Le Jardin de Dieu
Le Jardin d’Eden
« C’est une sotte présomption d’aller dédaignant et condamnant pour faux ce qui ne vous semble pas vraisemblable » Montaigne
Genèse
« 2:8 Puis l'Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
2:9 L'Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
2:10 Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
2:15 L'Eternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder.
3:21 L'Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
3:22 L'Eternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
3:23 Et l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
3:24 C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.
4:16 Puis, Caïn s'éloigna de la face de l'Eternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Eden. »
Evangile de Marie Magdala
Que lui a dit l’Enseigneur :
« Je suis sortie du monde grâce à un autre monde, une représentation s’est effacée grâce à une représentation plus haute.
Désormais je vais vers le repos Où le temps se repose dans l’Eternité du temps.
Je vais au Silence. »
Ne parle- t- elle pas du jardin d’Eden ?
Le jardin d'Éden ou le jardin des délices est le nom du jardin merveilleux où Genèse place l'histoire d'Adam et Ève. Il est souvent comparé au Paradis.
Étymologie
L'origine du terme « Éden » - qui signifie « délice » en hébreu - pourrait être le terme akkadien « edinu », qui lui-même dérive du sumérien « e-din ». Ces deux mots désignent en akkadien « plaine » ou « steppe ».
Or le verbe akkadien namu — qui signifie « qui habite la steppe » — rend très plausible un usage littéraire figuré : l'écriture mésopotamienne du mot recourt à l'association NA-ME « homme-être » ou du signe NAM. Le sens propre de ce signe NAM (-TAR) renvoie « aux destins » qui, selon la mythologie mésopotamienne sont inscrits par les dieux sur une tablette.
Peut-on associer jardin d’Eden et paradis ?
On peut le penser. Paradis vient de l’hébreux « pardes » qui fait référence à un « verger clôturé ou un terrain de chasse délimité ».
A partir de la religion égyptienne, les sumériens et plus tard les babyloniens, inventent un culte astro solaire. L'épopée de GILGAMESH est un récit légendaire de l'ancienne Mésopotamie, considéré comme la première œuvre littéraire de l'humanité. On y voit l'origine de la plupart des mythes fondateurs de l'Antiquité et on en retrouve des traces dans la bible et le coran. Comme on le constate régulièrement, les SEMITES qui reçurent la culture sumérienne non sémite opérèrent une assimilation et un syncrétisme au cours desquels des noms subirent des transformations ainsi que des attributions de pouvoirs totalement imaginaires.
En fait le jardin d’Eden est à venir. Il est la terre promise, le pays de Canaan. Il est le paradis, la Jérusalem céleste. Il est l'Hyperborée des Grecs Il est « les champs d’Ialou ou de roseaux » égyptien. Le « edin » des sumériens. Le Sid des celtes qui est un monde parallèle au nôtre qui, tout en étant différent ou lointain, s'y superpose ou le baigne, et dans lequel les êtres élus, choisis ou appelés, peuvent pénétrer à tout moment. Il est le Walhala germanique. Même si il existe des différences sensibles entre ces appellations, il est le but ultime qui n’est pas de ce monde à atteindre.
Une interprétation possible.
Le Jardin d’Eden n’est pas fait pour l’homme psychique de chair et de sang. Il est du domaine de l’Esprit but de la réintégration. Je préfère dire de l’intégration de l’Etre ou peut-être de l’homme-être puisque au commencement la lumière « illumine le monde ».
Pour moi il est question d’intelligence et de son support. Jésus le dit bien, il est venu nous donner une identité, un esprit qui est un ensemble d’informations qui le constituent. Quand il rend l’Esprit, ces informations vont s’implanter ailleurs dans ou sur un autre support. Et là nous parlons de procédés scientifiques que nous sommes incapable de maîtriser mais qui commencent à se dévoiler.
Il existe, en miroir (l’homme a été fait à l’image de Dieu) de notre encéphale «classique» représenté par le Cerveau Neuronal, un mécanisme subtil de gestion de notre organisme appelé CVQ.
Situé dans une autre dimension de l’espace-temps, mais tout de même «collée étroitement à la nôtre», ce Cerveau Vibratoire Quantique fonctionne à l’insu de la conscience de la personne, bien que, paradoxalement, il en soit l’outil de son existence et de son expression.
