Quelques nombres
Quelques nombres
Que dit la Tradition ?
« Les nombres établissent le rapport du Principe à la manifestation. » ou comme le pensait Pythagore : « Tout est ordonné par le Nombre. ». Louis Claude de Saint Martin ne disait – il pas : « Les nombres sont les enveloppes visibles des êtres. »
Ils expriment une « qualité ». Ils sont forces, idées, concepts. Les nombres sont plus vrais que les mots. Ils se rient de notre subjectivité. Ils s’imposent entiers dans le fracas de leur objectivité, dans l’accès à une juste compréhension.
Comme le dit Jésus : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! »
Après tout, chacun est maître de son salut ou de sa perdition. Il vit ou n ’ est « que de la paille à brûler ». En vivant en toute liberté dans la puissance de Celui qui Est, nous éviterons la prévarication, n’en déplaise à tous les adultères qui s’adorent sous l’éclairage illusoire de leurs lumières.
Les chiffres, alors !
Les chiffres composent les nombres. Un chiffre seul peut également être un nombre.
Ils permettent de compter ou d ‘établir des rapports, entre autres. Ils sont quantités.
Tout est rapport et proportion, me semble être un concept primordial transmis, comme par ailleurs celui de système de référence ou pierre angulaire. Deux ou plusieurs dimensions peuvent donc être liées entre elles par le biais du système de référence s’appuyant sur une structure de base de données déterminée, stockée d’une façon optimale et possédant de bonnes qualités de transmission. En d’autres termes, plus globalement, la géométrie de la forme s’appuie sur la science des Nombres pour se développer.
Un ordre sous-jacent existerait – il ?
Notre monde est donc construit en rapports et proportions. Un rapport est une qualité, non une quantité. Une multitude ou pas de rapports inter agissent entre eux pour créer en proportion dans l’harmonie d’une musique cosmique. Ne serions-nous pas aussi une tendance à exister figée dans une observation ?
Ce petit essai, sans prétention, portant sur quelques nombres a juste pour but de montrer que des compréhensions différentes peuvent être, sans s’éloigner véritablement de significations transmises jusqu’à nous, celles-ci contenues dans un message global.
Ne peut-on pas penser que ce message sera déchiffré uniquement dans le cas où l’espèce humaine sera en mesure de le faire ou alors plus justement uniquement par ce qu ‘il en a été décidé.
L'homme calcule depuis 2000 ans avant Jésus-Christ avec 10 chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9), on parle alors de base décimale (ou base 10). Toutefois dans des civilisations plus anciennes ou pour certaines applications actuelles d'autres bases de calcul ont et sont toujours utilisées :
base sexagésimale (60), utilisée par les Sumériens. Cette base est également utilisée dans le système horaire actuel, pour les minutes et les secondes ;
base vicésimale (20), utilisée par les Mayas ;
base duodécimale (12), utilisée par les anglo-saxons dans leur système monétaire jusqu'en 1960 : un « pound » représentait vingt « shilling » et un « shilling » représentait douze « pences ». Le système d'heure actuel fonctionne également sur douze heures (notamment dans la notation anglo-saxonne) ;
base quinaire (5), utilisée par les Mayas ;
base binaire (2), utilisée par l'ensemble des technologies numériques
Le binaire
Dans les années 30, Claude Shannon démontre qu'à l'aide d'un interrupteur fermé pour "vrai" et ouvert pour "faux" il était possible d'effectuer des opérations logiques en associant le nombre " 1 " pour "vrai" et "0" pour "faux".
Ce codage est nommé binaire. C'est avec ce codage que fonctionnent les ordinateurs. Il consiste à utiliser deux états (représentés par les chiffres 0 et 1) pour coder les informations
Le terme bit (b avec une minuscule dans les notations) signifie « binary digit », c'est-à-dire 0 ou 1 en numérotation binaire. Il s'agit de la plus petite unité d'information manipulable par une machine numérique. Il est possible de représenter physiquement cette information binaire :
par un signal électrique ou magnétique, qui, au-delà d'un certain seuil, correspond à la valeur 1 ;
par des aspérités géométriques dans une surface ;
grâce à des bistables, c'est-à-dire des composants électroniques qui ont deux états d'équilibre (l'un correspond à l'état 1, l'autre à 0).
Avec un bit il est ainsi possible d'obtenir deux états : soit 1, soit 0.
Grâce à 2 bits, il est possible d'obtenir quatre états différents (2*2) :
L'octet
L'octet (en anglais byte ou B avec une majuscule dans les notations) est une unité d'information composée de 8 bits soit 8 chiffres binaires. Il permet par exemple de stocker un caractère, tel qu'une lettre ou un chiffre.
Ce regroupement de nombres par série de 8 permet une lisibilité plus grande, au même titre que l'on apprécie, en base décimale, de regrouper les nombres par trois pour pouvoir distinguer les milliers. Le nombre « 1 256 245 » est par exemple plus lisible que « 1256245 ».
Une unité d'information composée de 16 bits est généralement appelée mot (en anglais word).
Une unité d'information de 32 bits de longueur est appelée mot double (en anglais double word, d'où l'appellation dword).
Pour un octet, le plus petit nombre est 0 (représenté par huit zéros 00000000), et le plus grand est 255 (représenté par huit chiffres « un » 11111111), ce qui représente 256 possibilités de valeurs différentes.
Interprétations
1 : « Principe non manifesté de qui découle toute manifestation. »
Voyages de Pythagore : « Le grand Tout n’est que le multiple à l’infini de l’unité » (1+1+1+1+1+1+1+1 …etc.) (1+1=10+1=11+1=100+1=101+1=110+1=111+1=1000…etc.)
Evangile de Tomas : « Jésus : si vous faites le deux Un, vous serez fils de l’homme ».
« Alors en devenant petit, nous entrerons dans le royaume ? »
Jésus leurs dit (aux apôtres) : » Lorsque vous ferez le deux Un ».
alors 20 (2 puissance 0) = 1
Le 1 manifesté découle de 20, principe alors non manifesté.
2 : Le 2 multiplie la puissance à l’infini.
alors 2n (n étant les entiers naturels) (20,21,22,23,24,25,26,27 ….etc.) soit 1-2-4-8-16-32- 64-128 ….etc. plus exactement :…27,26,25,24,23,22,22,21,20
3 : « Tout procède nécessairement par 3 qui ne font qu’un. » Kabbale
Sepher Yetzirah, Livre de la formation : « Ils sont trois au- dessus des sept (…) et tous sont liés ensemble. »
« Exprime la plénitude de toutes choses. » Voyages Pythagore.
Au 1er j’additionne le 2ème et au résultat le 3ème. J’obtiens un socle, une pierre ou une unité des 3 sur lequel tout se construit.
4 : Contient « tout se qui se crée à partir de lui. »
donc 22 = 4. Après 4 comme on nous l’indique vient 23 = 8 et avec le 8 tout se construit.
Nous avons donc : 20 + 21 + 22 = 1+2+4 = 7 plus exactement 4+2+1 = 7.
Les Nombres (2) :4 camps pour 12 tribus. (1 camp pour 3 tribus : 1 est la base de 3 à laquelle on ajoute 2 ou (1 + 10 = 11.) 2 est le complément à 3 de 1.
4 est la base de 12 à laquelle on ajoute 8 ou (100+ 1000 = 1100) ou 8 est le complément à 12 de 4.
En calcul binaire :
1+1 =10, 10+1 = 11, 11+1 = 100 soit 1+1 = 2, 2+ 1 = 3, 3+ 1 = 4
20 + 10 = 100, 100 + 10 = 110, 110 + 10 = 1000 soit 2 + 2 = 4, 4 + 2 = 6, 6 + 2 = 8
100 + 1000 = 1100
soit 4 + 8 = 12, il s’agit de la véritable expression binaire de 12.
En interprétant exactement les informations contenues dans Les Nombres, on doit écrire :
1 (+ 10 = ) 11 1 (+ 2 = ) 3 1 camp 3 tribus
+ 1 ( + 10 = ) 11 1 (+ 2 = ) 3
+ 1 (+ 10 = ) 11 1 ( + 2 = ) 3
+ 1 (+ 10 = ) 11 1 ( + 2 = ) 3
100 ( + 1000 =) 1100 4 ( + 8 =) 12 4 camps 12 tribus
Nous pouvons également écrire 4 (+ 40 =) 44, autre expression binaire.
On nous parle de structure des nombres.
Ou alors, on peut comprendre qu’à partir de lui, qu’avec lui : 4 (22), tout se construit. Le 4 joue le rôle alors du 8, la pierre ou le socle ou référence et 21 + 20 = 2 + 1 = 3. Au 1er j’additionne le 2ème. J’obtiens un résultat, un socle, une autre pierre sur lequel tout peut se construire également mais par le 4. soit 4*n (0,1,2,3). Le 4 est le début de la concrétisation de l’univers.
5 : 1 + 4 = 5. Il est unité intermédiaire parfaite pour le calcul, entre deux dimensions.
Il est rapport parfait : 10/2 = 5. 2/2=1, 10 binaire = 2 décimal, le rapport entre les deux est 5 ou 1. 5 = 1. Les expressions binaires sont des nombres à part entière.
2,618 / 5 = 0,5236 (coudée royale), unité retenue pour la construction du Temple de Salomon. 0,5236 est unité dans une dimension, pour avoir son équivalence dans une autre il est nécessaire de la multiplier par 5. Ce sont des rapports d’échelle.
Le 5 régit la structure manifestée.
Evangile de Thomas : Jésus disait : « Vous avez en effet 5 arbres dans le Paradis qui ne changent ni été ni hiver. Leurs feuilles ne tombent pas. Celui qui les connaîtra ne goûtera pas la mort. »
Il est 5 étapes :
purification progressive de l’être
rencontre avec le Paraclet
éveil à la connaissance
accomplissement par l’amour de Celui qui Est et de son prochain
réintégration dans l’unité
6 : Médiateur entre le Principe et la manifestation. Serait – il qualité dans la transmission ?
Conditions favorables à l’épanouissement ? 6 pour 1 seul et 48 pour 8.
L’unité serait-elle décibel ?
De 6 à 7 il est dit que l’on assiste au passage de la manifestation à la conscience de la manifestation ou dit autrement à la réalisation numérique de l’expression binaire par la qualité du signal émis. Fréquences, ondulations, vibrations sont toujours à l’origine de toute chose.
7 : 4+2+1 = 7 ou 22 + 21 + 20 = 7 ou le 1er + le 2ème + le 3ème = 7, plus exactement la série de 0à 7 soit (0,1,2,3,4,5,6,7) ou (0,1,10,11,100,101,110,111).
Cette série est donc l’unité des 3, la pierre, le socle sur lequel tout se construit. Elle ne peut être que répétitive ou se superposer.
Nous pouvons le répéter :
Sepher Yetzirah, Livre de la formation : « Ils sont trois au- dessus des sept (…) et tous sont liés ensemble. »
Avec le nombre 7 la création s’incarne dans un développement favorable.
8 : 8 = 1000 (binaire) ou 23 = 103
Il se dédouble à l’infini pour constituer un système qui le contient et qui s’exprime par lui. Il est symbole de la création. Il se multiplie 23*n pour créer par (0,1,2,3,4,5,6,7) la multitude.
10 (binaire) – 2 = 8, alors ce 8 ne vaudrait-il pas aussi 0 en qualité ? Autre rapport d’échelle, puisque 10 binaire = 2 décimal.
9 : 10binaire – 1 = 9 ou 2 – 1 = 1
Nous sommes toujours dans des rapports d’échelle et ce 9 vaudrait alors 1.
Que constatons - nous ? Il existe une structure mathématique issue directement des expressions binaires qui sert d’intermédiaire avec la dimension décimale (8 vaut 0 et 8 et 9 vaut 1 et 9).
ex : 9*9 = 81 l’autre résultat est 1 quand 9=1 et 8=0. et alors 1*1 = 1. Nous constatons bien cette position intermédiaire. Est-elle si intermédiaire que cela ?
Si 9 vaut 1 alors √9 = 3 donc 3 = 1 autre trinité. (√1 = 1) et 9 – 8 = 1 ou 1 – 0 = 1
Cette dimension nous semble simple mais cependant elle se montre très complexe car elle nous dévoile la structure même des nombres. Elle est transcendance.
On peut écrire 3*3 = 9 et 3*9= 27 et 3*27 =81 et tous ces résultats valent 1.
(27 vaut 3 car 9 =1 et 81 vaut 9 car 27=3)
ex : 8*9 = 72 En simplifiant la démarche 72 = 0 car 0*1=0 mais comme précédemment le 72 vaut 8 car 9 est égal aussi à1 et 8*1 =8 qui vaut aussi 0.
Nous ne pouvons constater que la puissance de la présence, sa transcendance et le merveilleux de cette dimension car 8 vaut en même temps 0 et 8 et 9 vaut en même temps 9 et 1 avec toutes les combinaisons que cela implique.
10 : 8 + 2 = 10, soit en binaire : 1000 + 10 = 1010 mais 10 binaire = 2
10 dans une dimension vaut 2 et dans une autre 8+2, nous voyons encore le rôle joué par le 8 ou 1000 binaire.
Prenons le nombre d’or au carré : 2,618 soit 1,6182
Je calcule 1/10b de 2,618 soit 0,2618 ou 1/2d de 2,618 soit 1,309. Le rapport 1,309/0,2618 = 5.
Je multiplie 10 décimal converti en nombre binaire par 0,2618 soit 1010*0,2618 = 264,418. Le résultat je le divise par 2,618 et j’obtiens 101 binaire soit 5 décimal.
2,618 est le résultat de la multiplication 10 binaire par 0,2618.
Le rapport est en fait : 1010b/10b = 101b soit 5 décimal, si je divise 1010 par l’équivalent décimal de 10b soit 2, j’obtiens 1010/2 = 505 mais comme 5 vaut 1 alors 505/5 = 101 soit 5 décimal.
Les expressions binaires sont des nombres.
Diviser par 10 binaire revient à diviser par 2 décimal. Multiplier par 10b revient à multiplier par 2d.
Cependant : le 2,618 soit 10*0,2618 peut être mis en rapport avec 2*0,2618 soit 0,5236 (coudée royale) : le rapport est de : 2,618/0,5236 = 5.
Ce 5 est une clef.
Il peut être : 10 binaire/2 décimal = 5 = 1 pour une autre structure. Il est rapport d’échelle.
10 donne une nouvelle unité.
En conclusion, intéressons-nous au zéro. Il est position et du fait même de celle-ci il indique la valeur pour les nombres placés à sa gauche.
Pour le 0 on peut écrire que rien n’est rien.
Est-il possible d’envisager 00 = 0, cela le devrait. Mais 00 = 1 à la manière de 20 =1 ?
Le 0 est l’élément primordial car il permet au 8 et à ses multiples de créer. Le 0 leurs laisse toute la place à l‘infini. Il est 8 et ses multiples.
Bien entendu, il existe d’innombrables interprétations pour tous ces nombres. Celle exposée ne tente que d’explorer un domaine particulier de leurs représentations.
11 : 8+2+1 = 11 soit en binaire 1000+10+1=1011
Que peut on dire ? Le 8 est le complément à 11 de 3.
Comment s’exprime 3 en binaire ? et bien par 11.
Que pouvons nous déduire ? Tous les nombres se construisent sur une base commune et portent en eux une certaine dualité.
12 : 4+8 = 12 8 est le complément à 12 de 4. (en binaire 100+1000= 1100)
Nous pouvons déduire que comme dans le cas de 10, 12 dans une dimension vaut 4 et dans une autre 8+4
Je calcule 1/12 de 3,1416 soit 0,2618
Je multiplie 12 décimal converti en binaire par 0,2618 soit 1100*0,2618 =287,98. Je divise ce résultat par 4 décimal converti en binaire qui multiplie 0,2618 soit 100*0,2618. Le rapport entre les deux est 287,98/26,18 = 11 binaire (1100/100) soit 3 décimal.
Maintenant 12*0,2618 /4*0,2618 = 3,1416/1,0472 = 3.
Ce 3 est aussi une autre clef.