Livre de la Parole, celle qui est donnée par Celui qui est, puisque dans l’Ordre, il me semble, tout le monde croit en Lui.
Ephraïm est en esprit et vérité. Il trouve la Présence de Celui qui est dans le 3ème Temple, celui de Son Livre, le Livre de la Parole unifié entre ancien et nouveau par Jésus, le Messie d’Israël, peuple de Celui qui est par Ephraïm qui l’adorera. Ne devons-nous pas devenir Ephraïm né de nouveau, but final pour la délivrance qui ne dépend pas de nous
Enfin, après l’épisode de la lumière, le candidat reçoit du Vénérable Maître une protection, un tablier de couleur blanche signe de la pureté et de l’innocence vers laquelle il doit tendre pour qu’il puisse se trouver dans une loge juste et parfaite dégagée du monde profane et loge sublime ouverte à l’illumination, à la venue de la Lumière. Le Maître des cérémonies, Grand Prêtre du Temple, ouvre le Temple par le 9 ou le 3 fois 3 pour que le V.M, le soleil, puisse ouvrir la Loge, illuminer la Loge. Nous sommes en Esprit et vérité. Nous devenons le Temple de Dieu s’il le désire. Certains pensent que les religions ont construit un mur entre l’homme et le divin et qu’elles ont fini par empêcher que « l’harmonie, source d’élévation », s’installe. Cependant la toute-puissance de Celui qui est, fait que le « vent souffle où il veut, quand il veut. »
Ayons toujours en mémoire l’origine judaïque de notre rituel et notre christianisme. Nier ce qui est, le rejeter, ne le supprime pas. Cela ne fait qu’apporter de la confusion. Préoccupons-nous de sa signification, de la méthode qu’il nous propose pour notre rapport au divin comme la kabbale hébraïque le fait également. Jésus s’adresse au peuple d’Israël. De quel peuple s’agit-il ? Du peuple spirituel? De celui qui est issu de nous-mêmes ? Des « fils de l’homme », ceux qui sont à l’intérieur de nous comme le dit Marie- madeleine ? De celui des enfants de Dieu, de ses amis comme le disaient les cathares ?
Bien. Je reviens à présent au sujet de ce travail.
Le rituel nous parle de la lumière porteuse de la Parole, uniquement d’elle. Tout en fait se rapporte à elle et à notre comportement vis-à-vis d’elle.
« Aussi horrible soit la punition encourue par un criminel »
Personnellement je n’aime pas le terme horrible. Un jugement rend la justice. Et ce crime alors ! C’est celui qui est commis contre la Lumière porteuse de la Parole, contre l’Esprit, contre Celui qui est.
C’est celui qui consiste comme il est dit dans le Livre secret de Jean :
« C’est l’arbre de leur vie qu’ils ont placé au milieu du paradis. Mais moi, je vous enseignerai quel est le mystère de leur vie, c’est-à-dire le projet qu’ils ont fait ensemble de (fabriquer) la ressemblance de leur esprit. »
Et celui là ne sera jamais pardonné. « Tous les moqueurs, tous les contempteurs seront punis. Les derniers amis de Celui qui est seront sauvés. » S.I
Qui exécutera le jugement rendu ? J’ai bien peur que ce soit nous-mêmes qui nous sommes condamnés à mort et nous exécuterons ce jugement avec nos propres épées.
« Alors, il y a un instant, nos bras étaient armés pour punir un criminel»
Il n’y a que l’homme qui puisse penser à se venger, car en lui-même résident beaucoup de méchanceté et de violence. Il rejette systématiquement les lois de l’Amour, de l’attraction, de la préférence. Il s’adore passionnément. Il veut vivre par lui-même de toute éternité dans l’illusion d’un soi imaginaire qu’il pense fabriquer transcendant mais qui en définitive ne s’adresse qu’au sujet, qu’à son moi arrogant, orgueilleux et mortel. « Il met en péril l’harmonie nécessaire à toute élévation. » S.I
Que nous dit Jean ?
Apocalypse « 11:18 Les nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre. »
« Donnez-lui la lumière »
N’est-ce pas à celui qui est juste, qui n’est plus dans le profane, qui se trouve dans le monde sacré quand la loge est ouverte et qui le sait? Le Juste est fidèle, loyal, plein de probité, d’honneur, de foi, d’humilité, de droiture et de sincérité. Cela fait beaucoup, mais beaucoup est demandé pour recevoir la lumière, celle symboliquement qui se trouve sur le plateau du Vénérable, l’esprit de vin. Au premier levé du bandeau, elle est toute fluette, toute menue, toute simple mais tellement « réjouissante. » dans sa puissance contenue.
« …et la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point comprise, ».
Jean « 1:9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
1:10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. »
Le monde, c’est nous les hommes, dans notre dimension spirituelle supportée par une matérialité éphémère. La seule création, celle qui est relatée dans le Livre de la Parole est celle de Celui qui est, qui « fait l’homme à l’image, à la ressemblance, à l’image de Dieu. » Le Livre de la Parole ne fait que parler de l’image, du début à la fin. Jérusalem céleste, elle-même l’image est le lieu de destination de l’image que porte l’Elu. Le Temple de Salomon fait également référence à l’image. La terre promise est l’image, comme le pays de Canaan et comme les 1000 ans d’Apocalypse. L’Arche de Noé est une fréquence de rafraichissement qui accompagne l’image portée par l’Elu sous la forme de la fréquence correspondante. Tout se rapporte à l’image. Les millénaristes sont dans l’erreur, dans l’incompréhension. Les créationnistes se sont trompés de création. Parfois je me dis que nous autres francs-maçons spiritualistes, sous l’égide de Saint Jean sommes à même de lever le voile qui entoure le Mystère enfouit dans la Religion porteuse de la Tradition en la dépassant pour être en Esprit et Vérité, dans l’état ultime de la connaissance, dans la plénitude de la connaissance et ceci au sein de notre Ordre.
Au 1er levé de bandeau le candidat ne voit pas la lumière. Il ne voit que les épées qui la défendent en en bloquant son accès.
Sur la chaire du Maître, une flamme légère brûle dans un récipient rempli de Spiritus Vini (esprit de vin), toutes les lumières ont été éteintes.
Le nouveau reçu voit tous les Frères tenant leur épée dégainée pointée vers lui.
Les yeux du récipiendaire sont libérés.
Au même moment, on souffle de la poudre « feminis Lycopodii » (dite « poudre à lycopodes ») dans la lumière afin que la flamme atteigne son visage de façon inoffensive.
Tous les Frères se tiennent debout la pointe de l’épée tendue vers le haut et crient ensemble :
« Sic transit gloria Mundi ! » « Ainsi passe la gloire du monde. »
Au 2ème levé de bandeau le candidat est ébloui par une lumière vive. Les épées sont hautes pour rendre hommage à la vraie lumière, symboliquement toujours celle qui se trouve sur le plateau du Vénérable (esprit de vin), vraie lumière qui apparaitra dès que celle du monde qui nous habite partira en fumée.
Qui nous donne la Lumière ?
Nous le savons tous. Pour beaucoup, c’est une idée insupportable. Pour ceux qui ont la foi et qui croit en Celui qui est, c’est une espérance. Nous sommes toujours libres. Un choix, me semble-t-il doit toujours être librement consenti.
Pour conclure, l’homme juste ne porte aucune haine, aucune violence, ne demande rien. Il est respectueux, obéissant. La douceur, l’amour de la vérité, la candeur l’habitent. Il aime Celui qui est, se met dans son attraction .Il aime son prochain. Il est patient, persévérant.
Il sera envisageable que pour lui la séparation du pur de l’impur, du profane du sacré, de l’esprit de la matérialité puisse se réaliser. Il pourra se connaitre par ce qu’il sera reconnu, s’éveiller et prendre conscience. Ainsi l’image lui sera donnée. Son Être, l’état unique qui découlera d’une élimination mutuelle des autres états, sera. Son éveil total se traduira par l’acquisition d’une conscience spirituelle seule porteuse d’éternité.
Evangile de marie Magdala : « Car c’est à l’intérieur de vous que se trouve le fils de l’homme ; allez à lui, ceux qui le cherchent le trouve. »
Que nous dévoile encore l’Enseigneur ou Jésus :
« L’attachement à la matière engendre une passion contre nature. Le trouble naît alors dans tout le corps ; c’est pourquoi je vous dis : soyez en harmonie. Si vous êtes déréglé, inspirez – vous des représentations de votre vraie nature. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »
L’entendement est donné par le 8ème jour, celui de la résurrection, de l’élévation.
C’est par « notre propre sang », comme nous l’enseigne Jésus, que les enfants de Dieu obtiendront « une rédemption éternelle. » une délivrance éternelle. Il a porté le péché, la matérialité, la réalité décor, la mort, l’absence de la Présence. Il est venu nous libérer de nos errances. Nous montrer le seul et bon chemin. Nous donner la foi par son témoignage. Il est mort de notre incroyance, de la violence bestiale des hommes qu’Il nous montre, celle qui est en nous. Il est venu justifier les rachetés de Celui qui est par sa résurrection par Son sang rédempteur qui est la Parole de Dieu.
Jésus nous montre du doigt. Il nous dit : « C’est à toi que je m’adresse. » Ne devient pas un égaré sur le chemin. L’homme terrestre meurt. Une seule fois. Son corps ne ressuscite pas. Ne prévarique pas en te construisant un simulacre de sanctuaire. C’est toi qui viens d’en haut qui ressuscite puisque tu nais à nouveau. Pour celui qui a la foi et qui croit en Celui qui est comme seul et unique créateur comme nous l’enseigne Jésus, son Envoyé Suprême, qui seul nous délivrera, nous rachètera selon Son * Jugement », peut- être, si Celui qui est, miséricordieux, le veut, expression de « Son Amour, la seule connaissance qui nous est accessible ». Il nous reconnaitra comme Son Enfant. Il nous donnera la Vie, l’Etre.
L’Enfant de Dieu est soumis aux deux aspects de la création de Celui qui est, la céleste et la terrestre , un peu à la manière des deux aspects de la lumière, ondulatoire et corpusculaires ou de l’essence qui est l’existence à la fois de l’être – non être. Il devient un fils de l’homme et non un fils de la lumière.
L’émanation qui a transmigré doit se transformer et la matière anéantie au moment de son retour en Esprit. Il s’agit d’un symbolisme scientifique.
Tout est transcendance. Il n’émane rien du terrestre.
Gloire à Son Nom !