Le CVQ est invisible pour les yeux et pour toutes les technologies, IRM, ... Aucune machine ne peut accéder dans ce lieu protégé et secret.
Notre cerveau est quantique. Nous fonctionnons dans une réalité dont nous ne sommes pas conscients sur ces bases de la physique qui décrit le monde microscopique, mais ce que nous vivons consciemment en tant qu’individu, se révèle être du domaine de la physique classique qui à contrario, décrit le monde macroscopique. Il existe donc un monde réel dégagé de la mort construit selon les règles de la physique quantique et un autre monde tributaire de la mort, le notre, construit selon les règles de la physique classique.
Le Sid des celtes n’est pas loin.
Notre unité commune en Christ est exprimée par Paul : « Efforcez –vous de conserver l’unité que donne l’Esprit » Ne nous parlerait-on pas que d’un seul des deux cerveaux ?
La deuxième bête d’Apocalypse pointe son nez et selon les Ecritures elle sera détruite. Nous parlons de transhumanisme qui est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques, ainsi que les croyances spirituelles afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Les transhumanistes ne croient pas en l’âme humaine, sont athées, recherchent l’immortalité (sauvegarde pensée humaine sur des supports informatiques), nient la différentiation sexuelle homme-femme, prêchent la théorie du genre, veulent fabriquer un surhomme avec des super pouvoirs. L’humanisme en tant que tel n’existe plus.
La conquête contemporaine de l’Eden, l’accès à cette dimension par les prévaricateurs est maintenant venue « Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal »
Quand est-il d’Adam et Eve, de l’Arbre de Vie, de l’Arbre de la Connaissance, du serpent, du fleuve qui se divise en quatre bras ?
Adam et Eve (symbolique) en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance sous l’insistance du serpent ont – ils commis le péché originel. Non, puisque la Bible n’en parle pas. Cette notion n’est apparue qu’au 4ème siècle en la personne de Saint Augustin. Il est seulement dit dans Genèse que « Caïn a mal fait » lorsqu’il tua Abel et ceci pour qualifier une mauvaise action. Eve n’est-elle pas en fait le 1ier être de désir puisqu’elle a voulu par l’acquisition d’une connaissance interdite développer un projet global de création, de vie, de déploiement de soi ? Elle veut devenir un artisan de sa propre vie, un démiurge.
Méfiance, les chérubins veillent ! De ce fait les nations fouleront la ville sainte pendant 42 mois. (Apocalypse) ce qui provoqua comme réaction de l’Eternel : Apocalypse : « 12:13 Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. 12:14 Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent. » 3,5 ans et 3,5ans valent 42 mois.
Le serpent correspond donc aux nations. La femme mise à l’abri dans le désert pour la protéger des hommes est celle qui correspond à la 1ère création, appelons là spirituelle.
Cette partie de Genèse s’applique à notre époque où l’homme par sa technique (arbre de la connaissance) veut planter son propre arbre de vie d’immortalité qui ne peut se situer dirons nous que dans le Jardin d’Eden, ce qui selon les Ecritures ne se produira jamais. Adam et Eve ne sont pas expulsés du Jardin d’Eden, c’est le Jardin d’Eden qui leur est interdit d’accès. Ils ne chutent pas, ils ne peuvent pas s’élever. Les deux créations seraient donc concomitantes.
Nous pouvons tout lire sur internet, même ceci :
Les historiens francs-maçons ont affirmé qu'Adam et Ève étaient les premiers francs-maçons de l'histoire. Selon ce récit, Adam avait fait bâtir une loge dont Ève avait été exclue car elle était une femme. Ces thèmes sont représentés dans les écrits de Martines de Pasqually, Claude de Saint-Martin et Willermoz. Il y a aussi la légende d'Adam Kadmon, qui est une figure du courant rosicrucien. Le rite de York, certains Vénérables du 28e degré prennent le nom d'Adam. Ce récit maçonnique ressemble à celui des musulmans en un point : la croyance en une religion adamique, quelle qu'elle soit.
Gloire à Son Nom!