Le vrai but des initiations anciennes
Le vrai but des initiations anciennes.
Lu dans un rituel : « cependant on doit aux vraies initiations d'avoir conservé sur la terre le dogme de l'immortalité de l'âme, et celui de l'existence d'un Etre unique et intelligent. Principe universel de tout ce qui existe. »
Le vrai but : C’est de transmettre un message qui dépasse l’homme terrestre et dont il n’est pas conscient quand il le rédige. L’immortalité de l’âme psychique tant qu’il y aura des hommes, de génération en génération. L’éternité de l’âme intangible et insensible est pour l’homme céleste. Adonaï, l’Ange de l’Eternel émane de lui-même, le principe pour devenir Celui qui est, Personne Suprême, lucide, Maître de Sa Création.
La tradition primordiale ou mieux Première appelée aussi sophia perennis, est la connaissance universelle d'origine non-humaine d'où sont issues toutes les traditions spirituelles de l'humanité. La Tradition est d’origine divine, c’est une émanation de la sagesse divine, appelée aussi Eternelle Sagesse. Elle est ce qui relie l’homme au Divin. N’est véritablement traditionnel que ce qui explique un élément d’ordre supra-humain. C’est ce qui caractérise essentiellement la Tradition.
Pensons-nous toujours que l’Architecte Suprême soit ? Il a été fabriqué de telle façon qu’il ne soit rien, qu’il n’intervienne pas dans les affaires humaines et qu’il ne suspende pas les lois naturelles qui régissent l’Univers. Le Livre de la Parole, Livre Sacré a été mis au rang d’une compilation de mythes et légendes réalisée par des hommes, Livre Sacré qui ne peut faire autorité.
La plupart des interprétations des textes sacrés n’ont été l’œuvre que d’animaux- humains incapables de s’élever au-dessus de leur état naturel et qui ont considéré leurs commentaires, leurs opinions comme vérités universelles. Ils ont voulu parler et agir au nom de Dieu d’où clivages, divisions, intolérances, superstitions, fanatisme, délires mystiques, fabrication de doctrines, de philosophies et guerres. Ils ont voulu pour eux-mêmes agir au nom de Dieu et établir leurs dominations impies sur leurs semblables.
Faire connaître au monde, tout simplement, la Parole de Dieu, dans la paix, dans l’harmonie entre les hommes, dans l’amour du prochain et de Dieu, était la mission dévolue aux apôtres par Jésus, porteur de la bonne nouvelle. Cette Parole est la seule qui libère, qui délivre selon la volonté de Celui qui est de cet état de nature dans lequel tous se trouvent. Continuer la transmission de la Parole de Dieu dans l’amour, comme le dit Paul aurait été une bonne chose.
Le progrès d’une tradition ne concernerai-t-elle que l’évolution ou le progrès de la compréhension de son contenu et de son adaptation à la conscience collective du moment présent. Si non en restant bloqué sur des interprétations d’un temps passé tout n’est que tradition figée ou traditionalisme. Le message originel reste toujours présent, il ne fait que s’adapter. La structure et le support même du message restent pour moi intangibles. Vouloir les moderniser même graphiquement n’a aucun sens.
« Le concept de religion naturelle est né au XVIIIe siècle, dit « Siècle des Lumières », en opposition à celui de « religion révélée » (allusion principalement au judaïsme et au christianisme).
Les philosophes entendent alors faire de la raison, ou lumière naturelle, le fondement de toute connaissance mais surtout la base d'une morale universelle et d'un déisme, capable de se substituer aux religions traditionnelles »
La Tradition Primordiale est dévoyée. Dieu intervient directement dans « l’histoire humaine » qui n’en est pas une. L’homme métaphysique n’accomplit rien. Il ne s’agit que de contingences matérielles. Cette soi - disant essence ne mène à aucune autre supérieure. Cet homme métaphysique n’est qu’un support nécessaire au développement des intentions divines. Il existe une dimension propre à la réalité humaine en relation avec Dieu. Le dehors est en lui. L’homme n’a aucune profondeur, aucun centre. Le Verbe, l’Envoyé Suprême s’est incarné, fait unique, universel qui porte la révélation de Dieu aux hommes. Les symboles sont des outils de communication. L’éternel retour n’a aucun sens car le christianisme est là pour accomplir. La seule question qui ait un sens est celle de se demander si l’accomplissement a eu lieu. Aucune autre religion ne peut prétendre clore la révélation sous peine de péché mortel contre l’Esprit qui lui, ne sera jamais pardonné. Seul Dieu accomplit.
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui [Jésus] habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Col 2.8-9)
Le judaïsme et le christianisme sont une seule Tradition. Elle est unique dans sa révélation. Elle n’est pas un « rameau détaché du tronc. » Jésus l’a accomplie et Lui seul la clora. La conservation littérale de l’Ecriture a été confiée au peuple hébreu, Israël, le peuple de Dieu en Esprit, le peuple élu, l'Eglise de Pierre devant maintenir vivant dans les évangiles le message du salut et d'amour porté par Jésus, fils de Dieu. L'ensemble forme alors la tradition première. L’Eglise de Jean, Jean que notre Seigneur aimait, quant à elle devrait la mettre à jour, la rendre intelligible en Esprit et vérité. Ne serait-ce pas notre époque ?
Pour le christianisme, la Tradition (avec une majuscule) est la révélation continue, par le Saint-Esprit de la Parole de Dieu à son Église. Le christianisme est une religion abrahamique fondée sur la vie et les enseignements de Jésus de Nazareth, le Messie d’Israël et qui se définit comme monothéiste.
Le judaïsme est une tradition définissant à la fois la culture religieuse et le mode de vie des Juifs, constitué des descendants des Israélites provenant de l'antique terre d'Israël et des quelques minorités les ayant rejoints par la conversion et s'étant mélangées à eux au fil de leur diaspora de deux millénaires. Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh , la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, est basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse