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Des nombres
20 février 2016

Quelques pensées

Capture89

Evangile de Thomas :

Jésus dit :

« Si la chair est venue à l’existence à cause de l’esprit,

 c’est une merveille,

mais si l’esprit est venu à l’existence à cause du corps,

c’est une merveille de merveille.

Mais moi je m’émerveille de ceci :

Comment cet Etre qui Est , Peut-il habiter ce néant. »

 Jésus ne pose  t-il pas  la seule et unique question porteuse d’émerveillement, d’enchantement véritable qui se doit ? « Comment cet Etre qui Est ? » origine de l’origine donne l’Esprit.

Sans l’Esprit nous ne sommes rien. La prévarication, l’idolâtrie et le mensonge sont les crimes les plus grands que l’on puisse commettre contre Lui.

Inutile de chercher la satisfaction immédiate de l’ego biologique en sollicitant l’amour de Celui qui Est, Il n’entendra pas. L’ego sait se dissimuler sous les apparences les plus flatteuses. La prière pour moi - même n’a pas de pouvoir. Seul un élan d’amour sincère spontané dirigé vers .... risque d’être exaucé s’Il le juge bon, autrement tout n’est que  blasphème et pornographie. L’Esprit ne peut se saisir mais seulement s’accueillir. Lui seul permet l’ineffable rencontre : l’Eveil.

Nous ne pouvons que grandir dans l’Esprit.

L’Amour est un élan du cœur qui dépasse la raison, les larmes, enluminures des ténèbres, tombent des yeux.

Aimer son prochain, processus primordial, demeure l’enseignement le seul à retenir si l’on ne doit appliquer qu’une seule règle comme le dit Jésus. Aimer son prochain comme soi même,  permet de se dégager des mesquineries de son ego, de son animalité. Cette démarche n’est pas aisée. On ne doit rien attendre en retour. On doit casser tous les miroirs. Une question, quel est ce prochain ? M’est – il si proche que je ne le vois pas ? Dois – je l’aimer tout simplement pour lui donner une consistance, son existence ?            

Aimer ce qui m’est proche, c’est aimer le Créateur, Celui qui Est, mon Seigneur, mon Maître. Le monde ne peut se construire que dans l’amour de Dieu. Cela paraît si simple que d’aucun le qualifiera de simpliste ou utopique. De quel monde parlons- nous ? Et pourtant ! Si vraiment, oeuvrer pour le bien de l’humanité comme se gargarisent certains était une finalité, cela se verrait.

L’assassin continuera d’assassiner.

La démarche initiatique ne peut-être que spirituelle. Nous désirons une perception élevée de ce qui est « au - dessus de soi » et non un « prêt - à - penser » qui nous y relierait. Chercher un bien être psychologique ou une sérénité face à la mort est vain. Chercher des super- pouvoirs est vain, un peu à la manière de sociétés théosophiques dont le point central de la doctrine est l’idée d’évolution et de réintégration en rejetant son origine chrétienne. Elles  se livrent à l’étude comparative des religions, recherchent les lois inconnues de la nature et les pouvoirs occultes de l’humain  en proclamant que son système spiritualiste est « l’essence même de toutes les religions et de la Vérité absolue » « Vanité et poursuite du vent ! » Elles nient Dieu et sa toute puissance. En ce monde la vérité n’est qu’une opinion. Se réfugier dans l’illusoire sécurité de la vie ordinaire est vain. Tout passe, rien ne s’arrête. Etre vivant pour beaucoup suffit à leur faire croire qu’ils sont immortels. Toutes ces actions sont vides ou « vanité et  poursuite du vent » Serein ou pas serein, bien dans sa tête ou pas bien dans sa tête le passage aura lieu.

Réduire la complexité du composé humain au corps et à l’âme en évacuant l’Esprit revient à mettre à la norme matérialiste la démarche initiatique. N’ayons crainte, l’âme sera également vidée de sa signification. Nous pouvons avoir confiance. Ce monde est celui de la quantité, de la cupidité, de l’indifférence, du court terme égoïste  composé d’acteurs économiques et de consommateurs. Il est haine, peur de l’autre, repli. Toutes les issues sont bouchées.

L’odyssée humaine ne serait-elle  que de produire à moindres coûts par l’esclavage et l’extermination de ceux qui ne sont pas rentables pour vendre aux meilleurs prix afin d’accumuler du train de vie, du profit, des marges et d’affirmer que cette civilisation est celle de la liberté et de l’épanouissement pour l’homme ? Quel progrès ! Quelle modernité ! Remarquons,  que contrairement au passé où le choix d’une civilisation était possible, aujourd’hui ce n’est plus le cas. L’évolution ne serait-elle pas bloquée ? J’oubliais, ceux qui selon ces critères d’exploitations contre les humains réussissent, tous ces criminels économiques contre l’humanité à divers degrés qu’ils soient, disent le mériter car choisi par dieu. Théologie de la prospérité immonde, interprétation blasphématoire, eux, en ont le droit. Pitoyable et dérisoire !  Après tout, après moi le déluge!

Une question ! Qu’est que l’humanité ?

Est-ce tout simplement un troupeau de mammifères que dirigent des pulsions instinctives ? N’est-elle qu’une masse ? Pourquoi  veut-on imposer le même uniforme à tous ? Pourquoi veut-on à tout prix le bien des autres, quitte à l’imposer par le  totalitarisme ? Serait-ce comme le disait Albert Camus que l’on se sacrifie dans l’amour de l’autre par ce que l’on sait qu’on ne l’aime pas, que l’on en est incapable. Ainsi cet anti- sacrifice rédempteur  est là pour nous racheter, cacher notre mauvaise conscience. Pourquoi n’y a t-il plus de pourquoi ? Je ne parle pas du pourquoi métaphysique nié, volontairement relégué à l’avantage du  comment scientifique, autre médiocrité intellectuelle de l’humain. Dans les camps de concentration le pourquoi était absent. Est-ce à dire que la planète est concentrationnaire ? Nous sommes tous des prisonniers ; nous sommes tous des « kapos » Nous sommes tous des victimes ; nous sommes tous des tourmenteurs.

Tout n’est que volonté de puissance ; la peur son moteur. Ne serait – ce pas du au fait  que l’interprétation de la perception de la vie partagée par une grande majorité est pour elle, la seule et unique réalité objective, la seule bonne à vivre, qui ne débouche sur rien une fois achevée. Ils ont peut être raison.

Comme il est dit dans le livre d’Enoch : « Eux, ils ont été créés pour mourir. Voilà pourquoi je leur ai donné des femmes, afin qu’ils cohabitent avec elles, qu’ils engendrent des enfants qui perpétuent leur race sur la terre. »

 Dans ce cas la loi brutale règne, l’ego rayonne,  autrement dit : domination- soumission  avec comme seule règle : répression – épuration – extermination, les outils de la domination : la cupidité, la séduction. Ceux qui dominent sont ceux qui se mettent au service de leurs pulsions les plus violentes, Nietzsche n’est pas loin. N’a –t-il pas également écrit : « La volonté de l’homme est anarchie. » Toutes les victimes, toutes, sont des perdantes. Tous les auteurs, tous, sont des gagnants. Le système est indifférencié.

La masse est du domaine de l’individu, unique dans sa composition, facilement manipulable et dont la « traçabilité » est aisée. Il ne possède aucune identité. L’individualisation permet uniquement la diversification évolutive et la mutation. Nous parlons d’animaux humains. L’intelligence au service de l’instinct et des émotions caractérise ce monde dans lequel nous nous débattons avec comme corollaire la haine du sacré et de Celui qui Est. Il ne peut s’agir que de machines animales guidées par une intelligence collective, non centralisée, nécessaire pour un système qui s‘auto - gère.

«  L’intelligence collective désigne les capacités cognitives   (mécanismes de la pensée)  d’une collectivité résultant des interactions multiples entre des membres (ou agents). Les éléments portés à la connaissance des membres de la communauté font qu’ils ne possèdent qu’une perception partielle de l’environnement et n’ont pas de conscience de la totalité des éléments qui influencent le groupe. Sous certaines conditions particulières, la synergie (action conjointe d’éléments, matériels ou non, qui forment un tout organisé concourant au même résultat et dont l’interaction augmente le potentiel) créée par la collaboration fait émerger des facultés de représentation, de création et d’apprentissage supérieures à celles des individus isolés ».  Des limites existent. Elles peuvent conduire à des erreurs collectives parfois catastrophiques.  Parle t- on d ‘ égrégore ?

Lorsqu’ils prennent  conscience de leur condition, ils  ne désirent que se révolter, remplacer leur créateur, supplanter le spirituel pour usurper le temporel et passer de l’Esprit au « self - esprit-individuel ». Ils ont subordonné l’objectivité à leur subjectivité et inventé une légalité coupée de sa légitimité devenant ainsi un repère de païens. 

Cet individu, personnifié, alors, devient responsable. Il a une identité, un nom. L’intelligence collective demeure. Elle se personnifie par fragmentations, en  décisions individuelles assistées, réponses statistiquement probables les mieux adaptées à un événement du fait de l’environnement social déterminant pour le sujet et du sujet lui - même.

Ne pourrait-on pas envisager le libre arbitre  comme un agrégat, une défragmentation, un algorithme de l’autonomie, une  re- centralisation personnelle de la décision, une appropriation identitaire  cependant illusoire, les liens collectifs sont toujours aussi ténus et impalpables. L’intelligence ne serait –elle que le résultat d’une réponse mécanique à des stimuli de tous ordres inter agissant entre eux.

Peut-on parler de cybernétique (études sur les systèmes considérés sous l’angle de la commande et de la  communication.) ?

Peut-on écrire que l’être humain est une unité biologique autonome émotionnelle territoriale ? Un objet mathématique qui résout des problèmes à l’aide d’algorithmes, les réponses étant contenues dans un champ de probabilités déterminées évoluant selon un paradigme imposé?  Qui se meut dans le collectif et l’individuel comme le fait une fourmi ? On peut l’écrire.

Que peut-être alors l’humanité ?

L’Humanité c’est autre Chose comme aurait pu l’écrire Martines de Pasqually. Elle est support d’élévation, de réalisation. Maîtriser l’animal pour mieux accueillir, cela me paraît intéressant. Donner naissance à des créatures spirituelles, et pourquoi pas ? Humanité divine, je vous vois sourire. N’y aurait-il que des voyageurs en transit que guident des veilleurs  dans leur éveil par l’apprentissage et l’acquisition de connaissances nécessaires. Il ne doit pas être question d’éducation savoir - vivre du monde mais d’une instruction totalement dégagée de l’avoir, du bien être, du paraître, pour ne s’attacher qu’à l’Etre.

Evangile de Thomas

Jésus disait : « Pourquoi lavez-vous l’extérieur de la coupe ? Ne comprenez- vous pas que celui qui a fait l’extérieur est aussi celui qui a fait l’intérieur de la coupe ? »

Ne devrions pas nous intéresser au contenu ?

« Il existe une distinction entre « l’intelligence », concept abstrait, et le « comportement intelligent », phénomène observable et mesurable. L'intelligence n'est pas une propriété biologique comme la taille du cerveau, mais une abstraction fondée sur des jugements de valeur au sujet du comportement d'un organisme. Les résultats plus ou moins élevés à des expérimentations déterminent en quelque sorte le « degré » d’intelligence. Si l'observateur estime qu'une espèce possède une quantité suffisante des caractéristiques comportementales qui caractérisent selon lui l'intelligence, il classera cette espèce comme plutôt intelligente »

Cependant il semblerait que l'intelligence soit la capacité d'un individu à découvrir,  résoudre des problèmes afin d'acquérir les connaissances nécessaires pour s'adapter à son environnement et supporter ses modifications.

Est-ce tout ?

L’intelligence est plutôt la faculté qui rend intelligible la connaissance. De quoi, de qui ? Pour déboucher sur quoi ? L’entendement peut-être.

Comme pour les rêves qui nous construisent sans cesse, nous désirons comprendre ce mystère, le Grand Mystère à jamais inaccessible.

L’intelligence mise au service de l’amour est la  clef. 

Il ne s’agit pas d‘attirances sexuelles instinctives primitives, animales ou d’assouvissement d’un besoin lié encore une fois à une pulsion de possession exclusive : désirs - plaisirs,  domination – soumission, reproduction – transmission ou toutes autres recherches d’intérêts de l’ego, moteur du système, aussi éphémères que vaines.

Je ne parle pas non plus du rituel du « mariage sacré », rituel sexuel peut – être en rapport avec l’alchimie dans le cadre de l’art de la transmutation. Ce rituel permettrait à un homme d’atteindre la gnosis ou le savoir puisé directement dans le divin grâce à une union sexuelle ritualisée avec une femme formée pour être prêtresse qui déclencherait un état de conscience uniquement altéré au moment de l’orgasme. Quête d’un élixir ? Les « Rose- Croix », il me semble, quant à eux pensent que la source de la transmission de la vie sur terre est la force sexuelle. Cette source de vie, le fameux élixir de vie des Rose-Croix  nous la portons en nous! C'est de cette source que coule un flot, la vie elle-même, «un feu qui coule comme l'eau». Comment auraient-ils pu mieux expliquer que cette énergie, pareille à l'électricité et à l'eau, « coule bien qu'elle ne soit pas eau mais feu, et qu'elle parcourt notre système nerveux », qu'elle est donc «une eau ardente, le feu aqueux», « un courant de feu qui coule comme l'eau» selon les mots des «  Rose-Croix ». S'il employait le courant de vie pour lui-même et selon sa volonté, il pourrait donner une nouvelle vie à son corps, le régénérer et arriver à l'immortalité des cellules. Les « Rose-Croix » nommaient ce processus la transmutation. A l'aide de ses centres spirituels supérieurs, il pourrait mettre la force sexuelle transformée en énergie créatrice spirituelle à son propre service ainsi qu'à celui de la grande oeuvre, la spiritualisation de la terre. Quel magicien désirons- nous être ? Le blanc ou le noir ?

Je parle d’un Amour  spirituel absolu. On aime d’agapé , comme Jésus aime marie- madeleine. Atteindre l’état de Plénitude de la Connaissance (Epignôsis) : « Le royaume de Dieu qui n’est pas de ce monde. » La Bonne Nouvelle  annoncée par Jésus fait que l’espoir laisse sa place à l’Amour par lequel tout se construit car Celui qui Est, est Amour. La connaissance est amour, vie. Confiance !

Cet Amour, émanation de Celui qui Est dans sa toute puissance, est la Vie.        

Luc 8:11  Voici ceque signifie cette parabole: La semence, c'est la parole de Dieu.

1 Corinthiens 15:37  Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra; c'est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence;

1 Corinthiens 15:38  puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.

2 Corinthiens 9:10  Celui qui Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice.

1 Pierre 1:23  puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.

1 Jean 3:9  Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, par ce que sa semence demeure en lui; et il ne peut pécher, étant né de Dieu.

Matthieu 19: 12. Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne ! 

Qui fournit la semence ? Où est-elle plantée, dans quel semis ? Où est repiqué le pied en germe ?

Que penser  de cette traduction adaptée au français du 21ème siècle des 17 premiers versets du Prologue de l’Evangile de Jean, composée en 200 et certainement de source grecque, voire araméenne ?

 

Au commencement il y a le Verbe.

Le Verbe est auprès de Dieu.

Et le Verbe est Dieu.

Au commencement il est avec Dieu.

Toutes choses sont faites par Lui.

Et sans Lui rien n’est fait.

 La Vie est dans ce qui est fait

Et la Vie est la Lumière des humains.

Et la Lumière luit dans les ténèbres,

Et les ténèbres ne la perçoivent pas.

Un homme se présente, envoyé par Dieu ; son nom est Jean.

Il vient témoigner de l’existence de la Lumière

Afin que, par lui, tous y croient.

Il n’est pas la Lumière ;

Il est le Témoin de la Lumière ;

C’est le Verbe qui est la Lumière véritable

Qui, en venant dans le monde éclaire tout Etre humain.

Le Verbe est dans le monde et le monde existe par le Verbe.

Mais le monde ne s’en rend pas compte.

Le Verbe vient chez lui

Mais les siens ne le remarquent pas.

Mais à tous ceux qui le discernent,

A ceux qui croient en son Nom,

Il donne d’être des Enfants de Dieu.

Les Enfants de Dieu ne sont engendrés ni du sang, ni de la chair,

Ni encore moins de la volonté des Hommes.

Les Enfants de Dieu sont issus de Dieu.

Le Verbe s’est fait chair.

Il est venu habiter parmi nous.

Nous avons vu la Lumière du Verbe

Pleine de Grâce et de Vérité,

Semblable à celle d’un Fils unique du Père.

Jean rend témoignage au Verbe qui s’est fait chair en proclamant :

« Voici celui dont j’ai dit :   Il doit  intervenir après moi ;

mais il a été conçu avant moi puisqu’il m’est antérieur. »

Tous, nous avons bénéficié de sa Plénitude,

Et nous avons reçu grâce sur grâce.

La loi nous a été donnée par Moïse,

Le Don d’Amour et la Vérité nous viennent de Jésus-Christ.

 

Restons confiant, car ce qui arrive doit arriver et tout le monde œuvre dans le même sens, même pour ceux qui pensent le contraire. Il ne s’agit pas de fabriquer « son dieu », un dieu univers, grand ordonnateur teinté de panthéisme, une chosification de dieu, un dieu bien à soi souvent hostile aux autres ou un dieu bouche trou réservé à une élite, riche et cultivée. Un dieu qui serait l’aboutissement d’une cause première située sur le même plan que les autres causes contribuerai à la fabrication d’une idole à sa convenance pour apaiser ses angoisses existentielles, pour combler ses manques,  la Transcendance s’estompe, alors que Celui qui Est, s’il le désire vient à notre rencontre personnelle inscrite dans son Amour et sa Miséricorde : une émergence à autre chose … un appel à Plus Etre.

La science et son rationalisme considèrent les symboles traditionnels comme autant de propositions s’appliquant à une réalité objective malgré tout toujours aussi subjective. Bien entendu, il est facile de prouver leur non-sens. Cette démarche est intellectuellement malhonnête, faite d’à priori, puisqu’ils n ‘ évoquent pas les mêmes dimensions, n’évoquent pas la chose en soi. Ne nous voilons pas la face, quand ces gens écrivent que « les dogmes ne sauraient être soumis à l’examen de la raison » ils englobent également toute la dimension spirituelle qui pour eux n’est que psychologique.  Les symboles sont profanés.

De  même, parler de l’horloger suprême, de l’être suprême ou du grand architecte de l‘univers  n’est qu’un leurre qui a permis à ceux qui se disent philosophes des lumières de nier et de rejeter  Celui qui Est loin de sa création pour qu’Il n’intervienne plus dans les affaires humaines et ainsi prévariquer en toute tranquillité. Le reproche est souvent fait à ceux qui entreprennent le voyage initiatique ou toute démarche spirituelle d’ôter l ‘ homme de Dieu. Je réponds, vous, dont votre certitude n’est qu’une opinion,  vous ôtez Dieu de l’homme, vous menacer Dieu dans l’homme. La foi n’a pas à se mettre en conformité avec cette raison totalement subjective. Par ailleurs, la science actuelle reflète telle vraiment une réalité objective ?

Tout aspirant à l’initiation ne peut adhérer à une « société de pensée » qui se transformerait en groupe de pression « politico - humanitaire », un peu à la façon d’un complexe « militaro-industriel » notablement malfaisant. Celui qui pourra donner une pièce au passeur traversera.

L’humain en lui – même n’est rien ou «  de la paille à brûler » s’il ne devient pas un être humain désireux d’atteindre l’Etre profond. En ce sens il devient un Etre de désir, son seul libre-arbitre, son choix de libération je dirai pour vivre libre dans la puissance de Celui qui Est, est d’être conscient de soi même par soi même. Ce désir n’est pas un désir de convoitise. Il est aspiration, abandon. Autrement il ne reste qu’un animal. Il doit construire un bel agencement.

Cependant rien n’est rien, ce qui pourrait peut -être répondre à la question de Leibniz quand il disait : « Pourquoi y a- t- il  quelque chose plutôt que rien ? Pourquoi y aurait-il un principe créateur plutôt que rien ? »

Lorsque nous arriverons au moment ultime ou à notre fin, bonne ou mauvaise pour certains ou inconnue pour d’autres car nous ne saurons jamais où nous allons à part pour quelques-uns qui eux savent d’où ils viennent :

Jésus dit :

« Que savez-vous du commencement pour que vous vous cherchiez ainsi la fin ?

  Là où est le commencement, là aussi sera la fin.

 Heureux celui qui se tiendra dans le commencement ;

 Il connaîtra la fin et il ne goûtera pas la mort »,  

vous  verrez que ce que nous appelons la vie ne nous préoccupera plus,  bien entendu excepté pour les infirmes qui n’auront jamais rien vu et entendu ou qui auront refusé d’apprendre à lire ou à écrire en raison de ce  qu’ils appellent leur libre arbitre. Incapable de se conquérir, ils mourront de leur propre nature. Ils créeront leur propre obscurité. Pour un temps seulement elle les protégera de la brûlure du soleil. Quand l’incroyance règne, on dit que Dieu est mort.  Quand on dit que Dieu est mort, alors l’homme s’expulse lui-même.

Tenons-nous dans le commencement et nous donnerons du sens à notre foi, à notre démarche.

 Jésus n’a t-il pas  dit :

« Je vous donnerai ce que l’œil n’a pas vu,

  ce que l’oreille n’a pas entendu,

 ce que la main n’a pas touché,

 ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme »

Pour ceux qui ont confiance, qui ne sont pas effrayés par leur perception, mais seulement  impressionnés, car la peur débouche souvent sur un mysticisme superstitieux, Celui qui Est pourrait se montrer et ils témoigneront de sa présence dans son amour et dans sa miséricorde. Pour les autres Celui qui Est ne se montrera pas et ils seront de la paille à brûler emplis de peur et de désespoir. Ils ne seront que des hommes ou des femmes systèmes qui disparaîtront pour avoir  refusé au nom d ‘ une illusoire liberté arrogante  d’Etre, donc de servir. Mais est ce aussi simple ?

Pourquoi suis-je dans le blasphème ? Le Vent souffle où il veut et quand il veut.

A une question posée par un journaliste à Carl Gustav Jung quelque temps avant sa mort : « Croyez-vous en Dieu » ; C.G Jung répondit : « Je ne crois pas, je sais »

Avec plus d’humilité ne serait-il pas préférable de dire : c’est ?

En 1905, Einstein formule la théorie de la relativité qui tente d’exprimer l’invariance des lois naturelles par rapport aux changements de référentiels spatio-temporels.

D’une discussion qu’il eut avec Albert Einstein vers 1920, une idée germa dans son esprit :

« C’est Einstein qui, le premier, fit naître en moi l’idée d’une  possible relativité du temps et de l’espace qui serait déterminée par le psychisme. »

De cette idée naquit sa théorie de la "synchronicité" qu’il définissait de la façon suivante :

« J’emploie donc ici le concept général de « synchronicité » dans le sens particulier de coïncidence temporelle de deux ou plusieurs événements sans lien causal et chargé d’un sens identique ou analogue ; ceci par opposition au « synchronisme » qui ne désigne que la simple simultanéité des événements. »

Parfaitement conscient du ridicule de sa théorie pour certains scientifiques, il chercha à trouver le plus de références possibles pour étayer sa thèse.

Occupons-nous plutôt  de chercher ce qui a pu causer cet intérêt, cette curiosité et cette théorie ?

C.G Jung le dit lui-même :   

 « Il y a longtemps déjà que le problème de la " synchronicité " m’occupe de façon sérieuse, plus précisément depuis le milieu des années vingt, le temps où, étudiant les phénomènes de l’inconscient collectif, je rencontrais sans cesse des connexions – séries ou termes groupés- que je ne parvenais plus à expliquer par le hasard. Il s’agissait en effet de « coïncidences », dont l’apparition présentait un caractère de « sens » que dans leur cas l’improbabilité d’un hasard ne pourrait s’exprimer que par un nombre de grandeur immense. »

Jung réfutait catégoriquement l’explication de l’apparition spontanée des coïncidences signifiantes comme émanant d’une cause unique qui aurait donné lieu à d’innombrables chaînes associatives de causes et d’effets jusqu’à nos jours. Il s’agit du modèle de raisonnement linéaire du philosophe Schopenhauer un des maîtres à penser de Nietzsche. Niant également cette cause première le bouddhisme se heurte au même paradoxe dans son recours au principe de causalité pour expliquer les aléas du karma et des réincarnations successives. Comment concilier la causalité des réincarnations tout en réfutant l’existence d’un Soi survivants entre deux vies ? Pourquoi ne pas parler d’un  Etre intégrateur vivant ou d’un Etre incarné comme le nomment les rosicruciens, évoluant de vie en vie ?

L’humain  est-il origine ? Pour moi il ne fait que participer, autrement, que de la prévarication.

Jung écrit alors que « le principe de" synchronicité" affirme que les termes d’une coïncidence signifiante ou de l’ordre du sens sont liés par la simultanéité et par le sens ». Cela à l’air bien compliqué et de continuer « il paraît bien plutôt que l’on découvre ici la possibilité d’éliminer l’hétérogénéité radicale de l’observateur et de la chose observée. Si tel était le cas, il en résulterait une unité de l’être que l’on ne pourrait exprimer qu’en usant d’un langage conceptuel nouveau… »

Là, il nous donne le fond de sa pensée. Quel peut-être cet être dégagé des contingences de la relativité générale, de la matière, et cependant resté tributaire d’une autre relativité, celle du psychisme ? Est-il le « résultat d’un processus d’individuation » « que le but du développement psychique est le Soi ou que la prise de conscience de la totalité inconsciente est le but de l’existence humaine » .

Rappelons-nous sa réponse : « je ne crois pas, je sais… » Cette " synchronicité", en fait cette communication de signes, d’informations comme il hésite à le dire « nécessite des déclencheurs émotionnels qui s’accompagne souvent d’une certaine abdication du moi ».

Il se fait encore plus précis lorsqu’il déclare : « Cette" synchronicité", cet événement peut prendre la forme d’une rencontre fortuite, d’un événement étrange ou même d’un bref message télévisé ou autre qui semble s’adresser directement à soi. Dans tous les cas, il y a toujours l’impression intuitive d’être en présence d’un sens profond, voire d’une révélation, qui prédomine pour un instant dans la conscience. La clé réside ici dans l’attention que nous accordons à ces signes avant que la rationalité du moi ne s’en empare pour les recouvrir de la banalité du hasard. Etre confronté au fait qu’il existe un ordre sans cause est toujours déstabilisant  pour le moi. »

et de rajouter : « Ce qui provoque des difficultés de compréhension et fait paraître impensable qu’il puisse se produire des événements sans causes, c’est seulement la croyance invétérée en la toute- puissance de la causalité »

Il n’existe aucune vérité définitivement établie. Tout passe, rien ne s’arrête. Et si cette Cause avait pour origine Ailleurs. Et si cet Etre avait pour origine Ailleurs. Le psychisme ne mène à rien. Jung ne sait rien. Le psychisme ne crée aucun être psychologique capable de transcendance. Lui aussi nie Dieu. Jung prévarique.

Est-ce que l’univers tend vers l’homme ? La matière gravit-elle les échelons qui mènent à lui, à sa conscience comme le pensait Teilhard de Chardin ou comme l ‘ écrivait Freeman Dyson : «  l’univers savait quelque part que l’homme allait venir » ? Je répondrai : une orange n’est-elle pas divisée en quartiers pour être mieux mangée ? Méfions- nous du finalisme, de tous les finalismes. Alors puis-je dire que l’univers contient en germe dès le début les conditions requises pour l’émergence d’un observateur ? Pour moi, cela me plait bien car il sous-tend un ordre pré- établi qui porte en lui  toutes les tendances à exister complémentaires entre elles. « Dieu » jette les dès, tous les numéros sortent mais un seul est observé ou observable. Le probable suffirait-il à lui - même pour qu’il fût ? Et l’absence d’ordre ne caractériserait – il pas uniquement l’impossibilité de prédiction à long terme ? Le néant quant à lui ne serait-il que l’absence d’existence propre ?  La transcendance et l’immanence reprennent  leurs places. Dans ce cas peut – on encore parler de causes et d’effets ? Tout est flou et incertain. La totalité des causes et circonstances étant réunies au complet, il n’arrive que ce qui doit arriver car des phénomènes apparaissent par le jeu de relations interdépendantes sans début, ni fin.

Peut- on écrire que cela échappe au déterminisme ? Non, car l’ensemble du probable le voile d’une certaine façon. Est-ce que je parle du pré - déterminisme janséniste ? Certainement pas, car qui peut affirmer que Dieu, à part Lui- même bien sûr, connaît déjà ceux qu’il prendra indépendamment de leur comportement dans le monde de la matière ? Opinion étrange ! On peut tout juste émettre l’opinion suivante, selon laquelle Dieu connaît ses enfants, tous ses enfants, présents et à venir et que leurs destinées relèvent de sa Puissance. Personne, mais vraiment personne ne peut dire qui sera ou non visiter par la Lumière.

« Et la Lumière luit dans les ténèbres,

Et les ténèbres ne la perçoivent pas »

A moins «  que nous sachions accueillir l’Esprit … qui seul permet l’ineffable rencontre… l’Eveil où les questions n’ont plus cours et leur coque tombe résonnant dans le vide … désormais l’on sait … sans savoir exprimer pourquoi et les raisonnements des hommes paraissent bien des arcannes inutiles … car l’on a expérimenté et accepté un instant le Tout Autre … le Grand Tout. » Paroles d’hermite.

Quelle est alors la véritable place de l’homme? Ne serait-il qu’un simple récepteur - transmetteur qui fonctionne selon des désignations conceptuelles, d’un code lui permettant de se repérer, d’évaluer et de comparer ou réceptacle mystérieux ? Il est amusant de voir le scientifique affirmer qu’il existe un Réel pur et dur derrière le voile des apparences et de le voir chercher une cause première à l’univers. Une réalité existe – t – elle d’une façon

totalement étrangère à notre intellect ? Peut-on restreindre le savoir à ce qui peut  être mesurable, quantifiable, traduit en équations ? Leurs théories, leur vérité une fois de plus ne sont que des opinions. Qu’un paramètre ou une constante établie par eux ne soit plus correcte, leurs modèles s’effondrent. Tout passe, rien ne s’arrête.

Seul celui qui a connu l’Eveil peut distinguer la perception pure non conceptuelle de l’image, de l’Etre, de la Présence. Les Nombres dessinent des images qui illustrent merveilleusement sa Présence irréfutable, sa puissance. Il s’amuse de la rationalité en la transcendant. Socrate et Platon croyaient en la puissance des nombres comme seule capable de rendre compte d’une vérité, proposition d’ailleurs partagée par de nombreux philosophes qui n’ont pu s’empêcher malgré tout de dévoyer leurs réflexions. Particulièrement pour Socrate  quand il dit « Connais-toi toi-même » tout en se rapprochant d’une science qui se confond avec la vertu : science du   bien, en fait du divin ; on lui fait dire connais-toi toi-même et tu t’ouvriras à l’universalité, à l’humanité. Mais pourquoi  haïr  à ce point Celui qui Est ? Ne pourrait-on pas dire connais- toi toi-même en commençant pas supprimer les neurones miroirs, ceux qui te donnent l’impression d’être à travers l’autre ? Qu’est  ce qui est le plus important : la recherche du bien-être ou celle du bien de l’Etre ?

Pour en terminer avec la science, on constate son impossibilité à donner une démonstration de sa propre consistance car il existe des propositions arithmétiques ou scientifiques vraies qu’on ne peut déduire d’axiomes, qui sont vraies mais indémontrables. En fait aucune «  théorie scientifique ne peut apporter pour elle - même la preuve de sa propre consistance et l’auto - description complète est impossible »

Parlons du vivant ! Sa transformation ne résulte – t – elle que de l’action combinée ordre-désordre en évoluant à la fois de manière indéterminée (environnement) et déterminée (code génétique) ? Une complémentarité existe. L’essence du vivant serait – il l’être non être ? Nous sommes alors dans le paradoxe car nous parlons d’unité des contradictions.

Faisons un peu d’humour : le professeur jean Servier dans son essai d’ethnologie générale intitulé L’Homme et l’Invisible écrivait que toutes les civilisations ont  été amenées à choisir entre « l’hominisation du singe » et la « singification de l’homme » car il est plus facile d’accepter d’être un singe parvenu qu’un ange déchu ayant revêtu des vêtements de peau. Après tout, sommes- nous si sûr de notre origine ? Quelle importance de savoir que nous descendons plus d’un buisson d’hominidés probables subissant ce qui est appelé la sélection naturelle, que de singes ou d’huîtres perlières. Quelle importance cela peut-il revêtir pour de simples mortels qui ne croient qu’en leur propre mort ? Que peut-on dire ? Et bien que les « caractères acquis » ne se transmettent jamais de l’ascendant au descendant. Alors dites- moi comment on peut parler d’une évolution graduelle par « petits pas cumulatifs » sur une très longue durée incluant d’innombrables étapes intermédiaires et comme l’écrit M.Denton : les « chaînons manquants  n’en finissent pas de manquer » Il ne reste que les mutations et les transmissions génétiques aux déclencheurs toujours inconnus. C’est entendu,  je sors de l’eau, je suis conciliant. Ce n’est pas pour autant que je vais tout de suite respirer avec des poumons adaptés. Il a donc fallu que je me prépare à cette situation à venir alors que je me trouvais encore dans l’eau. Qu’en dîtes-vous ? Ou bien, c’est tout autre chose ! Allez savoir ! Le support est-il l’essentiel ? Penser que cette théorie  (évolution par la sélection naturelle) supprime la transcendance est tellement réductrice et de mauvaise foi que l’on pourrait penser que le but ultime de la science est de vouloir prouver la non-existence de Celui qui Est.

« L’homme plante, arrose, mais Dieu fait pousser. »

Sans conscience, le monde existe – t – il ? Les choses ne sont- elles que le résultat de la relation entre la globalité de l’univers et la conscience, elle - même une partie de cette globalité. Une fois de plus notre vision est « chosifiante » et linéaire. Parle t- on d’omni-conscience ? Du serpent d'or, symbole  d’une conscience parfaite ne recelant plus rien d'inconscient, un être ayant acquis l'omni-conscience Que penser de cette géométrie fractale qui intervient dans le cadre de la théorie du chaos déterministe ou  aléatoire, qui n’est cependant pas hasard. Créer et maîtriser la création sont deux processus différents.

Comme le dit Laplace : « Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent embrasserait dans une même formule les mouvements des plus  grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome, rien ne serait incertain pour elle et l’avenir comme le passé seraient présent à ses yeux. ». Si ce n’est pas de la puissance, de l’omnipotence, de l’omniprésence et de l’omniscience, je ne sais plus que dire.

 Bernard de Clairvaux définissait Celui qui Est en ces termes : « La longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur. » Etrange  définition à quatre dimensions pour quelqu’un qui exhortait les chevaliers du temple à « l’obéissance envers Béthanie, le château de Marie et Marthe. » qui prétendait avoir reçu l’inspiration divine dans son enfance, en tétant trois gouttes de lait tombées de la poitrine d’une statue de la Vierge noire de Châtillon. Ayant bu ce « lait virginal »  et par la volonté de l’Esprit ce moine quelque peu chimiste de Dieu écrivit près de quatre – vingt - dix sermons sur le Cantique des Cantiques, dans lesquels il rapprocha le personnage de la Fiancée, qui se décrit  elle-même comme « noire, mais agréable », de Marie de Béthanie ou Marie – Madeleine. Parler de longueur, largeur, hauteur et profondeur, toutes des dimensions géométriques, semble décalé. Pas forcément, par cette définition, ne figure t-il pas l’immensité de la Création, du cosmos, indifférencié, prééminence de l’Esprit que, si non, des unités  viendraient emprisonner dans la forme ? En effet comment accéder à la connaissance si nous n’abolissons pas momentanément tous les repères spatiaux et temporels. Cependant cette profondeur intrigue. Elle pourrait représenter une caractéristique structurelle des trois autres. Elle leur est associée. Ne serait-ce pas le temps?

calculons le volume du Temple,  sans utiliser d’unité :

Livre des Rois (1er) chapitre 6 – construction du Temple.  « La maison que le roi Salomon bâtit à l’Eternel avait 60 coudées de longueur, 20 de largeur et 30 de hauteur… »

60*30*20 = 36 000  

Nous nous trouvons dans une dimension binaire intermédiaire. La profondeur ?       ( bd =binaire décimal.)

Transmutons ce nombre en sachant que 1000 binaire vaut 8 décimal soit 36*1000

 ou 36*8=288

Vérifions le résultat en sachant que 10 binaire vaut 2 décimal.

60 bd = 6*10 = 6*2=12d

30 bd = 3*10 = 3*2 =6d

20 bd = 2*10 = 2*2 =4d

12*6*4 = 288

Dans la kabbale, l’univers est considéré comme émanant  d’un oeuf brisé en 288 éclats.

Le Temple de Salomon ne rassemble – t – il pas ce qui est épars du fait de l’explosion de l’œuf Primordial ? Temple par ailleurs que certains disent vouloir construire, sans l’aide d’Asmodée, gardien de la porte, qui selon la légende aurait aidé Salomon. N’est-il pas déjà construit ? Est-ce l’homme qui le construit ?

Pourquoi un diable boiteux plutôt  que Jacob qui lui aussi « boitait de la hanche » (Genèse 32 – 32)  Boitons, devenons  Israël, luttons avec Dieu, car Celui  qui est va redresser ce qui est courbé en nous. Nous devons retrouver l’enchantement du monde et non  le ré-enchanter.

« Quand entre en moi le Verbe… mes vices s’enfuient; mes affections charnelles sont maîtrisées ; mon âme se transforme ; l’homme intérieur se renouvelle… » Bernard de Clairvaux.

« Regnum Dei intra nos est » (« le royaume de Dieu est en nous. ») Bernard de Clairvaux.

Il avait fait vœux de pauvreté, chasteté, obéissance et stabilité pour devoir quitter, normalement comme tout bon moine cistercien,  ce monde, cloué par les habits sur une planche et jeté face contre terre au fond d’un trou.

Le Lion impressionnant dans sa Lumière est venu à sa rencontre. Doux lionceau il peut également se faire pour l’enfant effarouché.

Comme le dit jésus :     

« Heureux le lion que l’homme mangera ;

  le lion deviendra homme.

  Malheureux l’homme que le lion mangera,

  l’homme deviendra lion. »

Le combat sera rude pour délivrer l’Etre endormi. Ne pas devenir une proie pour les prédateurs.  Il ne s’agit plus de maîtriser ses passions, ses émotions,  de les canaliser. Le lion le fera. Il s’agit de les neutraliser totalement, de les brûler. Le lion nous aidera dans sa miséricorde à acquérir cette chasteté, nid douillet pour la colombe. Cependant soyons vigilants, respectueux, humble, gardons nos distances, ne nous prenons pas pour ce que nous ne sommes pas,  autrement dit craignons Celui qui Est. Les Templiers ne l’auraient – il pas craint suffisamment ? Exister pour servir, rien d’autre ! « Introïbo ad altare dei »,( Je monterai à l’autel de Dieu)  petite phrase dont le sens nous échappe souvent devient le but à atteindre et empli  de joie, l’espérance disparaît, l’amour devient notre source de vie. Dans la bonté engageons – nous et n’attendons rien en retour, ce ne serait que «  vanité et poursuite du vent...le bon meurt de sa bonté comme le méchant de sa méchanceté. » L’Ecclésiaste  lorsque l’on vit dans le mensonge.

Bernard, l’abbé de Clervaux   dans son sermon sur l ‘Ascension  disait :

« Tant que nos cœurs sont encore divisés et qu’on est dans l’entre deux, il reste en nous bien des sinuosités, nous ne possédons pas la cohérence parfaite. C’est donc les uns après les autres et, en quelque sorte membre après membre, que nous devons nous élever jusqu’à ce que l’union soit faite en cette Jérusalem d’en haut dont la solidité vient de ce que tous y participent à l’être même de Dieu… »

Au fond, Bernard de Clairvaux nous invite à entreprendre un travail sur nous même. Pour quoi faire ? Pour être cohérent ! Je dirai pour être compatible.  L’absence de cohérence ne serait- elle pas l’expression d’une opposition manichéenne classique entre  la lumière et les  ténèbres, le terrestre et le céleste ? Que nous dit-il ? Travailler sur soi – même, en fait sur l’animal qui, transformé, accueillera et arpentera le chemin de la béatitude. Ne nous parle t-il pas de décomposition, de recomposition et de mariage ?

Travailler sur soi-même, ne serait – ce pas plutôt faire place nette, pour l’autre, pour notre prochain ?

Pour ce qui me concerne, la progression ne peut être liée qu’au déclin. Déclin et progression mènent à la Lumière. Certes, ils ne sont pas de même nature, mais il existe une inter- action nécessaire. « Bien heureux » celui qui provoque son déclin fait acte de libération, permet la progression de l’Etre. Il a compris qu’à la fois il est et il n’est pas. Drôle de singularité ! A la manière du compagnon tailleur de pierre qui grave sa propre marque sur son travail achevé, celui qui aura provoqué son déclin sera marqué par l ‘ Esprit comme étant un ami de Celui qui Est.

« Mais moi je m’émerveille de ceci :

Comment cet Etre qui Est

Peut-il habiter ce néant. »

Il s’agit d’une question fascinante, à la base du Tout, qui ne peut que nous charmer. Sans être blasphématoire, loin de moi cette intention, « Comment cet Etre qui Est peut – il habiter ce néant ?» Jésus à mon sens pose la question fondamentale. Que la chair créé l’Esprit ou que l’Esprit créé la chair, certes c ‘ est merveilleux, mais pas capital (bien entendu pour Jésus).

Qui est à l’origine de Celui qui Est, sinon lui-même. Pour moi, cette pensée  d’abîme tellement merveilleuse  pulvérise mon entendement. On ne peut   qu’être ébloui. Comment cet Etre qui Est  a pu habiter le néant ? Le mystère pour moi réside dans cette question et il est grand, car  l’humain qui accède à une lucidité systémique éphémère, naturellement un élément de la création inscrit dans le déroulement d’un plan, n’en est qu’un  élément, qu’une conséquence. Pour quelle raison ?

Croire ou ne pas croire ne changera rien à ce fait. Cela énerve l’humain qui se prend pour ce qu’il n’est pas et logiquement hait Celui qui Est en toute inconscience.

A tout commencement coïncide une origine. Pour compter deux on ajoute 1 à 1. D’où vient ce UN, le premier ? Et ce néant, quel est – il ? A l’origine, lorsque l’univers n’était que de l’espace-temps de masse zéro, ce néant, cet espace dans lequel il allait se développer qu’était-il ? Existerait-il un déclencheur d’énergie ? Vide, néant, rien où est la vérité absolue ? Elle n’est pas car elle exclut automatiquement l’autre. Le zéro n’engloberait-il pas le tout et non le 1 qui le fragmente.

Rappelons- nous :

Evangile de Mathieu ( 4,8-10) : « Le diable transporte jésus sur une fort haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire, et il lui dit « Je te donnerai toutes ces choses si, te prosternant, tu me rends hommage. » »

Et Jésus lui répond : « Tu rendras hommage au Seigneur ton Dieu et tu le serviras seul. »

Dans Marc ( 12,14-17) Jésus rappelle que : « le Royaume de Dieu n’est pas de ce monde et qu’il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Jésus  dit que l’on doit faire la part des choses mais certainement ne pas expulser Celui qui Est de sa création. De toutes les façons cette illusoire expulsion n’est que vanité et poursuite du vent  que l’intention d’une pensée suffira à annihiler.Est- ce possible ? Pourquoi pas, le cerveau est tellement flexible qu’une pensée suffit à en modifier la structure, en particulier celle des gènes des neurones.

« La neuro -  plasticité cérébrale est la propriété que possède notre cerveau de s'adapter afin que nous puissions faire face à des situations complexes avec brio. Elle favorise une bonne plasticité cognitive qui procure la flexibilité mentale nécessaire à une bonne mémoire. »

Méfions- nous de nos pensées. Tous les contrôles, toutes les orientations deviennent possibles par des modifications biologiques structurelles que nous ne maîtrisons pas. Ne se trouve-t-elle pas là cette alchimie spirituelle ? Nous devons maîtriser cette modification pour nous mettre en conformité avec. Avec quoi, avec qui ? Qu’attendons – nous ? Une connexion ! De qui à qui ? Par quel processus ? Pour un transfert ? Comment se fera ce transfert ? L’incrédulité monte, peu importe, car ailleurs est, pour celui qui fait confiance, le temps n’est plus aux palabres inutiles.

 « Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » me fait penser au domaine de la sphère privée et au domaine de la sphère publique si chère à ceux qui prêchent le dogme de la laïcité qui va de paire avec le matérialisme et l’athéisme.

Pendant 3 siècles (du 10ème au 12ème siècle), après la conquête de l’Espagne en 711 par les Arabes, le judaïsme atteint son apogée de concert avec les chrétiens et les musulmans. Au 13ème siècle, la pression de l’Eglise se fait plus forte exacerbant  ainsi les sentiments anti-juifs de la population. Le 4 juin 1391 commence le déclin du Judaïsme avec le pogrom de Séville. Les lois de Valladolid promulguées en 1412 réduisent les acquis sociaux, politiques et économiques des juifs jusqu’à les mettre à l’écart.  Le 31 mars 1492, jour de la prise de Grenade, les violences anti-juives  vont bon train, des milliers de victimes massacrées. Les quartiers sont brûlés, les synagogues transformées en églises. On baptise de force. Un tiers des juifs est massacré, un autre converti, les autres se sont enfuis.

Alors arrive l’inquisition chargée de s’intéresser à « ces nouveaux chrétiens ». Chrétien en apparence dans la sphère publique, ils continuaient à pratiquer leur judaïsme dans la sphère privée. La plus part va mourir sur les bûchers de l’inquisition. Jamais vraiment accepté, ces convertis seront détruits dans le but également d’assurer la « pureté » de la généalogie des familles espagnoles.

Comme l’inquisition qui agissait pour le pouvoir temporel de l’église romaine au nom de son dieu, la république a agi dans l’adoration de mammon, de l’être suprême ou de la déesse de la raison  pour le pouvoir de commercer et de s’enrichir  librement au détriment, pardon au nom de l’humanité en versant son sang, en commettant des massacres, des horreurs et des ignominies. Cette démocratie, cette théologie du profit, est avant tout celle du respect de la liberté du marché.

La question que l’on peut se poser est la suivante : Ne voudra t- on pas un jour  détruire définitivement le domaine de la sphère privée refuge des justes qui fuient l’iniquité ? Et bien entendu tout ceci pour réaliser un « mieux vivre ensemble » dans un totalitarisme protecteur républicain. Il suffit juste de trouver un prétexte. Ce ne sera pas difficile. Ils veulent détruire tous les dieux pour atteindre l’unique : Celui qui Est.

George Orwell écrivait que le monde du mensonge verrait le jour et qu’il s’appuierait sur une réalité niée pour exister. En fait modeler le passé, maîtriser le futur sont nécessaire pour faire de l’individu un étranger à lui-même, un sans-nom, un funambule sans câble qui ne pourra franchir le précipice et tout ceci uniquement pour le profit dérisoire de quelques-uns.

Justice où es-tu ? Pourquoi l’occident tourne t-il le dos à l’orient et rejette t-il avec autant de haine le christianisme ?

Alors être chrétien ? Je dirai, le chrétien c’est celui ou celle qui veut rencontrer Jésus, s’approcher du christ, contacter le divin, se faire reconnaître par lui, indépendamment des églises, de toutes les églises qui en sont encore à essayer de se persuader à l’aide de la théologie que Dieu Est.

Actuellement, l’adversaire montre un de ses visages lorsqu’il affirme que  les valeurs de l’homme sont les valeurs de l’entreprise, à savoir les valeurs foncières, les valeurs industrielles et les valeurs matérielles où lorsqu’il dit : « valoriser l’homme c’est valoriser l’entreprise » Qui peut bien être cet adversaire ? Est-ce uniquement l’homme ? Cela paraît trop simple. Est-ce l’anti-pontife ? Quel est le but recherché ?

Horreur jamais atteinte, n’allons nous pas finir par entendre « un aigle voler au milieu du ciel, disant d’une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner »  Apocalypse (8-13)

II Timothée (3 ; 3-4-5) :

«  Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. »

Malgré tout, sans vouloir être un prédicateur de mort, ce monde,  que nous avons rendu néfaste et funeste ne peut que nous laisser aller à des pulsions d’anéantissement. Peut-on le détruire par nous- même ? Evidemment nous avons enclenché le processus. L’humain est – il capable de changer son comportement ? Est-ce souhaitable ? Ne devrions-nous pas tout simplement réparer notre monde ? Vivre en paix, pourquoi personne ne le veut ? En avons-nous encore le temps ? Nous a –t-il était accordé ou autre chose, ailleurs se construit- il pour nous remplacer ?

Enseignement ultime ! Nous sommes victime de notre propre nature, de notre méchanceté, de notre violence. Nous n'organisons notre vie que par rapport à notre entre- jambe et notre égocentrisme. N’est- ce pas là, nous montrer une fois de plus la puissance de cet ego, de ce mécanisme qui nous ronge ? Cancer envahissant, il nous renvoie dans le désert, dans le  monde du mensonge, de la matière qui n’est que vanité et poursuite du vent lorsqu’il nous détache de Celui qui Est en dénaturant notre désir de servir. Nous prévariquons, nous le supplantons. Qui peut avoir la prétention de s’arroger le droit exclusif de parler en son nom, de s’ériger en intercesseur sans avoir maîtrisé sa condition ? Nous risquerions de  servir en fait un faux dieu, dieu de vengeance et de haine, car Celui qui Est, est Amour.

La mort ne serait – elle qu’un accouchement joyeux à la vie ?

Dans l’Evangile de Jean, le Christ ne dit-il pas « Amen, Amen, je te le dis, à moins de naître à nouveau, nul ne peut voir le Royaume de Dieu »  (Jean 3-3) . Comme le disent certains, faute de preuves nous nous tournons vers la foi. Grave erreur pour moi, la confiance est une clé, la preuve une opinion illusoire. Montaigne n’a t-il pas écrit : « croire mais  sans certitudes » Il se voulait sceptique, mais finalement il donnait la définition de la foi. La foi nous donne la vérité qui nous libère.

 Interroger le monde, établir une relation d’amour ou se mettre en position d’accueil, n’est ce pas encore et toujours vanité et poursuite du vent ? Nous n’avons rien à attendre en retour du monde car dans ces trois démarches l’humain supplante l’Autre. Cependant chercher les signes de Sa Présence, expérimenter la puissance de Son Amour constructeur et espérer qu’Il nous reconnaisse, n’est-ce pas un bon processus ? Incompréhension et confusion dominent. Serions-nous dans un avion devenu fou, incontrôlable. Devons-nous l’abandonner  pour vivre ? Ouvrir nos parachutes ? Après tout, n’est que ce qui doit être, selon Sa Volonté.

Lorsque le jour de la « grande consommation de l’univers » arrivera, que se passera t-il pour ceux qui auront choisi l’humanité, sa régénération, fausse immortalité qui leur donnera toujours le sommeil de la poussière ? Aurons t-ils une assurance vie suffisante ? Redevenons « vigilants », si non notre demeure sera « dans cette vallée maudite séparant la terre bénie et les arbres élevés » Quand le monde des Moi nous deviendra médiocre, dérisoire, mesquin et insupportable il sera grandement temps de partir, dans un ailleurs ou paradis ou au delà, dégagé des contingences de l’espace-temps. Seules l’amour et la miséricorde de Celui qui Est le permettront.

Livre d’Enoch :

« Ils savent (les anges) aussi ce qui est réservé à ceux qui ont crucifié leur chair, et qui ont été persécutés par les hommes méchants ; à ceux qui ont aimé leur Dieu, qui n’ont point mis leur affection dans l’or et dans l’argent, qui, loin de livrer leur corps aux voluptés de ce monde, ont tourmenté leur corps par supplices volontaires »

 « A ceux qui, depuis le jour  de leur naissance, n’ont point ambitionné les richesses terrestres, mais se sont regardés comme un esprit voyageur sur la terre. »

 « Maintenant j’élèverai  leurs esprits jusqu’au séjour de la lumière ; je transformerai ceux qui sont nés dans les ténèbres, et qui n’ont point rapporté à eux la gloire que leur foi leur avait méritée »

Une question me vient à l’esprit : pourquoi cette démarche spirituelle, pour quoi faire, dans quel but? Pour la vie éternelle ? Pour transposer ce monde ailleurs ?

Pensez-vous que ces soi disant raison critique et émancipation seraient les bienvenues ?

Pensez-vous que s’être érigé en « maître et possesseur de la nature » Discours sur la méthode,6Descartes - serait acceptable ? Nous en voyons les conséquences désastreuses sur l’environnement.

Cependant il n’arrive que ce qui doit arriver, n’en déplaise à tous les prévaricateurs.

Il n’existe qu’une seule liberté : c’est celle de vivre en harmonie dans la toute puissance de Celui qui Est,  seulement et seulement si Celui qui Est le décide. Cette liberté est une libération.

« Non nobis, Domine ! non Nobis tuo da gloriam »

(Non pas à nous, Seigneur ! Non, pas à nous, mais à ton Nom donne la Gloire.)

Celui qui est nous fait combattre toute notre noirceur pour nous habiller de blanc puis de rouge. Dieu n’est-Il l’alchimiste des alchimistes. Seul Dieu veut, sans Lui rien, Jésus, notre Guide, notre Sauveur, nous apporte la bonne nouvelle.

Ne le voyons- nous pas ? Regardons bien, il est là à côté de nous. Regardez bien, ce cheval malade, efflanqué, d’une couleur pâle, il nous suit. Ne le plaignez pas, son cavalier en est fier. Quel étrange équipage, qu’attend-il ? Quelle sinistre compagnie ! Tant pis pour nous, nous l’avons tellement adoré, il arrive pour exaucer tous nos désirs, l’épée à la main pour libérer les bêtes sauvages qui nous dévorent, pour dévaster tous les semis de nos espoirs, flatter toutes nos perversions, toutes nos dépendances, nous asservir dans l’abolition de tous les interdits. 

Mais cependant, 

Osée

« Quand ils seront dans la détresse, ils auront recours à moi.6:1 Venez, retournons à l'Eternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies.6:2 Il nous rendra la vie dans deux jours; Le troisième jour il nous relèvera, Et nous vivrons devant lui. ».

2 jours = 2*576  = 1 152. Voir blog. L’Eternel fera de nous un Elu, un Témoin. « Il nous rendra la vie. »

3 jours =  1 728  = 1 152 (Elu) + 576 (Arche de l’Alliance avec Dieu) voir blog. « Il nous relèvera. »  Il nous mettra debout devant Lui, devant son Arche d’Alliance.

 

Gloire à son Nom.

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